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vendredi, mars 29, 2024

L’Afrique du Sud ouvre ses frontières et l’Algérie continue d’entretenir le flou

Si l’Algérie continue toujours de fermer ses frontières en autorisant seulement les vols de rapatriement, ailleurs en Afrique les gouvernements ont commencé à rouvrir leurs frontières en mettant en place des dispositifs sanitaires soigneusement étudiés pour protéger la santé publique. 

Ainsi, le pays africain le plus infecté par la COVID-19 avec plus de 676 mille personnes contaminées et près de 17 mille décès, a surmonté ses angoisses et améliorer ses mesures préventives pour ouvrir ses frontières et reprendre une vie normale. En effet, depuis le jeudi 1er octobre, les frontières sud-africaines s’ouvrent à nouveau à tous les autres pays africains. Après six mois de fermeture, en raison de la pandémie du Covid-19.

Restée barricadée derrière ses frontières demeurées résolument fermées depuis fin mars, l’Afrique du Sud a enfin décidé d’ouvrir à nouveau son territoire à tous les autres pays africains, à partir de ce jeudi. Ainsi, les trois principaux aéroports du pays à savoir : ceux du Cap, de Durban et de Johannesburg, reprendront plein service. De même, certaines frontières terrestres seront rouvertes. Mais la vigilance reste de mise. Tous les voyageurs désirant se rendre en Afrique du Sud devront présenter un test au Coronavirus négatif effectué moins de 72 heures avant leur départ.

En revanche, les touristes d’une cinquante de pays où le taux d’infection au Covid-19 demeure élevé ne sont toujours pas autorisés à entrer sur le territoire sud-africain. Au nombre de ces pays figurent le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, la Russie et la France. Là-dessus, Naledi Pandor, ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, donne quelques précisions : « Les touristes en provenance de pays à haut risque ne seront pas autorisés à entrer en Afrique du Sud. Seules les personnes titulaires d’un visa de haute compétence, qui sont des investisseurs dans l’économie sud-africaine, seront autorisées à entrer si elles viennent d’un pays à haut risque, ou les diplomates, comme c’est le cas actuellement ».

L’Afrique du Sud a rouvert ses frontières pour relancer son économie et en finir avec cette récession économique qui menace des millions d’emplois dans ce pays. L’exemple sud-africain prouve ainsi qu’il est possible de concilier préservation de la santé publique avec l’interêt économique. Ce consensus, l’Algérie peine encore à l’obtenir et demeure fermée au reste du monde bloquant ainsi des millions d’Algériens de la diaspora et mettant au point mort les échanges extérieurs du pays.

Plusieurs pays africains ont ouvert leurs frontières depuis le 1er août dernier à l’image de la Côte d’Ivoire qui a été l’un des premiers pays africains à annoncer la reprise de ses vols internationaux après plus de trois mois de suspension. Un « formulaire de déclaration de santé » dûment rempli doit être soumis avant le départ.

Au Sénégal voisin, la situation s’est peu à peu éclaircie. Alors que le président Macky Sall avait annoncé le 29 juin la réouverture des frontières aériennes du Sénégal « à partir du 15 juillet », le ministère du Tourisme et du Transport aérien a rétropédalé deux jours plus tard, déclarant que le pays allait « appliquer le principe de réciprocité à tous les États ayant pris des mesures à son encontre ». Un revirement dû à « la décision de l’UE de bannir le Sénégal de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace ». Si les vols ont bel et bien repris, certains ressortissants ne sont pas autorisés à entrer dans le pays.

L’Algérie reste, malheureusement, à la traine de ces pays africains et n’a encore envisagé aucun plan d’action pour s’ouvrir au reste du monde et de revivre économiquement tout en prenant les précautions sanitaires nécessaires. Face à cette situation très frustrante, les appels à la mobilisation se multiplient à l’étranger. Preuve en est, demain samedi, un rassemblement sera organisé par les membres de la diaspora algérienne à Paris devant le siège du consulat général d’Algérie. Le mot d’ordre est d’une clarté limpide : « ouvrez les frontières ! »

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1 تعليق

  1. Si le gouvernement ouvre les frontières et les contaminations explosent, vous lui tombez dessus pour l’accuser d’incompétent qui prend des risques et qui ne protège pas la santé des Algériens.
    Tous les pays qui ont ouvert le ciel enregistrent une explosions de cas.
    Que peut faire le gouvernement face à des gens comme vous qui ne sont jamais content.
    Pour ta part, tu veux juste contredire l’Algérie. Si l’Algérie dit que le ciel est bleu, toi tu dirais qu’il est rouge.
    Tu n’es pas crédible, tu verses dans la haine de soi, tu te détestes en tant qu’Algérien. D’ailleurs en France, tu dis que tu es Algérien ou autre chose ?