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jeudi, mars 28, 2024

Il n’y a aucune trace d’une procédure judiciaire déclenchée à l’encontre des enfants de Gaid Salah

Contrairement à ce qui a été affirmé par plusieurs médias algériens, il n’y a officiellement aucune trace d’une procédure judiciaire déclenchée à l’encontre des enfants du défunt Gaid Salah, le puissant chef d’Etat-Major de l’armée algérienne. Ni le tribunal de Dar El-Beida, ni le tribunal de Sidi M’hamed, ni aucun autre tribunal à Alger ou ailleurs à travers le pays n’a adressé la moindre convocation aux deux enfants d’Ahmed Gaid Salah, à savoir Adel Gaid Salah et Boumédiene Gaid Salah.

Plusieurs sources judiciaires ont confirmé à Algérie Part l’inexistence d’une procédure judiciaire à l’encontre des deux enfants de l’ex-patron de l’armée algérienne. Pour l’heure, il y a un seul dossier judiciaire où Boumédiene Gaid Salah est cité nommément. Il s’agit du dossier de l’ex-député milliardaire de la wilaya d’Annaba Baha Eddine Tliba avec lequel Boumédiene Gaid était associé dans ancienne entreprise qui avait obtenu plusieurs projets juteux à Annaba.

Ce dossier est traité en ce moment au tribunal de Sidi M’hamed. Or, Boumédiene Gaid Salah n’est toujours pas inculpé et n’a jamais été convoqué pour être entendu par un juge d’instruction. De plus, le procès de l’ancien député Baha Eddine Tliba a été officiellement reporté jusqu’au 2 septembre prochain. Et pour l’heure, on ignore toujours si le parquet du tribunal de Sidi M’hamed veut appeler à la barre l’ex-associé de Baha Eddine Tliba.

En fuite au moins depuis le 3 octobre 2019, jour où il devait être entendu par par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, Tliba a été arrêté le 17 octobre en Tunisie dans des circonstances qui n’ont jamais été clarifiées officiellement.

Baha Eddine Tliba a été placé sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach en octobre 2019 est accusé notamment de « blanchiment d’argent et financement occulte de partis politiques » et « achat de voix lors des élections législatives de 2017 ».

Excepté ce dossier, les enfants de Gaid Salah ne sont cités dans aucun autre dossier en cours de traitement par la justice algérienne. Par ailleurs, concernant l’histoire de leur placement sous Interdiction de quitter le territoire national (ISTN), il n’y a aucun élément concret qui démontre la véracité de cette information. La semaine passée, cette information a été qualifiée « de rumeurs infondées » par l’entourage des deux enfants du défunt Ahmed Gaid Salah. La direction de la police des frontières n’a reçu officiellement aucune notification pour les instruire de placer Adel Gaid Sahal ou Boumédiene Gaid Salah dans la liste des personnes interdites de quitter le territoire algérien.

Et plusieurs sources judiciaires ont assuré à Algérie Part que les attaques dont font l’objet Adel et Boumédiene Gaid Salah demeurent « uniquement médiatiques ». « La justice n’a toujours pas été instruite d’enclencher la moindre enquête. Pour l’heure, ils ne  sont ni inquiétés ni suspectés de quoi que ce soit par la justice algérienne ». Quel est donc le but de tout ce tapage médiatique si la justice algérienne n’a finalement pas bougé le petit doigt ?

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