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mardi, avril 16, 2024

La fraude et l’évasion fiscale ont fait perdre à l’Algérie plus de 467 millions de dollars en 2020

L’Algérie perd un total de 476,57 Millions de dollars US en termes de recettes fiscales et se classe, en 2021, au top 10 des pays africains  les plus touchés par ces pertes provoquées essentiellement par la fraude et l’évasion fiscale. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la justice fiscale dans le monde, réalisé par l’ONG britannique Tax Justice Network.

L’Algérie a fait son entrée, cette année, dans le top 10 africain des pays touchés par ces pertes, après l’Egypte, le Tchad, le Nigeria, le Maroc, Kenya ou Congo et l’Afrique du sud. Notons que ce dernier pays est la première victime en Afrique  de la fraude fiscale avec des pertes de recettes atteignant 3,5 milliards $, selon l’édition 2021 du rapport. Ce document a dévoilé des résultats galvanisants sur le montant perdu annuellement à cause des « abus fiscaux mondiaux commis par des sociétés multinationales et des particuliers fortunés».

Environ 483 milliards $ est le montant des pertes mesurées par an, selon l’ONG britannique qui signale que cette somme suffit pour vacciner la population mondiale contre la Covid-19 plus de trois fois. « Même aux prix abusifs actuels des vaccins, les montants perdus en une seule année en raison des abus fiscaux transfrontaliers auraient permis de couvrir plus de trois fois le coût d’un schéma vaccinal complet pour l’ensemble de la population mondiale », a précisé le rapport.

D’après les principales conclusions dudit rapport, « le petit club de pays riches ayant un contrôle de facto sur les règles fiscales mondiales » est « responsable » de la majorité de ces pertes subies par le reste du monde, ainsi que les pays à faible revenu, qui sont les plus durement touchés par les abus fiscaux.

 

 

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9 تعليقات

  1. Larbi : Tu es obsédé par la France ! Tu n’es plus dans le coup ! Ce n’est pas la France ni les banques françaises, il y a trop de réglementation !
    L’argent se trouvent dans des sociétés anonymes off-shore ! C’est par l’intermédiaire de sociétés financières établies dans des pays qui sont des paradis fiscaux et que les règles sont Obscures : la Suisse, Bahamas, Dubaï, Bahrein, les iles Caïmans, Gibraltar, Vanuatu, Panama, …

    Ce n’est pas un hasard que Belkesir a pris la nationalité du Vanuatu !

    Source : Panama Papers, Pandora papers !

  2. @Low Ji, Fils de pute de raciste et colonialiste francais de merde, ce n’est pas une obsession comme ont les racistes et colonialistes francais qui detournent les richesses des peuples et pays d’Afrique et des iles du pacifique et atlantique.

    C’est des faits, fils de pute de racistes et colonialiste francais de merde. Il n’y a qu’a repertorier les fils de pute francophile Africains qui sont dans « les commandes » de leurs etats ou etaient, bien sur Algeriens inclus, qui ont des comptes en banque en France et des biens alors qu’ils/elles n’ont ni travailles, ni fonctions reels ou fictifs. Fils de pute de raciste et colonialiste francais de merde comme tous les dirigeants francais qui aiment voire les autres peuples sous developper et arriere’.

  3. Avant de mettre en cause la France et tous les « Fils de pute de racistes et colonialistes francais de merde », il serait bon de s’intéresser à notre législation concernant la lutte contre la corruption.

    Nous disposons donc en Algérie d’une association de lutte contre la corruption l’AACC (Association algérienne de lutte contre la corruption) dont le Président se nomme M. Djilali Hadjadj.
    Il y a quelques jours, ce monsieur a été interviewé par le journaliste Nouri Nesrouche.

    A la question:
    —Houda Feraoun, Haddad, les Kouninef ou encore Abdelmalek Sellal ont été jugés dans des affaires de corruption et écopé de sanctions pour le moins clémentes, alors que les préjudices moraux et financiers ont déstabilisé l’Etat et le peuple algériens. Comment expliquer ces jugements ?

    Réponse de M. Nesrouche:
    Nombre d’Algériens se sont interrogés sur la «légèreté» de ces peines, d’une part au regard des délits pour lesquels ces agents publics ont été reconnus coupables (corruption, dilapidation de deniers publics, octroi d’indus privilèges et abus de fonction) et d’autre part à la lecture de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, loi qui sert de référence législative aux juges chargés de fixer les peines.
    Cette mansuétude a bénéficié par ricochet aux co-inculpés issus du secteur privé, alors que pour ces derniers, l’enrichissement illicite est caractérisé ; légèreté qui s’est traduite aussi pour tous les condamnés par des amendes dont le montant est symbolique alors que le préjudice financier est pharaonique.
    Pour apprécier cette «clémence» qui ne dit pas son nom, citons juste deux articles de la loi évoquée plus haut. Le 48 à propos «des circonstances aggravantes» stipule que «si l’auteur d’une ou de plusieurs infractions prévues par la présente loi est magistrat, fonctionnaire exerçant une fonction supérieure de l’Etat, officier public, membre de l’organe, officier, agent de la police judiciaire ou ayant des prérogatives de police judiciaire ou greffier, il encourt une peine d’emprisonnement de dix (10) à vingt (20) ans assortie de la même amende prévue pour l’infraction commise».
    Là, les peines (prison et amende) sont conséquentes ! Et mieux encore, l’article 50 va plus loin et ordonne au titre des peines complémentaires qu’en cas de condamnation pour une ou plusieurs infractions, la juridiction peut prononcer une ou plusieurs peines complémentaires prévues par le code pénal. Visiblement, dans les scandales que vous énumérez dans votre question, les juges ont zappé l’article 50 !
    Ce qui revient à dire que notre justice n’applique même pas la loi algérienne. Et que les juges algériens de ce fait se rendent complices de ces actes de corruption.

    A cette seconde question du journaliste;
    —Votre association a longuement milité pour l’abrogation de cette loi qui ne sert pas la justice et les intérêts des Algériens face au fléau de la corruption. Vous vous attendiez à ce que les autorités politiques actuelles prolongent la vie de cette loi ? Comment expliquer ce choix politique ?

    M. N. répond:
    Effectivement, nous n’avons cessé de dénoncer les insuffisances de cette loi de 2006, surtout qu’elle est le résultat de la transposition en droit interne de la Convention des Nations unies de 2003 contre la corruption, ratifiée par l’Algérie en 2004.
    Cette transposition – volontairement de mauvaise qualité – a été un moyen pour la «îssaba» en place de s’autoprotéger, d’autant plus que cela correspondait à une période où la grande corruption devenait florissante, dopée par l’argent du pétrole à ne plus savoir qu’en faire et où la «nomenklatura» au sein du pouvoir et à sa périphérie accouchait d’une oligarchie sans frontières.
    Et dire que le pouvoir avait réussi dans un premier temps à faire croire à la communauté internationale de sa volonté politique de lutter contre la corruption!
    Quant à l’équipe qui est actuellement au pouvoir, on n’en attendait pas grand-chose en matière de lutte contre la corruption et, malheureusement, les faits nous ont donné raison : nous aurions souhaité nous tromper !
    A titre d’exemple, qu’est-ce qui empêche l’Exécutif en place, parallèlement à sa «mini opération mains propres», de légiférer par ordonnance pour modifier cette loi scélérate de février 2006 ? Qu’est-ce qui l’empêche – par simple décret présidentiel – de permettre enfin à l’Algérie de disposer d’un code des marchés publics conforme aux standards universels, à l’image de ce que lui a proposé l’OCDE il y a quelques années.

    Après deux autres questions concernant les représailles systématiques contre les citoyens algériens lanceurs d’alerte contre la corruption et dont souvent l’emprisonnement et les condamnations arbitraires sont le «prix» à payer, ainsi que le vide voulu par le législateur et l’Exécutif concernant l’obligation législative de publier au Journal officiel les déclarations de patrimoine des agents de la haute fonction publique et des parlementaires, et ce, dans les deux mois suivant leur élection ou leur prise de fonction. Cette obligation n’est pas respectée depuis 15 ans, et ça continue !

    M. N. conclut:
    La lutte contre la corruption est avant tout politique.
    Information, transparence, contrôle, réforme, participation populaire, citoyenneté sont les maîtres mots d’une avancée nécessaire qui se déclinerait en libertés à conquérir, en responsabilités à prendre, en ouverture du pouvoir à d’autres secteurs de la société.

    Pour les »Fils de pute de racistes et colonialistes francais de merde », on peut leur conseiller de suivre le procès d’une personne championne de la corruption en Algérie.

    Puissant et bien introduit, le lobby chinois en Algérie permet à quelques groupes de dominer le marché algérien. Des acteurs politiques et affairistes très influents activent pour conclure des affaires juteuses avec les partenaires chinois. Le porte-parole le plus connu et influent de ce lobby s’appelle Hamid Melzi. L’influent patron de la Résidence d’Etat du Club des Pins était le principal intermédiaire des boites chinoises en quête de contrat juteux en Algérie.

    Le procès de l’ancien directeur général de la résidence d’Etat “Sahel”, Hamid Melzi, a été programmé pour le 28 novembre prochain, par le juge du pôle pénal de la Cour d’Alger.

    Hamid Melzi est placé sous mandat de dépôt depuis mai 2019. Il est poursuivi, au même titre que les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. Ainsi que vingt-quatre (24)cadres. Et ce, pour abus de fonction volontaire à l’effet d’accorder d’indus privilèges en violation des lois et réglementations. Outre la conclusion de contrats en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur pour attribution d’avantages injustifiés à autrui…
    Bref un citoyen bien de chez nous!

  4. Un ex-premier ministre a déclaré au début des années 80 que les détournements due à l’industrie industrialisante étaient de 26 milliards de dollars, ont n’ajoutent pas à cela les 10% de facto pour chaque produits de large consommation importé par les Onaco, Sogedia, etc.

    Toutes cette corruption de 1962 à Abdelhamid Brahimi puis aux programmes PAP inititie’ par Chadli/Larbi Belkheir à la libéralisation de l’économie à partir de 1990 par les généraux pour les généraux et leurs rejetons et protégés.

    Il va de soit que la situation n’a pas changé et que sans une démocratie réelle, la justice reste un instrument de vengeance qui prononce des verdicts au noms des généraux contre d’autres et non au nom du peuple!

    Ca reste que la France est un pays de fils de pute racistes et colonialistes de merde qui couvrent, aident les assassins, voleurs, violeurs, corrompus et génocidaires qui acceptent de placer le butins chez elle.

  5. @Low ji, Fils de pute raciste et colonialiste francais de merde, relis pour apprendre ce qui n’est pas dans les capacite’ des fils de pute racistes et colonialiste francais:

    Un ex-premier ministre a déclaré au début des années 80 que les détournements due à l’industrie industrialisante étaient de 26 milliards de dollars, ont n’ajoutent pas à cela les 10% de facto pour chaque produits de large consommation importé par les Onaco, Sogedia, etc.

    Toutes cette corruption de 1962 à Abdelhamid Brahimi puis aux programmes PAP inititie’ par Chadli/Larbi Belkheir à la libéralisation de l’économie à partir de 1990 par les généraux pour les généraux et leurs rejetons et protégés.

    Il va de soit que la situation n’a pas changé et que sans une démocratie réelle, la justice reste un instrument de vengeance qui prononce des verdicts au noms des généraux contre d’autres et non au nom du peuple!

    Ca reste que la France est un pays de fils de pute racistes et colonialistes de merde qui couvrent, aident les assassins, voleurs, violeurs, corrompus et génocidaires qui acceptent de placer le butins chez elle.

  6. “Le monde formé des (quatre) éléments et ce qu’il renferme sont sujet à la corruption tant dans leurs essence que dans leurs accident; aussi les choses et les êtres des diverses classes, tel que les minéraux, les plantes et tous les animaux, y compris l’homme, changent et se corrompent à vue d’œil.
    Dixit Ibn Khaldoum dans les Les prolégomènes .

    Les « fils de pute racistes et colonialistes de merde » qu’ils soient algériens, zoulous ou français n’en sont pas moins tous des victimes de la corruption. La corruption comme le racisme, l’intelligence ou la mort n’a pas de patrie ni de nationalité. Elle est comme la connerie, parfaitement répartie sur toute la surface de la Terre et essentiellement dans la fratrie des humains. Et cela depuis les temps anciens comme l’a noté Ibn Khadoum en son temps.

    Aussi, il serait souhaitable que les peuples abandonnent leurs lunettes nationalistes que des systèmes éducatifs dévoyés leur ont imposées depuis leur petite enfance; ou que des systèmes de gouvernance répressifs ont complètement anesthésié dans leur vie d’adultes.
    Nous, le petit peuple qui survivons avec les miettes que ces prédateurs internationaux veulent bien nous laisser, nous devons être solidaires car ce sont leurs prédations nous qui appauvrissent tous, sans exception.
    Et si notre nation se trouve dans la situation actuelle, c’est bien la corruption doublée de l’incompétence qui en sont les causes.

    Il ne sert à rien de fermer les yeux, sous prétexte de patriotisme, sur les nombreuses plaintes étouffées et dissimulées pendant des années par les magistrats algériens à la suite des interventions politiques intempestives en faveur d’Anis Rahmani et de ses complices, par exemple.

    Pourquoi ignorer délibérément que l’Algérie pourrait facilement obtenir la liste de ses ressortissants ayant ouvert des comptes bancaires dans des pays adhérant à la Gafi, un organisme de lutte contre le blanchiment d’argent dépendant de l’OCDE, alors qu’ » elle ne le veut pas « .

    L’OCDE a mis en place une convention permettant l’échange d’informations sur les comptes bancaires ouverts  » même dans les paradis fiscaux « , qui a été ratifiée par plus de 160 pays,  » sauf l’Algérie « . A noter que si cette dernière venait à ratifier cette convention, le gouvernement suisse, par exemple, serait obligé de lui fournir la liste des comptes ouverts par tous les ressortissants algériens.

    Tous les rapports internationaux se référant à la corruption citent notre pays. Tout le monde savait, à une certaine époque, au niveau des managers d’entreprise étrangers qu’investir en Algérie impliquait —obligatoirement— de « graisser la patte » à celui ou à ceux qui lui permettaient de s’installer ici. Et les Chinois l’ont particulièrement compris.

    Simple conclusion pour paraphraser Ferhat Abbas qui disait: On a modernisé l’Algérie. […] Les résultats satisferaient les plus difficiles. On n’a omis qu’une chose essentielle : moderniser ses habitants. Et on est arrivé ainsi à un anachronisme frappant. Sur une terre riche en ressources humaines et économiques, vivent quarante millions qui attendent des autres ce qu’ils pourraient faire eux-mêmes.

  7. L’essentiel est :

    Si j’avais le « choix » d’être truandé, volé, spolié par un brillant escroc qui aurait déployé des « trésors d’inventivité » et celui d’être arnaqué par un « général » bedonnant, inculte, cacochyme, sale et méchant. . . .

    Volé pour volé, je n’hésite pas une seconde !

    Je choisis le brillant escroc !

    Mais, hélas , dans notre misérable pays pays, nous avons droit à la double peine : Etre volé et par des bestiaux de bas étage !