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jeudi, avril 25, 2024

Enquête. Les dessous de la complaisance scandaleuse des autorités algériennes vis-à-vis de certaines écoles privées à Alger

Malgré les divers textes réglementaires qui régissent l’enseignement scolaire privé en Algérie, et malgré les dernières notes et instructions émanant du ministère de l’Education Nationale et malgré les divers contrôles effectués par les différents services de sécurité  auxquels ont été soumises les écoles privées, il est plus qu’étonnant de voir certaines écoles privées dispenser des doubles programmes scolaires, à savoir un programme algérien et étranger particulièrement le programme scolaire Français pour l’obtention du  BAC Français ou bien le programme de la langue Anglaise Cambridge, alors qu’officiellement cette pratique est interdite par la loi algérienne.  

Les écoles privées d’enseignement scolaire ne sont autorisées qu’à dispenser le programme national avec une petite marge de 05 heures par semaine pour des activités auxiliaires liées au volet scolaire, à savoir du dessin art plastique, activité sportive, initiation aux autres langues étrangères et non pas formation en langues étrangères qui est du ressort des écoles de langues, une autre activité encadrée par un dispositif réglementaire différent.

Les formations diplomantes en langues étrangères relèvent du ressort des écoles de langues agréées par le ministère de la formation professionnelle et non pas celui de l’Education Nationale. Autre fait très dangereux relevé suite à nos diverses enquêtes, c’est la nationalité et objectifs réels des vrais propriétaires de certaines écoles privées.

A la suite de nos investigations, nous avons découvert l’existence des écoles privées créés par des ressortissants Turcs et au moins une école créée par des ressortissants tunisiens malgré que ceci est strictement interdit par la loi algérienne.  Le subterfuge utilisé par ces bailleurs de fonds étrangers consiste en l’utilisation de certaines personnes de nationalité algérienne comm PRÊTE-NOM et comme fondateurs de façade.

Pour s’apercevoir de cette supercherie, il suffit juste d’aller constater sur les lieux que toutes les négociations commerciales importantes (tel que la négociation de l’achat ou de la location des bâtisses abritant ces écoles) sont réalisées par les vrais bailleurs de fonds étrangers avec les propriétaires Algériens de ces locaux ou terrain à vendre.

Au cours de notre enquête, nous avons pu constater qu’au moins deux écoles créées ayant pignon sur rue à Alger ont été créée par des ressortissants turcs. Il s’agit de l’école NOUVEL HORIZON sise à Dely Ibrahim dont le fondateur de façade n’est autre que Mr Foughalia Samir. Cette école dispose d’un siège ultra-moderne construit sur une assiette foncière privée à Dely Ibrahim, l’un des quartiers résidentiels les plus chics d’Alger.

Cette école privée avait déjà fait l’objet d’une fermeture administrative en 2020 suite à une enquête diligentée par les services de sécurité qui ont confirmé l’existence d’une filière Turque derrière le fondateur de façade Foughalia Samir. Et pourtant, cette école a réussi à réouvrir ses portes dés le mois de septembre 2021 à la suite d’une décision de Justice qui lui a été étrangement favorable.

La deuxième école créée par « la filière Turque » en Algérie est l’école privée SOURCE DE L’ÉDUCATION sise au 20 Rue Kaouche à Chéraga. Celle-ci avait aussi fait l’objet d’une enquête menée par des services sécuritaires en 2020 et qui a conduit à sa fermeture au cours de la même année. Mais contrairement à l’école NOUVEL HORIZON, l’école SOURCE DE L’EDUCATION n’a pas voulu prendre le risque de réouvrir ses portes et son siège est actuellement occupé par une autre école privée qui s’appelle ECOLE HASNA.

Une autre école privée a été créée par des Tunisiens résidents en Allemagne. Il s’agit de l’école LA MAJORELLE sise actuellement au 33 route Route de Zouaoua section n°32 dans la localité de Chéraga, l’une des zones résidentielles les plus prisées de la capitale Alger.

Cette école a été créée en 2018 par une fondatrice de Façade appelée Mme Berchi Asma née en 20/10/1986 à Bouira. Il s’avère qu’elle a été bel et bien gérée par des Tunisiens qui ont négocié le contrat de location avec un certain Mr Bellaouane, propriétaire de l’immense bâtisse de 08 Étages occupée actuellement par cette école.

Il est à noter que lors de la création de cette école en 2018, son siège pour lequel elle avait reçu l’agrément d’exercer en tant qu’établissement scolaire privé était sis au 24 Route de Zouaoua lot n°02 à Chéraga.  La gérante de cette école a procédé en date du 11/10/2021 au changement du siège de l’école comme le démontrent une copie des statuts modifiés de cette école privée portant changement du siège, ces documents ont été obtenus par nos soins au cours de nos investigations.

Ce changement de siège aurait dû interpeller les membres de la commission de délivrance des agréments au profit des écoles privées. Cette siège durant le deuxième trimestre de chaque année. Il est fort probable que cette école privée n’ait pas pu obtenir un agrément pour son nouveau siège.  Ce dernier aurait été construit, selon les sources consultées au cours de notre enquête, pour abriter abriter une clinique comme le démontre d’ailleurs son architecture et parking transformé en un aire sportive par la gérante de l’école créant ainsi un embouteillage monstre chaque jour au niveau de la route de Zouaoua – Chéraga.

La gérante de cette école privée n’arrête pas de crier haut et fort pour qu’elle jouit du statut de femme intouchable à Chéraga. Elle prétend même être une personne introduite au plus haut sommet de l’Etat algérien en utilisant le nom des Benhabiles, ses cousins par alliance,  et en utilisant l’influence de certains parents d’élèves hauts placés dont les enfants sont scolarisés chez elle à titre gracieux.

La gérante de cette école privée a recruté aussi au sein de son établissement une certaine Mme Zemache comme directrice pédagogique qui se trouve être la sœur d’un certain Mr Zemache, le responsable en charge du contrôle des écoles privées au niveau de l’Académie de Chéraga (Alger-Ouest).

Cette gérante a procédé aussi au recrutement d’une enseignante en langue Française dont le mari est un haut gradé de l’armée nationale populaire (ANP). Grâce à ces complicités de haut niveau, cette école LA MAJORELLE se livre en toute impunité à l’application d’un double programme scolaire sans craindre la réaction des services de contrôle du ministère de l’Education Nationale. En plus de son activité d’enseignement scolaire exercée d’une manière illégale, cette école privée a procédé aussi à l’ouverture d’une crèche sans avoir tous les documents réglementaires requis. Cette crèche a été domiciliée dans son ancien siège situé au 24 route de Zouaoua (Cheraga).

Nous avons pu confirmer au cours de nos investigations que la directrice de l’académie d’Alger-Ouest, Mme Ghenima Ait Brahim dont le mari est un officier Supérieur de l’ANP n’arrête pas de couvrir les irrégularités et d’avantager cette douteuse école privée LA MAJORELLE et une autre école toujours sise à chéraga appelée « ÉCOLE MEILLEURES ASPIRATIONS » dont le propriétaire est aussi, selon les informations recoupées par nos soins, un ex-officier militaire.

Ce népotisme immoral et illicite se pratique au détriment des autres écoles privées qui subissent un acharnement et un harcèlement administratif de la part de cette directrice de l’académie d’Alger-Ouest alors qu’elles respectent la loi à la virgule près.

Et pour asseoir ses pratiques d’intimidation à l’encontre des écoles privées qui ne s’accordent avec ses intérêts mercantiles,  cette directrice de l’académie d’Alger-Ouest, originaire d’Ain El-Hammam dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a fait venir un ancien directeur d’une école primaire, un certain Mr Nait Abderrahmen Ouchaarbane, originaire lui-aussi d’Ain El-Hammam, afin de le désigner comme inspecteur administratif des écoles primaires dans la circonscription de Chéraga (Alger-Ouest). Nous avons pu démontrer ces informations en accédant à la de désignation des nouveaux inspecteurs relevant de l’Académie d’Alger-Ouest.

Le nouveau inspecteur Mr Nait Abderrahmen Mohamed Ouchaarbane  a inspecté l’École privée « LA MAJORELLE  » sans signaler dans son rapport d’inspection les multiplies irrégularités que nous avons révélé dans notre enquête après avoir procédé à des vérifications minutieuses.

Il est à signaler enfin que de nombreux employés de l’école privée « La Majorelle » sont des parents à des cadres influents au sein de certaines administrations de l’Etat. Ainsi, à titre d’exemple, plusieurs enseignantes de cette école privée sont les épouses d’officiers militaires ou les filles de fonctionnaires de la Police ainsi que les soeurs de fonctionnaires de l’Académie d’Alger-Ouest. Et pour préserver les emplois et rémunérations de leurs proches ou parents, ces divers fonctionnaires ferment les yeux sur les pratiques illicites de cette école privée. Une impunité qui profite clairement aux hauts responsables des diverses administrations algériennes. A quand un véritable sursaut d’honneur de la part du ministère de l’Education Nationale ?

 

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2 تعليقات

  1. Avant on apprenait aux marmots comment laver les morts, maintenant on va leurs apprendre comment les laver, et la prochaine étape comment les enterrées,, et la boucle sera bouclée. Avec ces bagages ils pourront affronter sans aucun doute le monde moderne.
    Vive l’ âne jiri nouvelle et in3al din Eli mayhabnach.