La deuxième vague déferlante de l’épidémie du coronavirus COVID-19 qui s’abat en ce moment sur l’Algérie est nettement plus dangereuse que la première vague enregistrée entre les mois de juillet août passés. Et c’est un organisme officiel et spécialisé de l’Etat algérien qui le dit. Il s’agit effectivement de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme relevant du ministère algérien de la Santé qui l’affirme clairement dans son dernier bulletin épidémiologique sur l’évolution inquiétante de la situation sanitaire du pays.
« Ce deuxième épisode épidémique se caractérise par des taux d’incidence plus élevés que lors de l’épisode de juillet et une diffusion plus importante de l’épidémie », prévient ainsi l’INSP qui étudie les dernières augmentations du nombre des nouvelles contaminations dans plusieurs wilayas des régions du centre et de l’est du pays. Pour les experts de l’INSP, cette deuxième vague est beaucoup plus impressionnante et dangereuse que la première vague du mois de juillet et août derniers.
« Toutes les wilayas sont touchées et pas seulement les grandes agglomérations comme cela avait été observé en Juillet. Des wilayas comme Bejaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Jijel, El Tarf ont enregistré des taux aussi élevés si ce n’est plus que ceux observés à Blida, Alger, Sétif pour ne citer que celles-ci », argumente encore l’INSP dans son dernier bulletin épidémiologique.
« Le renforcement des gestes barrières est toujours d’actualité, il doit être expliqué, développé… Il est nécessaire d’insister sur leur intérêt dans la lutte contre l’infection Covid-19 et ce d’autant que l’arrivée des vaccins peut laisser penser que ceux-ci sont obsolètes », souligne enfin l’INSP pour sensibiliser sur les grands risques encourus pour la santé publique.
Rappelons en dernier lieu que l’INSP contribue à la mise en œuvre de la politique sanitaire du pays. C’est une organisation à base scientifique qui met à la disposition du système de santé son expertise pour améliorer la santé de la population. Il est une source de conseil fiable pour les responsables de politiques sanitaires et réalise des enquêtes sur le terrain pour fournir des données indispensables à l’adoption des politiques publiques en matière de santé publique en Algérie.
Les seuls virus qui n’ont pas besoin de muter tant ils sont actifs et réactifs depuis l’étranger sont à l’Mouradia.
Débarrassons nous de ceux-là en priorité et après seulement de Covid 2 qui deviendra une formalité puisque nous aurons les moyens sur le terrain de le combattre.