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jeudi, mars 28, 2024

Le général Hassan quitte la prison militaire de Blida et revient chez lui à Alger

Le général Hassan, l’un des plus célèbres généraux de l’ex-DRS et plus fidèles compagnons du général Toufik, a quitté officiellement la prison militaire de Blida pour revenir chez lui à Alger, plus exactement à la cité militaire du quartier de Chevally, sur les hauteurs d’Alger,  appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes. 

Le général Hassan a été remis en liberté après avoir purgé définitivement sa peine de 5 ans de prison ferme. Le général Hassan, de son vrai nom Abdelkader Aït Ouarabi, a été arrêté le 27 août 2015. Jugé à huis clos le 26 novembre 2015 par le tribunal militaire d’Oran, il avait écopé de cinq ans de prison ferme dans une affaire qui restera l’une des plus énigmatiques de l’histoire de l’Algérie contemporaine.

Officiellement condamné pour « destruction de documents et infractions aux consignes militaires », les dessous de son affaire ont nourri pendant longtemps des spéculations et de véritables romans d’espionnage. Quoi qu’il en soit, il est certain que le général Hassan a été victime d’un acharnement sans précédent de la part du défunt Ahmed Gaid Salah et du régime Bouteflika. Depuis 2016, la justice algérienne a toujours refusé plusieurs demandes de mise en liberté déposées par ses avocats en raison de l’état de santé de ce général emblématique de l’ex-DRS.

 

Le général Hassan avait dirigé le Service de coordination opérationnelle et de renseignement antiterroriste (Scorat), une unité d’élite des services secrets algérien qui avait été rattachée en été 2015 à l’état-major de l’armée. Totalement inconnu du grand public, encore plus mystérieux que le célèbre général Toufik patron du DRS, le général Hassan avait été nommé au Scorat sur décret présidentiel non publiable lors de sa création, en 2006.

Selon nos sources, l’Etat-Major de l’ANP sous la coupe d’Ahmed Gaid Salah, avait reproché à l’époque au général Hassan d’avoir transporté des armes sensibles à l’extrême sud du pays vers la frontières malienne sans informer au préalable les autorités militaires de la 6e région militaire. L’usage de ces armes a suscité pendant longtemps la controverse et Said Bouteflika avait confié à ses proches en 2016 que le général Hassan envisageait « d’assassiner le Président Abdelaziz Bouteflika » ! Une théorie qui n’a jamais été étayée par de quelconques faits palpables et concrets.

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