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vendredi, mars 29, 2024

Le nombre des détenus politiques a dépassé la barre des 260 en Algérie : 54 incarcérations rien que depuis le début du mois de juin

Le nombre des détenus politiques est encore monté en flèche.  Jusqu’à ce vendredi 18 juin, l’Algérie compte pas moins de 262 détenus politiques. L’Algérie a donc franchi une nouvelle barre symbolique, celle des 260 prisonniers politiques. Rien que depuis le début de ce mois de juin, pas moins de 54 militants et activistes pacifiques ont été incarcérés arbitrairement pour leurs opinions ou leur participation à des activités politiques totalement pacifiques, mais hostiles au régime algérien, a appris Algérie Part de plusieurs sources judiciaires et sécuritaires concordantes. 

Depuis le début du mois de juin, pas moins de 121 personnes ont été placées en garde-à-vue à la suite de leurs arrestations par des services de sécurité. Beaucoup de ces personnes sont poursuivies devant les tribunaux pour divers délits politiques et certains demeurent encore sous contrôle judiciaire. Pendant le mois de mai passé, pas moins de 85 activistes et militants du Hirak ou de collectifs citoyens ou de mouvements politiques qui lui sont proches ont été incarcérés à la suite de procès arbitraires et expéditifs.

Certains ont été tout bonnement placés sous mandat de dépôt et attendent toujours leur comparution pour être jugés. Au cours du mois de mai dernier, ils sont au moins 306 algériennes et algériens qui ont été présentés devant des Procureurs de la République pour être jugés ou auditionnés dans le cadre de leur militantisme encore une fois pacifique contre le pouvoir en place.

Selon diverses sources judiciaires et sécuritaires, depuis la reprise des marches du Hirak le 22 février 2021, pas moins de 242 militants et activistes ou simples manifestants pacifiques ont été emprisonnés à travers l’ensemble du territoire national. Au cours de ces 20 dernières années, l’Algérie n’a jamais connu une aussi grande et alarmante répression des droits civiques et des libertés publiques. L’ère du Président Abdelmadjid Tebboune est sans doute l’une des pires périodes pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Algérie. C’est l’une des ères les plus cauchemardesques pour les aspirations démocratiques du peuple algérien.

 

 

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8 تعليقات

  1. Au pays des rêves Bleus porcinet et
    Bouriquet emprisonne à tours de bras
    Toute personnes qui ne pensent pas
    comme eux .
    Bientôt le pays leur appartiendra et tous algériens
    Qui aura le malheur d’avoir plus de la pensée unique imposée sera jeté en prison privé de viande et de fruits .
    Seul les cachiristes et autres léchouilleurs
    rompus à cette exercice seront les bienvenus.
    Pauvre de vous.