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jeudi, avril 25, 2024

Le général Abderrahmane Arrar bientôt limogé à cause de son implication dans plusieurs de scandales de corruption

Un nouveau coup de théâtre à Alger. La gendarmerie nationale devra changer de patron encore une fois à la suite d’un nouveau scandale qui va ébranler directement son patron, le général Abderrahmane Arar. Ce dernier sera limogé dans les jours à venir, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes. Le patron de la gendarmerie nationale devra être remplacé dans ses fonctions dans les jours à venir, a-t-on encore appris auprès de nos sources. 

Le général Abderrahmane Arrar paie ainsi sa proximité avec de nombreuses personnalités sulfureuses qui sont impliquées dans de grosses affaires de corruption à l’image du député milliardaire Abdelmalek Sahraoui, l’oligarque originaire de la wilaya de Mascara qui avait bâti une fortune estimée à près de 1 milliard de dollars durant le long règne d’Abdelaziz Bouteflika grâce à ses réseaux avec l’ex-ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, et l’ancien Premier-ministre, Abdelmalek Sellal.

A la suite de la chute des Bouteflika, le milliardaire Abdelmalek Sahraoui a été longtemps à l’abri des poursuites judiciaires et enquêtes sécuritaires grâce à la protection qui lui a été offerte par le commandant de la gendarmerie nationale, Abderrahmane Arrar. Ce dernier est très intime avec Abdelmalek Sahraoui. Preuve en est, comme il avait été révélé par Algérie Part, le fils d’Abderrahmane Arrar et le milliardaire Abdelmalek Sahraoui sont associés dans l’exploitation d’une carrière et une minoterie privée à l’ouest du pays.

Au mois de mars dernier, Abderrahmane Arrar et ses plus proches collaborateurs notamment à la brigade de la gendarmerie de Chéraga ont orchestré une inédite machination pour interpeller plusieurs personnes hostiles à Abdelmalek Sahraoui. Ces personnes ont été ensuite placées en détention de la manière la plus brutale par le tribunal de Chéraga avec la complicité du Procureur près le Tribunal de Chéraga à Alger qui avait joué le rôle du véritable cerveau d’une opération destinée à éliminer les adversaires d’Abdelmalek Sahraoui tout en lui offrant l’incroyable posture de « victime » d’un réseau de chantage. Le ridicule ne tue pas et la vérité a fini par éclater puisque plusieurs de ces personnes injustement incarcérées ont été remises en liberté au début du mois de juillet. Et ces pratiques scandaleuses ont fini par placer Abderrahmane Arrar sur un siège éjectable. Comme quoi, plus aucun haut responsable de l’Etat algérien ne peut s’abriter derrière une mythique éternelle puissance…

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