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jeudi, mars 28, 2024

Hirak : répression à Oran, vives tensions à Alger entre les manifestants et les policiers

Ce vendredi 26 mars a été marqué par de nombreuses tensions en marge des marches du Hirak, le mouvement de contestation populaire en Algérie. A Oran, les services de sécurité ont réprimé le rassemblement des manifestants pacifiques dans les alentours de la Place d’Armes, le coeur battant de la deuxième ville du pays et carrefour privilégié pour les manifestations populaires du Hirak. 

Les images qui nous parviennent d’Oran montrent des policiers violentant des manifestants pacifiques dont des femmes, des personnes âgées ou des parents accompagnés par leurs enfants. Les policiers anti-émeutes ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser brutalement des manifestants qui ont résisté jusqu’au bout face à un cordon policier qui empêchait les « marcheurs » du Hirak de rejoindre les quartiers du centre de la ville d’Oran.

Plusieurs manifestants ont été sévèrement incommodés par le gaz lacrymogène, d’autres se sont évanouis et les personnes fragiles ont été évacués en toute urgence vers des hôpitaux pour subir des soins urgents, a-t-on appris auprès de plusieurs sources locales à Oran. En dépit de cette répression, les manifestations se sont poursuivies à Oran et les militants du Hirak résistent encore à la charge des policiers.

Force est également de constater que de vives tensions ont éclaté à Alger. Une fois n’est pas coutume, les policiers ont tenté de violenter des manifestants pour les empêcher de continuer d’occuper le boulevard Didouche Mourad. Les cordons policiers ont tenté de ralentir les marches des manifestants du Hirak allant jusqu’à susciter d’inquiétantes frictions qui auraient pu dégénérer en affrontements violents. Dieu merci, des « sages » encadrent les marches du Hirak sont intervenus pour séparer les manifestants en colère des policiers anti-émeutes qui ont bloqué le passage au niveau du boulevard Didouche Mourad. Les forces de l’ordre ont subi des insultes, des jets de bouteilles d’eau minérale, mais la tension est redescendue d’un cran grâce aux appels au calme lancés par des manifestants « sages » qui militent avec beaucoup de vigilance pour conserver le pacifisme des manifestations.

 

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6 تعليقات

  1. patriote alias toufik boy
    Macho va, la haine vers la femme c’est comme si vous n’avez pas été porté 9 mois par votre maman et qui vous a mis bas le jour de votre naissance, … au fond les agents du DRS irhabi vous êtes des voyous qui ne respectent ni la femme ni les vieux (cf. l’agression des femmes et vieux aujourd’hui à Oran)!
    Ce Hirak a le mérite de débarrasser définitivement l’Algérie des gens comme vous!

  2. @Karim70@ le marochien de service, expliques nous la non réaction de BOURIKO le MAE du Roi trafiquant de drogue aux expulsions de pauvres esclaves marocains de leurs terres ancestrales à figuigue
    J’ai appris par la presse du makhzen que vous alliez saisir le conseil de l’ONU, le cour européennes des droits de l’homme et le conseil inter-galactique du systeme solaire …waloou …vous êtes née esclaves, vous mourrez esclaves
    Continuez et vous allez recevoir les 500.000 clandos marocains qui vivent chez nous

  3. @ Patriote et Zakaria, vous êtes obnubilés par le Maroc et ses dirigeants !!!!??? pourtant ce n’est pas le sujet dans cet article. Un peu de bon sens SVP. Laisser le Maroc et les Marocains tranquille. On dirait qu’ils sont vos cauchemars !!
    Les choses sont claires, les Algériens manifestent pour dégager les gouvernants, car ce sont des incapables et des incompétents et ils ont raison de le faire. Quant au Maroc, il a ses dirigeants qui ne sont pas parfait certes, mais ils font leur travail honnêtement. Le resultats est là, même si ce pays n’a pas de pétrole et de gaz, les populations ne sont pas en manque de produits de premières nécéssité (lait, huile, pomme de terre, farine…………) , il n’y a pas de manque de liquidités dans les banques et sans oublier que les généraux ne s’occupent pas de la politique. Sans rancune.