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jeudi, mars 28, 2024

Le Maroc, la Tunisie et la Turquie ferment leurs mosquées, l’Algérie perd du temps et expose ses citoyens au danger

Inconscience inédite en Algérie au sujet de la non-fermeture des mosquées en pleine crise sanitaire internationale ! Plusieurs pays musulmans ont décidé de fermer leurs mosquées et d’interdire les prières collectives pour protéger leurs populations contre les dangers du COVID-19. La Tunisie voisine a décidé le 15 mars dernier de suspendre immédiatement les prières dans les mosquées, de fermer les cafés tous les jours et d’interdire tous les rassemblements culturels, sportifs et économiques pour empêcher la propagation du coronavirus.  

De son côté, la Turquie a annoncé ce lundi la suspension jusqu’à nouvel ordre des prières collectives dans ses mosquées, y compris la grande prière du vendredi afin de limiter le risque de propagation du nouveau coronavirus. « Il est devenu nécessaire de suspendre les prières collectives dans les mosquées », a déclaré le chef de l’autorité turque des affaires religieuses, Ali Erbas. M. Erbas a indiqué que les quelque 90.000 mosquées de Turquie resteraient néanmoins ouvertes pour permettre aux fidèles de « prier de façon individuelle », s’ils le souhaitent.

Le Maroc, notre voisin de l’ouest, a annoncé lui-aussi la fermeture de l’ensemble de ses mosquées à partir de ce lundi 16 mars pour empêcher la propagation du coronavirus. Tous ces pays musulmans ont pris ces mesures de précaution pour se protéger contre les dangers d’une pandémie ravageuse qui créé une panique mondiale.

Mais, en Algérie, à la surprise générale, on continue de gaspiller du temps et les autorités algériennes refusent de fermer les mosquées pour des motifs qui demeurent incompréhensibles.

Pour l’heure, le ministère des Affaires Religieuses se contente d’appeler à prendre des mesures préventives à savoir l’allégement des prières !   » Les imams doivent alléger les prières et les accomplir directement après l’Adhan et fermer les mosquées juste après la fin des chaque prière », ainsi que « de suspendre toutes les activités de la mosquée comme l’avant prône du vendredi, les cours hebdomadaires et les sessions d’enseignement », a indiqué le ministère ajoutant « la présence des enfants, des femmes et des personnes âgées et malades, est interdite dans les mosquées lors de la prière du vendredi et autres prières collectives ».

Un argumentaire absurde qui ne colle nullement à une réalité sanitaire internationale à laquelle l’Algérie n’échappe pas. Notre pays est le premier foyer africain du coronavirus. Et en dépit de tous les dangers mortels, les autorités religieuses s’enferment dans des spéculations stériles et oublient que la priorité absolue concerne la santé publique.

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