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mardi, avril 23, 2024

La répression et l’oppression ont mené 8 femmes algériennes en prison pour leurs convictions et opinions politiques

La répression et l’oppression menées durement par le régime algérien  depuis plusieurs mois contre les activistes du Hirak, le mouvement de protestation populaire et pacifique, ou les acteurs les plus engagés de l’opposition algérienne a permis l’emprisonnement d’au moins 8 femmes algériennes qui croupissent dans les geôles en raison de leurs convictions et opinions politiques. 

Oui, pas moins de 8 femmes algériennes ont été incarcérées pour leurs opinions ou activités politiques pacifiques, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources judiciaires et sécuritaires. Hier dimanche 6 février, l’Algérie a enregistré l’incarcération de la 8e activiste pacifique. Il s’agit de Lilia Mekad qui a été incarcérée par le tribunal de Tizi-Ouzou après avoir été inculpée de… terrorisme ! Cette activiste avait été placée en garde-à-vue au niveau d’une brigade de la Gendarmerie Nationale pendant pas moins de 7 jours et elle a été traitée réellement comme une « terroriste » alors qu’elle n’a fait qu’exprimer notamment sur les réseaux sociaux ses opinions politiques hostiles au régime algérien.

Cette jeune enseignante au collège a rejoint ainsi en prison les 7 autres femmes algériennes incarcérées pour divers délits politiques. Tout comme Dalila Touat ou Fatiha Daoudi ainsi Moufida Khorchi et Fatma Boudouda, incarcérées depuis le 27 mai 2021, Lilia Mekad est devenue une autre détenue politique. Le triste  sort de cette algérienne assoiffée de liberté nous rappelle celui de Karima NaÏt Sid, coprésidente du congrès mondial Amazigh, incarcérée depuis août 2021. Elle est poursuivie dans au moins trois affaires “en lien avec le président du mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehheni”.

Récemment, c’était l’incarcération arbitraire de Wissem Sifouane, âgée d’à peine 24 ans, qui avait ému l’Algérie. Placée sous mandat de dépôt le 17 janvier dernier  par le magistrat instructeur près le tribunal de Bouira, pour “des publications sur sa page Facebook”, la jeune Wissem a été considérée également par la justice algérienne comme « une potentielle terroriste ». Cette activiste avait été interpellée le 12 janvier dernier pour être placée en garde-à-vue durant plus de… 6 jours afin d’être interrogée à propos de ses publications sur Facebook et ses relations avec le « MAK », le mouvement politique partisan d’une Indépendance de la Kabylie classé comme terroriste par les autorités algériennes.

Selon diverses sources judiciaires et sécuritaires, au moins 18 femmes algériennes ont été incarcérées par les autorités algériennes depuis le début des marches pacifiques du Hirak en février 2019. Certaines de ces femmes ont été remises en liberté alors que d’autres « séjournent » encore en prison. « Un Collectif des Femmes Libres du Hirak » a été créé en Algérie pour tenter de résister à cette persécution et attirer l’attention des médias sur les injustices subies par les femmes algériennes harcelées et incarcérées pour leurs opinions politiques.

« Megari Affaf ,Bahria Hakima ,Fatiha Briki ,Nadia Boudouda ,Nawel Laib,Rima Zaidi, Kherchi Moufida ,Sara Ladoul sont des femmes courageuses et vaillantes ,elles sont mères ou chargées de familles. Les tenants du pouvoir les ont jetées en prison arbitrairement, pour les séparer de leurs enfants, de leurs proches et semer la terreur au sein de paisibles familles », avait dénoncé ce collectif le 28 juin 2021. Décidément, la situation des militantes algériennes ne fait qu’empirer depuis le début de cette année 2022 puisque la politique de la terreur est toujours maintenue à l’encontre des militantes engagées en faveur du changement pacifique.

 

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8 تعليقات

  1. La junte ne tolère que le modèle « naïma salhi » pour les femmes ;
    et celui de « bensdira » pour les hommes. Et pi ci tout !
    Le clan de la junte qui vit dans une bulle, au dessus de la mêlée,
    est persuadé que l’Algérie est un paradis ! Mais rien que pour eux.
    Ils ne s’embarrassent pas de savoir s’il y a des harragas, des pauvres,
    des malades et des privés de liberté et, j’en passe…
    Du moment que pour eux ça roule ma poule, c’est l’essentiel !
    Inal li ma ihabnach !

  2. TEBBOUNE et CHENGRIHA ont pris le flambeau des 2 pères de L’ALGERIE .
    Longue vie à Boumedienne et son frére de combat Bouteflika , les pères du pays depuis sa création en 1962, qui ont instauré les solides bases de l’Algérie , en éliminant les traitres ( comme Chaabani et autres) et en donnant le plein pouvoir aux glorieux militaires compatriotes (comme Belkhir et Nezzar) , et longue vie aussi aux 6 millions 532 302 des chouhadas , plus que les viétnamiens .