Abdelmadjid Tebboune et les ministres de son gouvernement adoptent enfin des mesures plus au moins concrètes contre la chute drastique des prix du baril du pétrole. Un Conseil des ministres s’est réuni ce dimanche 22 mars sous la présidence du président Abdelmadjid Tebboune et une série de mesures ont été officiellement adoptées visant à réduire l’impact négatif du recul de l’effondrement des prix du pétrole sur les recettes de l’État algérien.
Voici donc ces mesures qui ont été décidées aujourd’hui dimanche en marge des travaux du Conseil des ministres :
1 – Réduction de la facture des importations de 41 à 31 milliards de dollars et la révision à la baisse de 30% du budget de fonctionnement de l’État, sans incidence toutefois sur la masse salariale.
2 – Cesser le recours aux cabinets d’expertise étrangers, ce qui permettra d’économiser 7 milliards de dollars annuellement à l’Algérie
3 – Reporter le lancement des projets programmés, dont la réalisation n’a pas été entamée, à l’exception de ceux des « zones de l’ombre » et de l’hôpital pour cancéreux prévu à Djelfa
4 – Les pertes des opérateurs économiques induites par la crise en cours de coronavirus seront prises en charge dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2020.
5 – La compagnie nationale Sonatrach est instruite de réduire de 14 à 7 milliards de dollars les charges d’exploitation et les coûts d’investissement.
6 – Encourager l’intégration financière par la facilitation de l’octroi des crédits, en axant sur la numérisation et les produits innovants. Il est aussi question d’encourager la finance islamique et d’accélérer les opérations de recouvrement des impôts et des crédits accordés par les banques publiques.
7 – Le ministre de l’Agriculture est ainsi chargé de créer, avant la fin de l’année en cours, un mécanisme dont la mission sera l’encouragement de l’investissement public, privé ou étranger dans le domaine de l’agriculture.
