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jeudi, mars 28, 2024

Le gouvernement algérien accorde des nouveaux budgets à l’Institut Pasteur pour renforcer le dépistage de la COVID-19

Les autorités algériennes ont décidé de renforcer et d’améliorer la capacité de dépistage du pays de la COVID-19 pour se préparer à d’éventuels nouveaux pics de l’épidémie à la veille de la saison hivernale. A ce titre, l’institut Pasteur d’Algérie (IPA) vient de bénéficier d’un nouveau budget qui lui a été octroyé par le ministère de la Santé afin de financer l’acquisition de réactifs et consommables pour le diagnostic du Coronavirus (COVID-19)). 

Il s’agit d’un budget de 1,45 milliard de Da, soit l’équivalant de 10 millions de dollars USD, pour permettre aux services de l’IPA de financer ces nouvelles acquisitions qui renforceront sa capacité de diagnostic de la COVID-19.

Pour rappel, créé en 1894, l’Institut Pasteur d’Algérie avait pour mission principale la prise en charge de la rage. Il devient en décembre 1909 l’Institut Pasteur d’Algérie et en 1971 un institut algérien, un établissement d’utilité publique sans but lucratif, doté d’une personnalité civile. En 1994, l’institut a étendu ses activités avec la production et la commercialisation de sérums, de vaccins et de produits biologiques et devient par conséquent un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC).

L’Institut Pasteur d’Algérie contribue également au développement du programme de coopération scientifique du Réseau International des Instituts Pasteur en matière de prévention et de protection de la santé et la surveillance des maladies infectieuses et parasitaires telles que le VIH/SIDA, la grippe, la tuberculose, le paludisme et le choléra.

L’Institut développe des missions à vocation scientifique, des prestations comme le diagnostic, la surveillance épidémiologique, la recherche et la formation. D’autres missions incluent la production industrielle des vaccins et sérums à usage humain, vétérinaire et des milieux de cultures et réactifs ; la production et l’élevage d’animaux de laboratoire ainsi que la distribution des vaccins et des produits biologiques aux établissements de santé dans le cadre de la prévention sanitaire.

Signalons enfin que le dernier bilan « officiel » du ministère de la Santé indique qu’en Algérie, le total des cas confirmés de COVID-19 s’établit à 270917 cas, celui des décès est de 6881, alors que le nombre total des patients guéris passe à 182466 cas. Il est à noter que ces chiffres « officiels » ont été régulièrement contestés par de nombreux épidémiologistes et médecins mobilisés sur le terrain depuis l’avènement de la pandémie de la COVID-19 en 2020. Et pour cause, ces données officielles ne prennent pas en compte de nombreux décès qui n’ont pas été enregistrés par les autorités sanitaires en raison des défaillances chroniques du système national du dépistage de l’infection à la COVID-19 déployé à travers le territoire algérien.

 

 

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