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vendredi, mars 29, 2024

Khalida Toumi est en prison mais le film qu’elle avait financé sert de faire-valoir au régime algérien

Etrange et cruel destin. Le 5 novembre prochain, tous les membres du gouvernement seront présents à l’Opéra d’Alger pour assister à la projection du film « Héliopolis » du réalisateur Djaafar Gacem. Tous les dirigeants algériens viendront ainsi profiter confortablement d’un beau moment de cinéma grâce à ce film très attendu qui a vu le jour grâce aux financements débloqués par… Khalida Toumi, l’ancienne ministre de la Culture qui croupit en prison depuis le 4 novembre 2019 parce qu’elle est poursuivie dans une affaire de dilapidation de deniers publics lors de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique » organisée en 2011. 

Oui, le fil Héliopolis de Djaafar Gassem a vu le jour grâce à des financements dépassant les 33 milliards de centimes. Des financements accordés par le ministère de de la Culture depuis 2012 lorsqu’il était dirigé par… Khalida Toumi. Héliopolis est le projet de Khalida Toumi. Et c’est grâce à cette ancienne ministre que ce film a pu bénéficier du soutien du Centre Algérien du Développement du Cinéma (CADC). Le projet a traîné depuis 2012 et il n’a pas pu être achevé avant février 2020.

Le 5 novembre prochain, à l’Opéra d’Alger, les dirigeants algériens notamment les actuels hauts responsables du ministère de la Culture vont s’enorgueillir d’une oeuvre qui a été réalisée grâce au soutien et travail de Khalida Toumi. Héliopolis est le fruit de « l’ancienne Algérienne » diabolisée outrageusement par les partisans de cette « Nouvelle Algérie » qui fait la fierté des membres du gouvernement Tebboune. Le film de Djaffer Gacem servira donc de faire-valoir au nouveau régime algérien qui peine à produire quoi que ce soit depuis son installation aux commandes du pays en décembre 2019.

Le film « Héliopolis » du réalisateur Djaâfar Gacem a été retenu pour représenter l’Algérie à l’Oscar du meilleur long métrage international (film non-anglophone) qu’organise l’Acadamy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS), a indiqué le Comité de sélection algérien, présidé par le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina. Inspiré de faits réels dans l’Algérie des années quarante (1940), le film traite des deux visions, assimilationniste véhiculée par le fils d’un Gaid, et indépendantiste à travers les idées d’un jeune étudiant, fils d’un propriétaire terrien dans la bourgade d' »Héliopolis » à Guelma (Est d’Algérie).

Le film qui détaille les raisons qui ont mené aux manifestations du peuple algérien le 8 mai 1945 au lendemain de la fin de la deuxième Guerre mondiale, se veut une condamnation expresse des massacres auxquels s’est livrée la France coloniale en Algérie.

 

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4 تعليقات

  1. jusqu a présent je vous lisais tout les matin, cependant cet article me parait …….inconvenant……insultant….cette dame a été un acteur de la décadence de notre pays….diabolisée outrageusement dite vous……..?????
    s il y a outrage il l est envers les lecteurs d Algérie part.

  2. tu t es dévoile … tu tombes a bras raccourci sur certain cadres ou tableaux de l ancien et nouveau régime et tu brosses certains dans le sens du poil … pour qui roules tu ???????? la issaba 1 ,,la issaba 2… khaled near el djezar …. ou le hirak … c est vrai que depuis quelques temps tu t es dévoile …. le hirak ne rapporte rien en terme financier …… sale vendu … enta radjel ????? yen3al bon redjal kima enta … le hirak est outrageux a l encontre de khalida toumi ????? que t a t on promis pour prendre son parti mal rayer