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jeudi, avril 25, 2024

La ligue française des Droits de l’Homme et plusieurs autres organisations crient haut et fort : « Non au renvoi en Algérie de Mohamed Benhalima ! »

La Ligue française des Droits de l’Homme (LDH) qui milite et active pour la protection des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques depuis 1898, a signé jeudi 17 février avec plusieurs organisations politiques ou syndicales un appel en faveur de l’activiste Mohamed Benhalima menacé d’expulsion en France. 

« Lanceur d’alerte et exilé politique algérien, Mohamed Benhalima a été arrêté le 27 janvier 2022. Interrogé par la police française, le sous-officier algérien a été placé sous contrôle judiciaire strict. Il est menacé aujourd’hui d’expulsion vers l’Algérie, un pays où il risque les pires sévices de la part d’un régime pour lequel les droits de l’Homme n’ont aucune signification », précise cet appel signé par la LDH et plusieurs autres collectifs ou organisations militant en faveur des droits civiques et des Droits de l’Homme.

« Sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par le régime algérien pour « adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle », cet ancien caporal-chef de l’armée de terre algérienne avait demandé asile, sans succès en Espagne où il avait été pris en charge par Amnesty International », rappelle encore cet appel lequel met en exergue le parcours difficile et très périlleux de l’activiste algérien qui craint beaucoup pour sa vie s’il finir par se retrouver à la portée du régime algérien.

« Se sentant menacé à la suite de l’expulsion par le ministère de l’Intérieur espagnol d’un autre opposant issu des rangs de la gendarmerie, Mohamed Abdallah, le 22 aout 2021, Mohamed Benhalima a illégalement quitté l’Espagne en janvier pour se réfugier en France. S’il était reconduit en Espagne, il pourrait lui aussi être renvoyé vers l’Algérie », signe et persiste cet appel qui réclame aux autorités françaises de réétudier le dossier de Mohamed Benhalima pour lui permettre de se réfugier officiellement en France et de bénéficier de la protection internationale conformément aux dispositions de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés.

 

« Si Mohamed Benhalima devait être livré aux autorités algériennes, il est plus que probable qu’il subirait les pires formes de tortures systématiquement pratiquées par la police politique du pays.Nous, organisations de la diaspora algérienne en France et militants des droits humains, refusons qu’il subisse le même sort que son collègue Mohamed Abdallah, incarcéré aujourd’hui dans la prison de Blida où il subit les pires atrocités, et demandons aux autorités françaises d’assurer sa protection face à cette menace réelle qui pèse sur lui », conclut enfin cet appel signé par la LDH, mais également par FreeAlgeria (fédération de plusieurs collectifs d’Algériens de la diaspora), CFDA (Collectif des Familles de Disparus en Algérie), SNAPAP (Syndicat National autonome des personnels de l’administration publique), CGATA (Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie), Riposte Internationale et ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie).

 

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