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mardi, mars 19, 2024

Documents exclusifs. De nouvelles révélations sur la scandaleuse deuxième vie française du patron de la Police algérienne

Abdou Semmar, le directeur de publication d’Algérie Part, a révélé aujourd’hui 23 janvier 2023 de nouveaux documents exclusifs retraçant la vie secrète et cachée en France de l’actuel patron de la Police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh. Ce haut responsable de la Police nationale algérienne qui siège en tant que membre permanent lors des réunions du Haut Conseil de Sécurité, l’instance sécuritaire la plus sensible du pays chargée d’établir les stratégies de défense de la sécurité nationale et d’étudier les dossiers sécuritaires ou militaires les plus délicats, aux côtés du Président de la République, Abdelmadjid Tebboue, ou encore le Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale et Populaire (ANP), Said Chengriha, est en vérité « un résidence français » depuis au moins 2015 et dispose d’un lieu de résidence dans l’un des quartiers les plus chics de la capitale française.

C’est une situation tout simplement inédite dans l’histoire contemporaine de l’Algérie. L’homme qui dirige tous les policiers algériens est un résidence français qui possède, de surcroît, des investissements privés dans le secteur de l’hôtellerie, les bars et la restauration. Né le 4 février 1964, Farid Zineddine Bencheikh dispose d’une adresse depuis le 1er Mai 2015 au niveau du 1 Place Boieldieu dans le très chic 2e arrondissement de la capitale française Paris. Le patron de la Policde algérienne possède une carte de résidence française d’une durée de… 10 ans délivrée par la Préfecture de Police de Paris. Elle porte le numéro GC64FNVLP et elle lui été délivrée le 02 mai 2015 pour une durée de validité qui court jusqu’au 01 Mai 2025. Les documents officiels dévoilés par Abdou Semmar et dont l’exactitude a été certifiée par un tribunal parisien sont sans équivoque : le patron de la Police algérienne demeure encore un résident français et dispose d’une adresse dans un lieu luxueux à Paris que même les chefs de la Police française ne peuvent pas se le permettre. Les prix du loyer à la Place Boieldieu dépassent les 1500 euros pour une seule chambre. Quant à un appartement de seulement deux pièces, il faut compter un loyer de plus de 3000 euros par mois. Farid Zineddine Bencheikh dispose de cette résidence française alors qu’il occupait officiellement le poste à partir de 2015 d’Inspecteur régional de la DGSN responsable de toute la région sud-est à Ouargla.

Le haut responsable de la Police algérienne entretenait donc une « double-vie » à la fois à Ouargla et Paris. Du jamais vu pour un haut responsable d’une institution sécuritaire sensible en Algérie. Les révélations faites par Abdou Semmar expliquent également que conditions d’obtention de cette résidence française sont totalement illégales et immorales du point de vue de la loi française. Seule « une intervention d’en haut » au niveau du ministère de l’Intérieur en France, ou encore un parrainage d’un puissant service de sécurité français, peut permettre à un responsable de la Police algérienne d’obtenir un tel statut privilégié sur le territoire français en disposant, qui plus est, d’un logement au cœur d’une zone résidentielle très chic de la capitale française et dans un bâtiment luxueux doté uniquement de deux appartements de haut standing entourés de plusieurs autres locaux à usage commercial.

Ni les salaires versés en dinars algériens, ni les fonctions occupées en Algérie par Farid Zineddine Bencheikh ne peuvent justifier les fonds ayant permis cette drôle de vie en France. Abdou Semmar a fait également d’autres révélations appuyées par des documents montrant comment Farid Zineddine Bencheikh et son frère Adel Bencheikh, jouissant d’un simple visa Schengen, ont fait des « empreints » de 25 mille euros en France pour acquérir 50 % d’une société exploitant l’hôtel bar-restaurant l’Etoile situé au 45 Rue Victor Hugo, 92240 Malakoff, géré et possédé auparavant par un certain Yazid Goudjil originaire de la même région que l’actuel deuxième personnage de l’Etat algérien, à savoir le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil. Les deux frères Bencheikh vont recourir à un financement totalement opaque, et illégal du point de vue de la loi algérienne comme il a été révélé auparavant dans la première enquête d’Algérie Part que vous pouvez relire en cliquant sur ce lien, pour acquérir cet hôtel bar-restaurant parisien qui leur servira de tremplin pour lancer un business juteux en France. Tous les mécanismes ayant permis un enrichissement illicite du patron de la Police algérienne et dévoilant les dessous de sa deuxième vie française ont été explicités et décryptés par notre directeur de publication, Abdou Semmar. Ce dernier va faite de nouvelles révélations hallucinantes sur le train de vie, les manœuvres commerciales et les opérations de business du patron de la Police algérienne dans ses prochaines émissions diffusées sur les diverses plateformes digitales d’Algérie Part. Des révélations documentées et appuyées par des preuves irréfutables. Il s’agit certainement de l’un des plus gros dossiers scandaleux de l’histoire contemporaine du pouvoir algérien. Patron de la Police algérienne le jour, résident français de luxe et businessman prospère la nuit à… Paris. C’est un scandale unique dans son genre. A suivre…

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