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mercredi, avril 24, 2024

Khelifa Ounissi, le patron de la police algérienne, officiellement limogé

Le patron de la Police algérienne, le controversé Khelifa Ounissi, a été officiellement limogé ce mardi matin, annonce un communiqué officiel du ministère de l’Intérieur.  Il a été remplacé par Farid Zineddine Bencheikh qui a été nommé ainsi nouveau patron de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).  Le limogeage du patron de la DGSN intervient à la suite de plusieurs plaintes déposées contre les forces de police pour des violences, brutalités, voire des actes de torture commis au sein de plusieurs commissariats de Police. 

Le nouveau remplaçant de Khelifa Ounissi est un ancien « flic » très expérimenté ayant occupé plusieurs fonctions par le passé au sein de la Police algérienne. En effet, Bencheikh Farid Zineddine était promu chef de Sûreté de wilaya de Béchar en 2007. En septembre 2011, il avait été nommé comme chef de sûreté de wilaya de Jijel. Et en 2015, il était l’inspecteur régional de police de toute la région Sud-est du pays. Fin juillet 2020, Farid Zinedine Bencheikh a été promu avec huit autres cadres de la DGSN promus au grade de « .contrôleurs généraux ».  Le dernier qui a été occupé par Farid Zinedine Bencheikh est Inspecteur régional de police de la région Centre. C’est donc une véritable ascension pour cet enfant de la DGSN qui a consacré toute sa vie au métier de policier.

La nomination de Farid Zinedine Bencheikh intervient dans un contexte très houleux où la Police algérienne est sévèrement pointée du doigt pour ses pratiques répressives et ses violences excessives à l’égard des manifestants pacifiques du Hirak. Plusieurs militants du Hirak ont accusé les forces de la police algérienne de les avoir soumis à des interrogatoires musclées ponctués par des pratiques humiliantes et déshonorantes. Des pratiques répréhensibles par la loi et l’éthique. Khelifa Ounissi a été désigné comme le principal responsable de ces dérapages violents qui ont soulevé l’ire de la population algérienne et des critiques les plus acerbes de la communauté internationale à sa tête le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU.

Khelifa Ounissi dirigeait la Police algérienne depuis fin août 2019. Son bilan est jugé « catastrophique » par plusieurs fins connaisseurs des affaires sécuritaires. Depuis son installation à la tête de la DGSN au mois d’Aout 2019 par le Président par Intérim Abdelkader Bensalah, la Police est le siège de graves polémiques suscités par d’effrayants dérapages…

En effet, le 29 décembre 2020, le décès d’un suspect dans des affaires de drogue après son arrestation par les éléments de la sureté de la wilaya d’Oran, avait provoqué une vive colère parmi les citoyens de la deuxième ville algérienne. Un mois auparavant un jeune homme de 30 ans avait rendu l’âme à l’intérieur du siège de la 15e brigade de sûreté urbaine d’Oran, un décès qualifié de suicide.

En octobre 2020, c’est un autre suspect qui a trouvé la mort, suite à son arrestation par les policiers de la ville de Khenchela. Il se serait défénestré du 1er étage des locaux de police. Le 29 juillet 2020 les services de police de la sûreté de daïra d’Hussein-Dey relevant de la sûreté de wilaya d’Alger ont interpellé un citoyen. Celui-ci se serait alors volontairement cogné la tête contre la porte du commissariat de Jolie-Vue, ce qui a finalement entrainé, quelques heures après, sa mort…

 

 

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7 تعليقات

  1. Bjr amara, on lui contruit une tente . Limoge, il a oublie de connecter les onduleurs electriques des cameras, (coupures d electricte, coupures d internet)

    Mais ils ont oublie il y a photographies prises par satellite a chaque manifestations

    le monde a change et la technolgie a bcp avance , perrsonne ne peut effacer de ce qui se passe en algerie

  2. mais quel âge il a ? tous ces grabataires aux pouvoirs avec leurs méthodes archaïques et dépassées comment voulez-vous que le pays change où évoluent positivement ? et puis tous ces jeunes talentueux et diplômés, quand pourront-ils avoir leurs chances de démontrer leurs talons tant que toutes ces vieilles carcasses sont et seront encore aux manettes. Pauvre Algérie.