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vendredi, mars 29, 2024

Face aux défaillances de l’Etat, les Algériens s’auto-organisent pour secourir le pays face à la 3e vague de l’épidémie de la COVID-19

Des dons, des collectes citoyennes de financements, des cagnottes sur les plateformes étrangères de financement participatif, des appels à la solidarité, etc., face aux défaillances gravissimes de l’Etat algérien incapable de conserver un système de santé digne de ce nom, les algériennes et algériens ont décidé de s’auto-organiser pour prendre en main leur destin et secourir le pays confrontée à l’une des pires crises sanitaires de son existence. 

A Akbou dans la wilaya de Béjaia, des donateurs généraux et des acteurs économiques locaux ont uni leurs efforts pour offrir une une centrale de production d’oxygène médicale qui a été installée hier lundi à l’hôpital d’Akbou. Cette opération a été lancée pour faire face aux conséquences de la prolifération de la covid-19 dans le territoire de la vallée de la Soummam, et par ricochet atténuer la pression sur la demande de l’oxygène médical par des patients gravement atteints par les formes les plus graves de l’infection, a expliqué à ce propos l’association « Soummam solidarité » d’Akbou, initiatrice du projet.

L’équipement a été acquis et fournit par un élan de solidarité local et financé par les opérateurs économiques locaux, notamment ceux installés dans la zone industrielle de « Taharacht », l’une des plus prospères du pays, a précisé la même source. Sa mise en service permettra d’alimenter l’hôpital d’Akbou en quantité d’oxygène dont il a besoin, à fortiori en cette période sensible marquée par une prolifération du virus et une raréfaction de l’oxygène dans les structures hospitalières de la wilaya.

A Batna, la même initiative citoyenne a été lancée pour équiper le principal hôpital public de la capitale des Aurès par une station similaire de production de l’oxygène médicale qui a été entièrement financée par des donateurs privés et un élan de générosité citoyenne. Comme à Béjaia, la population de Batna en avait ras-le-bol de quémander toujours l’aide des autorités publiques qui ont été incapables de gérer efficacement la crise des pénuries de l’oxygène médical, la matière vitale pour sauver des vies face aux ravages de l’épidémie de COVID-19.

Sur les réseaux sociaux et internet, une dizaine de cagnottes ont été lancées pour financer des projets médicaux d’extrême urgence en Algérie. « Ensemble pour oxygéner Béjaia » est l’une des cagnottes les plus populaires sur la plateforme française Leetchi.com.

Cette cagnotte table sur l’opportunité de collecter pas moins de 100 mille euros afin de financer l’acquisition d’une « station de  production d’oxygène afin de doter le Centre Hospitalier Universitaire de Béjaia de cet équipement très important », ont expliqué les initiateurs de ce projet de solidarité citoyenne.

« En effet, une crise accrue touche toutes les structures sanitaire au niveau de la Wilaya de Béjaia en matière d’alimentation en Oxygène devant une demande sans précédent dépassant l’offre et ne pouvant plus répondre aux besoins des malades atteints du Covid-19 principalement. Aujourd’hui, Béjaia a besoin de tous ses enfants en particulier puis de tous les Algériens afin de venir en aide aux patients qui sont en détresse respiratoire. Grands, petits, femmes ou hommes, la Covid-19 est en train d’emporter tout sur son chemin. Le manque de moyens matériels est ajouté à celui d’un personnel médical complètement dépassé », ont précisé encore les initiateurs de cette cagnotte pour mettre en exergue l’urgence sanitaire qui motive ce projet de collecte de fonds via le financement participatif sur des plateformes étrangères.

A Blida, des entreprises privées ont proposé à titre gracieux des bouteilles d’oxygène médical aux familles des patients en détresse. Et de nombreuses personnes se sont bousculées devant les portes de ces entreprises donatrices. Partout ailleurs en Algérie, des citoyennes et citoyens s’organisent dans la mesure du possible pour apporter de l’aide aux hôpitaux et aux soignants débordés face au nombre de plus en plus élevé des patients gravement atteints de COVID-19. De la nourriture en passant par l’eau minérale jusqu’aux combinaisons de protection ou concentrateur d ‘oxygène, tous les dons sont acceptés parce que le strict minimum manque cruellement dans les hôpitaux algériens.

 

 

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9 تعليقات

  1. Pauvre Algérie est en train de mourir alors que ce pouvoir pourri et assadin regarde des milliers de personnes meurent chaque jour à travers le pays par manque d’oxygène et par manque d’un lit au niveau des hôpitaux publics de la mort. Depuis l’arrivé de ce beteboune est notre pays passe par ces crise,c’est une poisse.

  2. Déjà, cette Houkouma, dans son ensemble est inutile, quant à savoir à quoi servent les galeux cachiristes qui s’accrochent à ses basques, en dehors de se servir, c’est toute une autre affaire ! Mais qui va le leur faire comprendre, ils sont sûrement dure de la feuille. Ils sont toujours à la version désuète du logiciel FLN’Tox !