C’est le triste destin d’un hirakiste. Lazhar Zouaimia, un résident algérien installé depuis de longues années au Canada et cadre dirigeant d’une importante compagnie d’électricité dans ce pays développé de l’Amérique du Nord est revenu récemment en Algérie pour offrir et inaugurer une fontaine publique au profit des habitants de sa ville natale, Sédrata, dans la wilaya de Guelma. Il avait entamé cette démarche louable et noble en hommage à son fils décédé il y a quelques mois au Canada. Malheureusement, à la fin de son séjour dans son propre pays et auprès des siens, Lazhar Zouaimia a été « fauché » par l’arbitraire politique du régime algérien.
Interpellé le 19 février, à l’aéroport de Constantine, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre Alger où il devait prendre un autre vol de correspondance pour Montréal, Lazhar Zouaimia a été placé ensuite en garde-à-vue à la grande surprise de sa famille qui ne s’attendait guère à une telle mésaventure rocambolesque.
A la suite d’une garde-à-vue qui a duré pas moins de 48 heures, Lazhar Zouaimia a été ensuite déféré devant le parquet du tribunal de Constantine. Auditionné hier le 22 février par un juge d’instruction près le tribunal de Constantine, Lazhar Zouaimia se retrouve très rapidement placé en détention provisoire et renvoyé vers… la prison. Cette décision est tombée comme un couperet au grand dam de sa famille accablée par cette inédite injustice.
Lazhar Zouaimia est parti rejoindre ainsi les très nombreux détenus politiques qui croupissent dans plusieurs prisons algériennes. Que lui reproche la justice algérienne ? Selon les éléments de son dossier judiciaire, Lazhar Zouaimia est poursuivi pour 10 chefs d’inculpation dont « apologie du terrorisme et financement d’une organisation terroriste. » De très graves accusations qui ne sont appuyées par aucun élément factuel traçable ou vérifiable. En réalité, Lazhar Zouaimia est un activiste pacifique très engagé en faveur de la cause du Hirak. Il est un militant qui a participé activement à de nombreux rassemblements et actions de protestation ou marches organisées par les collectifs de la diaspora algérienne au Canada notamment au Québec francophone, la région qui abrite près de 100 mille ressortissants algériens. Son « crime » qualifié de terroriste par la Justice algérienne est d’avoir milité au sein de ses collectifs qui défendent les valeurs du Hirak et ses revendications démocratiques. Le triste destin de Lazhar Zouaimia dévoile plus que jamais les ravages de l’autoritarisme liberticide qui s’est emparé définitivement de l’Algérie.
beaucoup de personnes comme lui vont être sacrifiées pour l’exemple.
Le but, dissuasion par la peur.
Seule une révolte intelligente et inédite qui reste à trouver pourra dératiser le pays a jamais.
D’abord, si le mec est sérieux, il offrirait autre chose à sa ville qu’une fontaine ! Vous prenez vraiment les Algériens pour des cons.
Ca aurait été plus sérieux d’équiper une salle informatique d’un lycée en ordinateurs.
Ces histoire à coucher dehors sont encore à vérifier. Perso, ce type je ne le connais pas pour dire s’il est vraiment blanc ou qu’il a des choses à se reprocher mais, tirer des cas comme lui pour en faire un roman national relève de la démagogie.
Il y a des millions d’Algériens qui rentrent chez eux en vacances et qui ne risquent rien car ils n’ont rien à se reprocher.
Arrêtez avec ces fakes news stériles.