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mercredi, avril 17, 2024

La réaction honteuse du régime algérien : il dénigre la Banque Mondiale parce qu’elle a dévoilé son cuisant échec économique

Encore un dérapage. Un énième dérapage de la part du régime algérien qui vient de s’en prendre violemment à l’une des plus prestigieuses et crédibles institutions économiques et financières internationales : la Banque Mondiale. Le dernier rapport de suivi de la situation économique de l’Algérie qui a été réalisé par la Banque Mondiale a irrité au plus haut point les autorités algériennes pour la simple raison que ce rapport dévoile grandement, et chiffres à l’appui, leur échec économique cuisant. 

Une vérité amère qui dérange et énerve les dirigeants algériens. Ces derniers, comme à leur habitude, sont partis crier au « complot » en mettant en exergue toute honte bue une nouvelle fois la théorie de la « main étrangère ». Dans deux dépêches très mal écrites et diffusées par l’APS, l’agence de presse gouvernementale, le régime algérien a dénigré dangereusement la Banque Mondiale alors que l’Algérie est l’un des pays membres de cette institution internationale depuis le 26 septembre 1963.

Dans ces deux dépêches nauséabondes qui traduisent les pires vices de la propagande bête et méchante d’un régime totalitaire, le dernier rapport de la Banque Mondiale est qualifié de « tentative de déstabilisation de l’Algérie ». Oui, une tentative déstabilisation, rien que ça ! Et la bêtise ne s’arrête pas-là. Dans son aveuglement suscité par le désaveu qui vient de lui être infligé par la Banque Mondiale, le régime algérien collectionne les graves accusations formulées à l’encontre d’une institution qui regroupe pas moins de 189  États membres ainsi que des collaborateurs issus de plus de 170 pays.

« Dans un rapport sans aucune valeur, qui n’a rien de financier, visiblement rédigé sur instigation de certaines parties connues pour leurs hostilités à l’Algérie, la Banque mondiale s’en prend à l’Algérie. Elle s’est même arrogée, toute honte bue, un droit de prédire un séisme qui dévasterait la capitale. De quoi créer et alimenter une psychose au sein de la population », accuse ainsi l’APS dans l’une de ses dépêches venimeuses. L’APS affirme, par ailleurs, que « ce rapport qui a occulté toutes les bonnes performances économiques et sociales de l’Algérie, a osé inventer des chiffres sur une « prétendue pauvreté en Algérie », au moment où tous les indicateurs de pauvreté sont au vert ».

Sur le même ton totalement délirant, les autorités algériennes entretiennent une confusion diabolique entre le Maroc, l’ennemi traditionnel du régime algérien, et la Banque Mondiale accusant ainsi cette institution internationale disposant de « plus de 130 antennes à travers le monde » de rouler pour le lobby marocain qui veut noircir l’image de l’Algérie. Même un ivrogne n’aurait pas pu imaginer une telle salve de bêtises et d’inepties pour la simple raison que la Banque Mondiale est un groupe solide composé d’au moins cinq institutions engagées en faveur de la réduction de la pauvreté, d’un plus grand partage de la prospérité et de la promotion d’un développement durable. Le conflit opposant l’Algérie au Maroc, la Banque Mondiale n’en a absolument cure et n’a même pas le temps ou le loisir de s’intéresser à ces querelles de pays sous-développés.

« La Banque mondiale est sortie de son rôle et a abandonné ses missions, le temps de rédiger un rapport mensonger sur le pays, elle a pris l’outrecuidante liberté de statuer sur la situation de l’Algérie qui connaît, pourtant, une embellie dans tous les domaines, y compris dans son taux de croissance », s’acharne toujours l’APS dans ses écrits empreints de mensonges et regorgeant de propos diffamatoires qui pourraient lui valoir un procès exemplaire en droit de la presse.

Algérie Part a publié une série de plusieurs articles résumant les conclusions de ce dernier rapport de la Banque Mondiale dédié à l’Algérie. Ce rapport ne dénote « d’aucune forte tendance à voir l’Algérie en noir » comme veut le faire croire le régime algérien. Au contraire, ce rapport décrit minutieusement et brillamment la situation économique et financière de notre pays.

Il résume les principaux échecs de la politique économique de Tebboune et ses dirigeants  qui ont échoué magistralement à remettre le pays sur les rails de la relance économique. Il pointe du doigt l’inefficacité de la politique de dévaluation excessive du dinar algérien, l’absence de réformes structurelles pour diversifier l’économie algérienne et la dépendance toujours accrue de l’Algérie vis-à-vis des hydrocarbures. Dans ce rapport qui a donné le tournis au régime algérien, la Banque Mondiale démontre rationnellement le danger de la dette publique qui explose et les choix budgétaires dangereux qui ne cessent de creuser les déficits publics. La Banque Mondiale a reconnu de nombreux progrès dans les secteurs de l’Education, la Santé ou le Développement Humain.

Le rapport de l’institution financière internationale n’a jamais noirci grossièrement l’image de l’Algérie. Il donne au contraire des pistes de solutions en s’appuyant sur les forces de l’Algérie qui peuvent lui permettre de produire une véritable dynamique de croissance économique. C’est un rapport critique, analytique qui ouvre les yeux sur les réalités amères qui font le nid du sous-développement de notre pays.

Mais parce qu’il n’est pas dithyrambe ou élogieux à l’égard du bilan médiocre des dirigeants algériens, la Banque Mondiale se fait traiter de tous les noms avec une vulgarité digne d’une organisation dirigée par des voyous et des mafieux. C’est, peut-être, le mérite de ce dernier rapport de la Banque Mondiale : il a bien piqué le régime algérien pour l’amener à commettre la bêtise de dévoiler au monde entier son véritable visage hideux.

 

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4 تعليقات

  1. @karim70@ esclave de Amir el haschaschine , tu n’as pas vu ou voulu voir la suite du rapport
    « Dans l’étude contenue dans le rapport, il est souligné une nette amélioration des conditions de vie et surtout, de meilleures performances que quasiment tous les Etats de la région Mena, dont le Maroc justement. Le taux de pauvreté multidimensionnelle de l’Algérie est de seulement 1,4%contre 6,1% au Maroc, 5,2% en Egypte et 8,6 % en Irak. Seule la Tunisie 0,8 % fait mieux que l’Algérie. «