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samedi, avril 20, 2024

Le journaliste Mustapha Bendjama sauvagement agressé à Annaba

Le journaliste Mustapha Bendjama, rédacteur en chef du quotidien régional Le Provincial, a été sauvagement agressé dans la nuit du lundi à mardi dans les rues d’Annaba. Le jeune journaliste algérien a été sauvagement tabassé par des inconnus qui l’ont projeté à terre pour le rouer de violents coups lui infligeant ainsi de très graves blessures ayant nécessité son hospitalisation pour des soins intensifs et urgents, a pu apprendre Algérie Part. 

Mustapha Bendjama a passé ensuite le reste de la nuit à l’hôpital avant d’être autorisé par les médecins à quitter les urgences pour rentrer chez-lui alors qu’il se trouvait encore dans un état lamentable. Le visage défiguré et l’oeil droit terriblement gonflé, Mustapha Bendjama a conservé de graves séquelles à la suite de cette agression. Le jeune journaliste algérien risque de subir une lourde opération chirurgicale en raison d’un traumatisme crânien qui aurait été provoqué par la brutalité de ses agresseurs.

Alité et souffrant de douleurs atroces, notre confrère n’a même pas pu sortir de son domicile familial pour se rendre dans un commissariat de Police et déposer plainte contre ses agresseurs qu’il peine encore à identifier. Il est à signaler que Mustapha Bendjama n’a perdu aucun objet précieux lors de cette agression. Ni son téléphone portable ni son portefeuille n’ont été dérobés ou volés par ses assaillants. Ce qui ne laisse présager aucun doute sur les motivations de cette agression : c’est bel et bien le journaliste qui a été ciblé pour porter atteinte à son intégrité physique.

Il est à signaler enfin que Mustapha Bendjama est l’un des journalistes les plus engagés en faveur du Hirak à Annaba. Il était aussi l’un des militants les plus actifs du mouvement de contestation populaire depuis 2019 au niveau de cette ville importante de l’est algérien. Réputé pour ses articles engagés et ses dénonciations des potentats de l’administration étatique à Annaba et des gros bonnets des milieux des affaires, Mustapha Bendjama a été poursuivi dans plusieurs procès s’étalant de 2019 jusqu’à 2021 où cours desquels il a été inculpé par la Justice algérienne pour « diffamation et calomnie ». Après cet harcèlement judiciaire, Mustapha Bendjama est, désormais, ciblé par la violence la plus brutale.

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10 تعليقات

  1. Après le tabassage de la population, des avocats et des opposants politiques , voici venir le tour des journalistes. Entre les barbus d’hier et leurs fatwas et les voyous des temps modernes téléguidés pour faire taire toutes contestations où révélations sur les méfaits des pouvoir, il ne ya qu’un pas.
    Vive la démocratie du plus fort et vive la monarchie.

  2. TEBBOUNE et CHENGRIHA ont pris le flambeau des 2 pères de L’ALGERIE .
    Longue vie à Boumedienne et son frére de combat Bouteflika , les pères du pays depuis sa création en 1962, qui ont instauré les solides bases de l’Algérie , en éliminant les traitres ( comme Chaabani et autres) et en donnant le plein pouvoir aux glorieux militaires compatriotes (comme Belkhir et Nezzar) , et longue vie aussi aux 6 millions 532 302 des chouhadas.

  3. nif ? Ma Aândakch nif !
    Tu viens polluer des algériens qui balaient devant leur porte ; et toi, en cachiriste marocain au
    service de Momo6, au lieu de te ranger du côté de ton peuple qui souffre, tu cours la double
    ration ! Il n’y a aucun doute, tu portes une djalaba de Harki marocain sans honneur (nif ) !

  4. Devant ce « fait divers » concernant un journaliste algérien d’opposition, Mustapha Bendjama, il serait bon de rappeler quelques faits juridiques qui caractérisent l’Algérie de 2022, à tous ces jeunes algériennes et algériens qui sont les descendants de ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivre libres dans notre beau pays.

    Khaled Drareni condamné pour « incitation à un attroupement non armé et « atteinte à l’unité nationale ».

    Said Boudour inculpé pour outrage à corps constitué » sur la base des articles 144 et 146 du code pénal, » diffamation » articles 296 et 298, et » chantage » par disposition de l’article 371 du même code.

    Noureddine Tounsi condamné pour « espionnage » pour sa relation avec la PPLAAF (Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique), qualifiée par le tribunal de « partie étrangère ».

    Hassan Bouras condamné pour outrage au Président de la République », « outrage à corps constitué » et « incitation des citoyens à prendre les armes contre l’Etat et contre certains d’entre eux ».

    Abdelhakim Setouane poursuivi pour quatre chefs d’inculpation dont « diffamation », « chantage », « atteinte à la vie privée » et « diffusion de fausses informations ».

    Abdelkrim Zeghileche appelait à la création de partis politiques, ce qui a entraîné sa condamnation pour « publications Facebook pouvant porter atteinte à l’unité nationale ».

    Mohamed Mouloudj poursuivi pour “atteinte à l’unité nationale”, “publication de fausses informations” et “adhésion au mouvement du MAK.

    Hassan Bouras (encore) neuf chefs retenus à son encontre : “atteinte à l’unité nationale”, “atteinte à corps constitué”, “propagation de fausses informations”, “ appartenance à une organisation terroriste””, “apologie d’actes terroristes”, “complot contre la sécurité de l’Etat en vue de changer le régime” et “utilisation de moyens technologiques afin de mobiliser des personnes contre l’autorité de l’Etat”.
    Rappel: en janvier 2017, ce journaliste et activiste des droits humains a été condamné à six mois de prison avec sursis pour “outrage à magistrat” et “offense et diffamation” suite à une interview de trois personnes dénonçant des faits de corruption dans la ville d’El Bayadh publiée sur les réseaux sociaux.

    Jamila Loukil poursuivie pour « complot contre la sécurité de l’État pour inciter les citoyens à prendre les armes contre l’autorité de l’État ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national » ; « enrôlement dans une organisation terroriste ou subversive active à l’étranger ou en Algérie » et pour « publications d’information pouvant porter atteinte à l’intérêt national ».

    Said Boudour poursuivi pour « complot contre la sécurité de l’État », « pour inciter les citoyens à prendre les armes contre l’autorité de l’État ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national » ; « enrôlement dans une organisation terroriste ou subversive active à l’étranger ou en Algérie » et pour « publications d’information pouvant porter atteinte à l’intérêt national”.

    Rabah Karèche poursuivi pour « diffusion volontaire de fausses informations susceptibles d’attenter à l’ordre public », il lui était également reproché la « création d’un compte électronique consacré à la diffusion d’informations susceptibles de provoquer la ségrégation et la haine dans la société » et d’avoir porté « atteinte à la sûreté et l’unité nationale ».
    ………………………………………………………J’arrête là.

    Arrêtons-nous sur le cas de Rabah K. Qu’a-t-il donc fait? , il avait rapporté que « les habitants de la région de Tamanrasset dénonçaient « l’expropriation de leurs terres » lors d’un nouveau découpage territorial ».
    Il faut savoir que depuis des décennies les populations touarègues de l’extrême sud de l’Algérie dénoncent régulièrement leur marginalisation économique et sociale dont la jeunesse de ces régions porteuses de nos richesses, sont les principales victimes dans leur existence.

    On peut se demander si ce pouvoir actuel n’en serait pas revenu à la période de 2003 quand se créait subrepticement en Algérie une police parallèle. Les anciens de ce site doivent se souvenir du fameux corps de «police» très discret appelé Centre opérationnel d’aide à la décision (Conad).

    Le justiciable ou le journaliste de l’époque, qui pouvait être victime des agissements d’une telle police, ne savait même pas à qui elle appartenait ni par qui elle était dirigée. Il lui est donc difficile d’identifier ses agresseurs en cas d’atteinte à son intégrité physique ou morale.

    Serions-nous revenus à l’époque où l’Algérie étai gérée en dehors des lois officielles de la République et de ses institutions, même mauvaises?

    Une chose est certaine aucun journaliste ne devrait être emprisonné, molesté eu assassiné pour avoir simplement fait son travail honnêtement et en conscience. L’Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2021 établi par l’ONG Reporters sans frontières (RSF). Le pays a dégringolé de 27 places depuis 2015. Pays dont les dirigeants et leurs « soutient » réclament à cors et à cris la liberté pour les Palestiniens et les Sahraouis.

    Hypocrisie et cynisme gouvernementale, quand tu nous tiens, c’est pour longtemps!

  5. « Anaraz, Wala Nekhnou » jusqu’au dernier d’entre nous. C’est la devise des patriotes qui refusent le cachir madhloul
    dont raffolent tous les supplétifs d’hier comme d’aujourd’hui. Il existe une grande différence entre ceux qui agissent
    avec conviction et ceux qui se vendent aux plus offrants, cher kabylos. Courage ! Ma yanfaââ ghir Assah !