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jeudi, avril 25, 2024

Exclusif. La juge qui a remis en liberté Karim Tabbou interrogée par les services secrets à « Antar »

La présidente de la chambre d’accusation de la Cour de Tipaza, Nora Mokrane, a été interrogée la semaine passée par des enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure, l’une des branches des services secrets algériens, à savoir l’ex-DRS, au niveau du centre opérationnel « Antar », l’une des plus importantes bases des services secrets algériens située à Ben Aknoun (Alger), a-t-on appris de plusieurs sources sûres. 

Nora Mokrane est la juge qui avait pris la décision de remettre en liberté le 25 septembre dernier Karim Tabbou, l’opposant virulent et l’une des figures du mouvement populaire du 22 février.  Selon nos sources, Nora Mokrane avait été interrogée sur les conditions et les raisons pour lesquelles elle avait pris cette décision de « remise en liberté »  qui avait suscité un tollé général au plus haut sommet du pouvoir algérien puisque l’infortuné Karim Tabbou se retrouvera le lendemain, encore une fois, derrière les barreaux pour de nouvelles accusations.

D’après nos sources, la juge Nora Mokrane a été interrogé sur toutes ses relations et les conditions dans lesquelles elle exerce son métier et prend ses décisions. Elle a été enfin sévèrement interrogée sur les motivations l’ayant conduite à valider la remise en liberté de Karim Tabbou. Les enquêteurs « des services » ont cherché également à décrypter les relations de cette magistrate avec son principal conseiller M. Boussebaa, un autre magistrat qui siège avec Nora Mokrane au niveau de la chambre d’accusation de la Cour de Tipaza. Ce magistrat est réputé pour sa proximité assumée avec Fatiha Boukhers, l’ex-présidente de la Cour de Tipaza, et épouse du général Ghali Belkecir, le patron de la gendarmerie nationale.

 

 

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