8.9 C
Alger
mercredi, avril 24, 2024

Le dinar algérien va perdre encore jusqu’à 21 % de sa valeur : le régime algérien prépare une terrible dévaluation d’ici 2023

Très mauvaise nouvelle pour les consommateurs et les salariés algériens. Le régime algérien a décidé de lancer une très grosse et terrifiante opération de dévaluation de la monnaie nationale dinar algérien. En effet, la monnaie nationale va perdre de 10 jusqu’à 20 % face au dollar américain à partir de 2021 jusqu’à 2023 ! C’est une décision officielle qui vient d’être annoncée au projet de loi de finances 2021 qui a été dévoilé aujourd’hui lundi 19 octobre par le gouvernement algérien devant les membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN). 

L’exposé préparé par le ministère des Finances annonce clairement que le  Projet de Loi de Finances 2021 (PLF) 2021 prévoit un recul des cours de change du Dinars algérien (DA) contre le dollar américain (USD), où la moyenne annuelle devra atteindre 142,20 Da/USD en 2021, 149,31 DA/USD en 2022 et 156,78 Da/USD en 2023. Un dollar US en octobre 2020 128,87 Da. Cela signifie que le dinar algérien va perdre plus de 10,33 % en 2021, ensuite 15,77 % en 2021 et enfin encore 21,21 % en 2023. C’est une véritable saignée et une chute brutale du dinar algérien qui subira ainsi la même dévaluation face à l’euro.

L’impact sur l’économie algérienne sera déterminant et décisif. A travers cette mesure radicale, le régime algérien espère accroire artificiellement les réserves budgétaires en dinar lorsqu’il devra convertir les recettes des exportations des hydrocarbures en devises pour financer les institutions de l’Etat et renflouer les caisses du Trésor Public avec lesquelles il pourra financer les budgets de fonctionnements et payer ainsi les salaires des fonctionnaires ainsi que les éléments de services de sécurité comme les policiers ou les gendarmes.

Faute de croissance économique, de création de richesses et d’une économie productive, l’Etat algérien va gonfler artificiellement les recettes fiscales du Trésor Public pour pouvoir financer également les transferts sociaux et tentent de ralentir les importations en les rendant excessivement chers et inaccessibles.

Cependant, le régime algérien ignore que la dévaluation va créer une la hausse des prix des produits de large de consommation en provoquant une chute du pouvoir d’achat surtout lorsqu’on sait que la majorité des produits consommés par les Algériens et Algériennes sont importés depuis l’étranger faute d’une production nationale digne de ce nom. Cette augmentation des prix des produits importés risque d’entraîner dans certains secteurs certaines hausses de prix qui, en se répercutant de proche en proche, pourraient conduire à une inflation galopante provoquant au final une cherté de la vie qui va étouffer définitivement les plus fragiles des Algériens au risque de mettre en péril la stabilité sociale du pays.

 

dernières nouvelles
Actualités

5 تعليقات

  1. Salam alaykoum
    Le President est dans sa logique en gardant le meme cap celui de ne pas emprunter et surtout presenter l’Algerie comme un mendiant.
    Vous pouvez par exemple lui suggerer des idees.
    Comment rappatrier l’Algent vole de ISSABA.??
    Ou bien tracer des schemas strategiques pour le developpent de notre agriculture??
    Au lieu de cela vous restez dans une critique non constructive.
    Cependant je reste un de vos lecteurs admiratifs quand vous apportez sur la table des faits reels comme certains de vos articles.
    Alors a mon Avis. Cet article aurait du ecrit comme une information quand va certainement la trouver dans d’autres cannaux d’informations mais sans aucun rayon de critiques mal structure.
    K.M from London

    • Votre article est toujours comme a l’habitude nous dévoile un avenir sombre pour l’Algérie mais sachez que les algériens sont contient , ils son contient aussi après avoir démentele le troupeau traître et voleurs des richesses du pays et malheureusement le covid par dessus le marché.ce pendant les temps sont durs pour tout le monde et certainement moins dure pour l’Algérie qui contrairement ne fonctionne pas avec des dettes capitaliste.
      Que l’on possède de bon ou mauvais gouvernant la situation de l’Algérie sera toujours difficile pour la simple raison que l’on a beaucoup d’ennemis qui font tout pour nous mettre des bâtons dans les roues.
      La peur et la jalousie les hante car ils save que l’Algérie a toute les potentialités pour être le premier pays du continent.
      La donne changera et pour le moment toute la population mange et s’habille mieux que toute autre pays africains.
      La tâche est difficile mais bon courage monsieur le Président teboune.

      • Vous n’avez jamais rien dit de bon sur l’Algerie. A par la critique vous n’avez rien à proposer au peuple algérien. Vous passez votre temps et comme tous les haineux envers ce pays, ses dirigeants et son peuple à brosser des tableaux sombres pour l’avenir de cette nation et de son peuple qui reste une particularité et une exception dans cette Afrique dont la situation globale des pays qui la composent sont loin d’être une Algérie.
        Arrêtez de passer votre temps et comme pour tous ses détracteurs à comparer l’état de l’Algerie à celui d’un pays européen. Là est toute la mauvaise foi des gens malhonnêtes aux pensées destructrices. Passez -vous votre temps à dénigrer et à critiquer un boxeur poids léger et/ou plume à se trouver dans l’incapacité de faire face à un poids lourds ?
        Honte à toutes vos analyses que je trouve nullement pertinentes mais plutôt lâches et au-dessous de la ceinture pour tous les coups que vous portez à cette Algérie et son peuple qui a toujours été avant-gardiste dans les combats sociétales et idéologiques que beaucoup en Afrique finissent par imiter ou tenter d’en faire les leurs ultérieurement auprès les avoir bien critiqués, méprisés et sous-estimés comme les anomalies de votre acabit.

    • Pour aider au développement de l’économie comme vous dites monsieur, il y a d’autres solutions plus simples, comme l’augmentation des droits de douane, car dévalue la monnaie nationale augmentera aussi les prix des produits locaux, car le prix de la matière première reviendrait plus chère.