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samedi, avril 20, 2024

Exclusif. Ces magistrats algériens qui ont « quémandé » des visas Schengen pour leurs enfants et connaissances

Algérie Part a poursuivi ses investigations sur les magistrats et juges algériens qui ont abusé de leurs fonctions au sein de l’appareil judiciaire afin de demander des interventions auprès du ministère de la Justice dans le but d’obtenir à leurs proches et membres de leurs familles  des visas de circulation Schengen, le précieux sésame pour goûter aux saveurs de l’Occident, pourtant, tant diabolisé dans leurs diatribes judiciaires. Comme lors de ses précédentes révélations, Algérie Part a découvert que les magistrats algériens recourent régulièrement à des « intermédiaires » bien introduits au sein des relations bilatérales algéro-françaises pour « quémander » des visas Schengen au profit de leurs proches et connaissances. 

A titre d’exemple, BRAHMI LACHEMI, Juge Constitutionnel et ancien Procureur Général d’Alger, était  l’ancien Président de la Commission nationale de surveillance des élections Présidentielle d’avril 2014 qui a permis à Abdelaziz Bouteflika de briguer un 4e mandat successif. Cet influent magistrat n’a pas pu les visas Schengen à tous les membres de sa famille en suivant la procédure traditionnelle mise en vigueur par les partenariats signés entre le consulat général de France avec les autorités algériennes.

Brahmi Lachemi voulait obtenir à ses proches des Visas Schengen pour des voyages personnels et touristiques qui n’ont aucun lien avec son travail de magistrat. Il s’agit de « déplacements pour convenance personnelle » qui ne sont guère concernés par les partenariats signés entre les départements ministériels algériens et les autorités consulaires françaises. Pour contourner ces procédures qui ne laissent de la place à aucun compromis, fin octobre 2017, Brahmi Lachemi a fait jouer ses connaissances personnelles au sein du cabinet du ministre de la Justice pour convaincre les services consulaires français de lui réserver à lui et 4 membres de sa famille, BRAHMI RIM AMEL
HOUHOU KHADIDJA, TIFRIT ZOUAOUIA RACHIDA, un « accueil premium » afin de bénéficier d’un « traitement particulier » et de l’ l’octroi de visas circulation de durée maximale, à savoir des visas Schengen d’une durée de… 5 années.

Tout a été orchestré pour que Brahmi Lachemi bénéficie d’une « attention particulière » de la part des services consulaires de l’ambassade de France. Les interventions multiples au profit du président de la Commission nationale de supervision de l’élection présidentielle (CNSEL), Brahmi Lachemi, démontrent l’incroyable hypocrisie du régime algérien qui insulte à longueur de journée la France et ses élites pour ensuite les supplier en catimini afin d’obtenir les précieux sésames qui lui permettront de voyager en toute quiétude en Europe.

Cette hypocrisie entretenue à l’égard de la France a donné lieu à de nombreux dérapages totalement immoraux. Par exemple, aux mois d’avril et de mai 2017, le Procureur général de la Cour d’Alger est intervenu vigoureusement pour tenter d’obtenir à tout prix des visas Schengen à deux femmes issues de son entourage personnel ! Il s’agit plus exactement de HAMMAD KARIMA et KHODJA SABIHA, une fonctionnaire de justice et une
enseignante, très proches du Procureur général de la Cour d’Alger qui leur a promis des visas Schengen pour pouvoir voyager dans cette France, pourtant, diabolisée et honnie dans les discours des dirigeants quotidiens algériens.

Malgré toutes les interventions intempestives du côté des officiels algériens, les services consulaires de l’ambassade de France à Alger ont émis un avis défavorables aux demandes de ces deux femmes et ont refusé, ainsi, de leur délivrer des visas Schengen infligeant ainsi un camouflet au Procureur général de la Cour d’Alger qui a outrepassé ses prérogatives pour s’adonner à un véritable trafic d’influence dans le seul but de faire plaisir à ses connaissances personnelles.

Certains hauts fonctionnaires algériens n’hésitent pas à abuser des accords bilatéraux conclus avec la France pour obtenir des privilèges à leurs enfants alors que ces accords sont censés permettre à l’Algérie de réaliser des transferts de savoirs pour renforcer son développement local.

En été 2017, KIME INES, fille de M. KIME, membre de l’Inspection Générale des services judiciaires au niveau du ministère algérien de la Justice, a été « épaulée » et « favorisée » par des officiels algériens pour obtenir un visa Schengen de durée maximale. Le même procédé a été employé également en faveur de Keloufi Azzedine, magistrat au Conseil d’Etat et des membres de sa famille, qui a bénéficié d’un précieux « coup de pouce » pour obtenir des visas Schengen à toute sa famille dans l’optique de partir en vacances… en Europe.

Les exemples sont légion. Les pratiques de favoritisme et les interventions déplacées sont très nombreuses ce qui démontre le fort lobbying des dirigeants algériens auprès des services diplomatiques français pour obtenir les privilèges des visas Schengen de longue durée qui leur permettent de sillonner l’Europe tant rêvée, et pourtant tant diabolisée officiellement dans les discours politiques des décideurs algériens soi-disant jaloux pour la souveraineté nationale.

Algérie Part poursuivra dans ses prochaines publications les révélations sur tous ces hauts responsables de l’appareil judiciaire algérien ayant profité de leurs fonctions afin d’obtenir des privilèges leur permettant de décrocher des visas Schengen prétextant des accords de coopération bilatérale entre les deux pays alors que ces magistrats partaient en France, Espagne ou ailleurs en Europe uniquement pour leurs vacances personnelles. Certains de ces juges et hauts responsables du ministère de la Justice essuyaient des refus de visas qu’ils corrigeaient en demandant aux autorités algériennes d’intervenir auprès des autorités françaises afin « d’arranger leur situation ». A suivre…

 

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3 تعليقات

  1. Sacré Toutoune !
    Primo – Tu me parles de l’OAS, je suis né à la fin de la guerre ! Alors, tu sais, je trouve que c’est une bonne chose pour la France que l’Algérie soit indépendante !
    Secondo – Tu es comme de nombreux Algériens qui met sur le dos de la France les problèmes l’Algérie !
    Ce n’est pas de la faute de la France, si les dirigeants sont incompétents !
    Tu vas me dire comme la presse algérienne, c’est à cause de la main de l’étranger, des sionistes, du Makzen et peut-être de la CIA !
    Tu peux continuer à penser dans ton cher univers peuplé de complots ! Cela rend parano !