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mardi, mars 19, 2024

Documents exclusifs. Les opérations secrètes du business du patron de la Police algérienne et de son frère à Paris en France

Abdou Semmar, le directeur de Publication d’Algérie Part, a publié hier de nouvelles révélations détaillées et documentées sur les opérations discrètes du business développé en France depuis 2016 par l’actuel patron de la Police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh, et son frère, Adel Bencheikh. Les documents révélés expliquent les manœuvres initiées entre 2017 et 2018 par Farid Zineddine Bencheikh, qui occupait à l’époque de ces faits des fonctions sensibles au sein de l’Inspection Générale de la DGSN, à savoir la Police de la Police algérienne, pour effacer toute trace de son existence légale sur les statuts, actes administratifs et bilans de gestion de son hôtel bar-restaurant acquis à Paris, à savoir le fameux établissement l’Etoile situé au 45 Rue Victor Hugo, 92240 Malakoff.

Il s’avère que le patron de la Police algérienne a utilisé son propre frère, Adel Bencheikh, alors que ce dernier est uniquement titulaire d’un simple Visa Schengen et ne dispose aucunement d’un titre de séjour lui permettant de lancer des activités économiques sur le territoire français, pour lui céder ses parts moyennant un paiement bancaire effectué sur compte domicilié au niveau d’une agence de la Société Générale à Paris. Ces fonds occultes ont été échangés par Farid Zineddine Bencheikh et son frère Adel Bencheikh dans des conditions totalement opaques car si le premier, en sa qualité de haut fonctionnaire de la Police algérienne, n’avait aucunement le droit de financer des investissements privés à l’étranger, le deuxième était un simple touriste en visite en France qui a pu, attestent les documents dévoilés par Abdou Semmar, contracter des prêts pour procéder à des versements en euros, d’au moins près de 13 mille euros dans un premier temps, au profit de son frère aîné.

Ces opérations financières ont permis à Farid Zineddine Bencheikh de céder toutes ses actions au sein de l’établissement l’Etoile à son frère orchestrant ainsi une disparition fictive des statuts de ce business alors que dans les faits, il continuait de toucher des bénéficies en euros et et il disposait encore d’un regard sur la gestion de son hôtel bar-restaurant parisien.

Les révélations de notre directeur de Publication expliquent, par ailleurs, comment les deux frères Bencheikh ont fait un montage fiscal et financier qui leur permet de bénéficier de leur business français, basé essentiellement sur l’accumulation du cash non-déclaré au fisc français grâce aux versements quotidiens en espèces des clients du bar-restaurant l’Etoile, tout en conservant une discrétion quasiment absolue dans la gestion de leurs activités lucratives. Ce montage a duré jusqu’à août 2022 où le troisième associé des frères Bencheikh, et gérant attiré de leur business, a été changé et remplacé par un nouveau gérant associé en contrepartie d’un versement de 120 mille euros négociés dans le cadre d’une nouvelle opération d’acquisition des actions de l’hôtel bar-restaurant l’Etoile.

Ainsi, chaque année, le buisines français des Bencheikh a connu des changements de gérants, des acquisitions financières et des cessions de parts sociales, dans le seul but d’assurer une discrétion précieuse au patron de la Police algérienne qui a pu amasser des fonds importants en devises, provenant des activités juteuses de la brasserie et la restaurant à Paris où des établissements peuvent engranger facilement plus de 1000 euros en cash par jour, sans aucun contrôle des autorités algériennes et à l’abri des regards indiscrets des autorités fiscales françaises. Des fonds en euros accumulés en toute illégalité du point de vue de la Loi Algérienne par un patron de la Police algérienne qui jouit jusqu’à 2025 d’une résidence française et d’une adresse domiciliée dans un luxueux immeuble d’une place très chic du deuxième Arrondissement parisien. Une situation totalement inédite pour un haut responsable qui dirige la Police Nationale de toute l’Algérie et qui siège aux côtés du Président de la République et du Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale et Populaire au sein du Haut Conseil de Sécurité, l’instance qui étudie les dossiers sécuritaires et militaires les plus sensibles du pays.

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