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vendredi, mars 29, 2024

Dans un entretien au « Spiegel », Tebboune refuse d’être présenté comme la « façade civile » d’un régime militaire

Abdelmadjid Tebboune a réfuté catégoriquement la thèse selon laquelle il est la « façade civile » d’un régime militaire en Algérie. C’est du moins ce que le Président algérien a assuré dans un entretien au Spiegel, le célèbre magazine allemand d’investigation considéré comme le plus lu et le plus influent des hebdomadaires d’information en Allemagne, paru vendredi 5 novembre. 

« N’êtes- vous pas seulement la façade civile d’un régime militaire encore existant ? », c’est cette question que les journalistes allemands ont posé sincèrement et directement au président algérien. Et Abdelmadjid Tebboune n’a pas hésité à prétendre que « le peuple algérien sait que ce n’est pas vrai ». « C’est moi qui a nommé le chef de l’armée. En plus de la présidence, j’ai la fonction de ministre de la Défense. Les services secrets ont été placés sous mon contrôle, ils ne sont plus sous le contrôle de l’armée. C’est la nouvelle réalité en Algérie, garantie par la constitution », a affirmé encore Tebboune pour démontrer aux journalistes allemands qu’il a tout le pouvoir entre ses mains.

Abdelmadjid Tebboune a tenté également de déconstruire cette théorie d’après laquelle il n’est qu’un président marionnette et accuse les journalistes étrangers de véhiculer une fausse image de l’Algérie en la présentant comme un « Etat militaire ». « Le pouvoir, c’est moi. Personne ne l’exercera à ma place. C’est moi qui a ordonné la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions militaires français. C’est aussi moi qui a ordonné la même mesure contre les avions marocains », a assuré Abdelmadjid Tebboune pour prouver qu’il est en pleine possession de toutes  ses prérogatives.

Il est à signaler enfin que l’entretien de Tebboune au Spiegel a été réalisé le 26 octobre à Alger.

 

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3 تعليقات

  1. Il faut arrêter la comédie ! Ils sont tellement Vaniteux, ces généraux, qu’on les voit constamment à la télé et dans les journaux !
    Dans les pays où les militaires sont aux ordres du pouvoir civil ont voit rarement les généraux !
    Quand l’Armée possède la 1ere place dans un budget d’un pays, soit le pays est en guerre soit c’est une dictature militaire !

  2. Allo… Zeghmatoz ? … Dis-nous combien de journalistes sont en prison en Tchéquie ? Comment ? Ah … Ils disent qu’ils n’ont aucun détenu politique, journaliste ou syndicaliste. Ah bon …
    Ah… Portan ji lu ki li sala souila di la Tchikoslofaki qui fizi ontri boucou di monde en prizou !
    Non, non … ils dizi sa citi avant li gran Prizidane Vaclav Havel !
    Ah bon … Mi moua ji conni rien di sala souila, ci t’un novo prézidane comme moi ?
    Non … ti pou pas konitre … il i mort, ji dimandi de li roncontri, hilas… on m’a di il i mort !
    Alors comme ambassadour ji fi li condolionsse oficiell.
    Matenan ils z’ont un novo prizidane, j’ai pa ritinu son nom.

    Bon ci pas graffe, ji vi dimandi a Lamam rahh, paski il va tojor de l’avant lui, di parli avic Adjerad Amerrad por virifier si il y a di jornaliste en prizou en la Suède.
    Ma3lich… bonne chance ! Bessah n’oublie pas quand ti riviendri por li facance ti m’apporti ine kartoche di cigaritte di pays et qelloucha ta3 wiski…
    Ayya Sali!

    C’était un échange d’amabilités entre le barzidane 4%, inflation incluse et Zeghmatoz, ancien garde chiourme dévoué du téléphone, maintenant en réadaptation captive en Tchéquie.