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samedi, avril 20, 2024

La COVID-19, le plus gros choc de l’histoire du secteur pétrolier et gazier

La COVID-19 est sans aucun doute le plus gros choc de l’histoire du secteur pétrolier et gazier ; L’effondrement de la demande a fait disparaître des investissements de 690 milliards de dollars ; L’impact de la transition énergétique sur les perspectives de demande à long terme met en évidence les perspectives d’allocation du capital et de décision dans le temps présent ; Pour en savoir plus, téléchargez l’Africa Energy Outlook 2021 sur https://EnergyChamber.org/. Mobilisez-vous avec nous sur les réseaux sociaux en utilisant #ChamberNews #ChamberEnergyOutlook2021.

2020 a probablement défié l’industrie des hydrocarbures comme aucune autre année ne l’avait jamais encore fait. Une croissance relativement stable de la demande de liquides a en effet été observée au cours des 20 dernières années. Même pendant la crise financière de 2008 et 2009, la demande dans son ensemble a été très résiliente. Cependant, en 2020, la demande devrait actuellement être d’environ 10 millions de barils de liquides de moins par jour que les attentes pré-COVID-19.

Cette différence cette année est d’autant plus extrême que l’essentiel de cette réduction s’est produit lors des confinements généralisés au deuxième trimestre pour enrayer l’épidémie de coronavirus.

Un changement aussi radical de la demande a créé des ondes de choc sur les marchés en exerçant une énorme pression négative sur les prix. Plus particulièrement, le prix de référence de West Texas Intermediary a même fini par se négocier à des niveaux négatifs car il n’y avait tout simplement pas la possibilité de stocker plus de pétrole. Les forces du marché ont donc conduit à des fermetures généralisées de la production en Amérique du Nord ainsi qu’à un accord de l’Opep pour réduire la production d’environ 10 millions de barils par jour.

Certes, les marchés pétroliers se sont désormais rééquilibrés, mais la COVID-19 a déclenché une importante révision négative à court terme des anticipations des prix du pétrole. Les perspectives à moyen et long terme indiquent, elles, toujours un prix au moins au dessus des 50 $ / bbl sur l’hypothèse qu’une solution sera trouvée à la pandémie, poussant l’activité économique mondiale vers les niveaux pré-COVID-19.

En raison de la baisse des revenus, les différents opérateurs dans le monde ont également considérablement réduit leurs perspectives d’investissement. La réduction combinée pour 2020 à 2025 du CAPEX global pour le segment amont est de 690 milliards de dollars par rapport à l’attente initiale de février 2020 avant que la COVID-19 ne soit déclarée pandémie. La réduction est frontale, ce qui signifie que c’est en 2020 et 2021 que l’on devrait s’attendre à voir les changements les plus importants avec des dépenses inférieures de près de 30% aux attentes pré-COVID-19.

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