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jeudi, avril 25, 2024

COVID-19. Le nombre des morts a dépassé la barre des 50 personnes par jour : le retour du mensonge d’Etat face à la réalité amère en Algérie

La situation sanitaire est redevenue préoccupante en Algérie. Mais malheureusement, face au danger de l’épidémie de la COVID-19, les autorités algériennes ont recouru une nouvelle fois aux mensonges et aux bilans erronés pour masquer la réalité amère du terrain et pour masquer les insuffisances criantes du système sanitaire. 

Algérie Part a pu confirmer auprès de plusieurs sources hospitalières que le bilan des décès provoqués par l’infection aux formes les plus graves de la COVID-19 est nettement plus élevé que les chiffres « officiels » annoncés quotidiennement par le ministère de la Santé. Preuve en Algérie, l’Algérie a clôturé ce vendredi 2 juillet une triste semaine qui a été caractérisée par un bilan quotidien des morts ayant dépassé les 50 décès. Un bilan macabre qui en dit long sur la détérioration de la situation épidémiologique en Algérie.

Au niveau des hôpitaux, les services de réanimation ont commencé à subir une véritable saturation depuis la fin du mois de juin dernier. A Alger, cette  saturation est plus que palpable et de nombreuses familles cherchent désespérément une place pour leur proche gravement atteint de l’infection à la COVID-19. Faute de lits de réanimation en nombre suffisant, ces patients sont régulièrement refoulés et priés d’attendre en prenant leur mal en patience jusqu’à ce que les médecins les rappellent pour pouvoir enfin les prendre en charge convenablement.

Des tensions similaires sont constatées dans les hôpitaux des wilayas de Tizi-Ouzou, Oran, Blida ou M’Sila, certifient à Algérie Part plusieurs sources hospitalières. Malheureusement, les bilans du ministère de la Santé continuent d’occulter ces réalités. Les chiffres « officiels » ne reflètent guère la vérité du terrain.

Le dernier bilan quotidien du ministère de la Santé indique que l’Algérie compte quatre cent quarante-neuf (449) nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 291 guérisons et 10 décès. Des chiffres nettement en deçà de la réalité car les rapports établis par de nombreux services hospitaliers dans plusieurs wilayas du pays indiquent une courbe de nouvelles contaminations qui avoisinent les 2000 nouveaux cas de COVID-19 par jour.

Les chiffres faussés du ministère de la Santé s’expliquent par un paramètre très simple : la non prise en compte des « cas probables ». Ces personnes souffrent de tous les symptômes d’une infection à la COVID-19, mais elles n’ont pas été dépistées par des tests PCR ni comptabilisés dans les bilans officiels du ministère algérien de la Santé. Ces cas positifs ont été déclarés comme des “cas infectés” par la COVID-19 par le soignants dans les hôpitaux algériens à la suite d’un examen approfondi au scanner thoracique, mais sans être recensés par le ministère de la Santé parce qu’il n’y pas assez de kits de dépistage PCR afin de confirmer définitivement la positivité de ces patients.

Faute de capacités avérées en matière de dépistage sanitaire via les 92 laboratoires qui sont habilités par l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) pour le diagnostic de l’infection Covid-19 par RT-PCR, les autorités sanitaires sont incapables de dépister les cas probables qui sont ainsi écartés dans les bilans officiels quotidiens.

Et pourtant, l’évolution des cas probables de COVID-19 en Algérie est tout simplement dramatique. Preuve en est, depuis la semaine du 15 au 21 mai, le nombre hebdomadaire des nouveaux cas confirmés ne cessent d’augmenter, il passe de 1 375 cas entre le 15 et le 21 mai à 2 553 cas entre le 19 et le 25 juin. Le taux d’augmentation est de 85,7 %, nous apprend à ce sujet le très sérieux et « officiel » Institut National de la Santé Publique (INSP).

L’INSP a constaté la même tendance au cours des deux dernières semaines (du 12 au 18 juin) et (du 19 au 25 juin), avec une hausse de 2,4 % (de 2 492 à 2 553 cas). Ces patients touchés par l’infection au coronavirus COVID-19 ne sont pas comptabilisés officiellement par le ministère de la Santé. Ce qui réduit drastiquement le nombre des personnes contaminées et des personnes décédées puisque même lorsqu’un cas probable décède des complications liées à la COVID-19, les autorités sanitaires ne le comptabilisent pas également dans leurs bilans quotidiens. Ce mode de gestion de la crise sanitaire permet aux autorités algériennes de tricher et de dissimuler la vérité sur la situation sanitaire à leurs compatriotes.

Soulignons enfin que jusqu’au 25 juin dernier, l’Algérie compte plus de 175 603 cas probables cumulés alors que les cas confirmés de COVID-19 sont de 137 772 cas cumulés. A force de continuer de mentir sur la réalité de l’épidémie dans le pays, les autorités algériennes risquent de se retrouver submergées par une nouvelle vague de contaminations et de décès des patients. C’est un jeu très dangereux dont les conséquences néfastes doivent être prises très au sérieux.

 

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19 تعليقات

  1. Tout le système algérien est construit à base de « Festi » !!!
    Il y’a le festi historique…
    «  » » » » » » » » » » »politique…
    «  » » » » » » » » » » »militaire…
    «  » » » » » » » » » » »Sanitaire…
    Et, j’en passe et des meilleures…!!!
    Au bout du festi, la désillusion…!!!!

  2. Demander a son altesse que les mouches mangeuses de merde
    surnomme affectueusement (momo 6) de vous offrir quelques vaccins
    Ah ce n’est pas tous le monde qui peut se faire vacciner avec le Pfeizer en Allemagne
    une tragédie se déroule en ce moment au pays…. dans l’indifférence des autorités
    quand aux mouches a merde c’est plus facile de nier la vérité quand on vie chez Mme fafa
    avec tout le confort et vaccin gratuit.

  3. Ces pauvres femmes qui degoulinent de sueur a longueur de journee parceque accoutrees d’habits noir qui les couvrenet de la tete au pied. Des habits ramenees du Moyen Orient et imposes par la force aux femmes, jeunes filles et bientot filletttes. Je ne parle meme pas de l’odeur de sueur accablante que degageraient qualqu’un habillait de la sorte. Je connais un vendeur qui m’as raconte que son supplice c’est de voir une dizaine de ces accoutrements dans son magazin; des fois l’odeur le pousse a presque vomir. Dans un pays ou prendre une douche est un luxe, c’est juste un terrible cauchemar.

  4. Les esclaves tel les Hamdaoui, les Balou, et autres appartenant au maitre des Esclaves le Grand Homosexuel du Maroc, sont ici comme des mouches de merde, des trolls payé par la prostitution de leurs mères, femmes et enfants filles et garçons, qu’ils donnent à des racistes et colonialistes crasseux et crapuleux pour quelques sous. Esclaves consentants et vils créatures.

  5. Pour nos nombreux lecteurs du lupanar à ciel ouvert nommé Makhnaz

    https://www.algeriepatriotique.com/2021/07/02/maroc-une-experte-des-droits-de-lhomme-de-lonu-denonce-la-repression/

    Karim70 mon Marochien bas de gamme on attend tes commentaires…
    Ton royaume va exploser d’ici peu… Tout le monde le sait…Ton pays est au bord du gouffre dans tous les domaines…. Malgré les trolls marocains et Sionistes pour le masquer……..

  6. Je voulais ajouter au Kouloudji de merde que les peuples les plus avances sont ceux qui boivent la biere . Les Allemands et les Japonais, Americains …. fetent la biere .. et ont des festivals pour la celebrer. Tes Koulouglis fetent la pisse de chamelle!
    Parait il que la pisse de chameau soigne aussi contre le COVID d’apres chiekh Chentir!

  7. hey Koulougli, le siroteur de pisse de chamelle, si il ya bien des gens travailleurs et qui font marcher le peu qui marche en Algerie , ce sont les Kabyles ! Ce sont aussi les memes qui ont permis a toi et tes freres koulouglis de retrouver vos libertes en 1962 avant que vous ne vous prenaient de nouveau pour les nouveaux janissaires dans ce pays qui ne vous appartient pas ! Mais vos jours sont comptes. Quand l’autre sotise de ta part, saches que notre education Amazigh est millenaire, On n’as pas attendu tes freres chameliers ou tes nouevaux freres de France de nous apporter la lumiere. Tamazight est l’une des premiere langue ecrite de l’humanite ! Basta!

  8. Larbi : Comme tous les musulmans integristes ! Tu detestes les femmes !
    Tous ceux qui sont favorables aux turcs, comme Larbi devraient lire l’article du Soir d’Algérie,
    Faut il pardonner aux Ottomans leurs crimes parce qu’ils sont musulmans ? 22/04/2021.
    On pourrait également entrouvrir le chapitre de l’islamisation des berbères, mais là, c’est Taboo !
    C’est tellement évident que tout le monde a changé de nom et est devenu musulman sans rechigner !!!

  9. A la veille de la celebration de l’independace , revoyons un peu l’histoire et denoncer les descendants de harkis, koulouglis et autres leches culs de la France. La Kabylie fut attaquee grace aux regiments de zouaves, goum (goumiers) et indigenes crees par les colons francais a Blida et Constantine.

    La Conquete de la Kabylie
    RE: Récits de Kabylie, par Emile Carrey (éditeur Librairie Nouvelle, Paris 1876)

    Le 19 mai 1857, le général Randon prend le commandement des troupes Pour attaquer la Kabylie .
    Ces troupes sont composées de quatre divisions fortes de 37 000 hommes. Ces divisions ont mission de s’établir au cœur du territoire kabyle des Aït Irathen,
    Il s’agit :
    – de la division du général Mac-Mahon avec les brigades du général Bourbaki (2ème régiment de zouave et 2ème régiment de la Légion étrangère) et du général Perigot (11ème chasseur et 3ème tirailleur) et ses « Grand’ gardes » (?) ;
    – de la division du général Renault, avec les brigades du général de Liniers (8ème chasseur et 23ème de Ligne) et du général Chapuis (1er tirailleur et 41ème de Ligne) ;
    – de la division du général Yusuf, avec les brigades du général Gastu2 (1er zouave et 60ème de Ligne), du général Deligny (13ème chasseur et 45ème de Ligne), du général de Saigac (1er chasseur d’Afrique) et du général Maissiat avec 5000 hommes ;
    – d’un goum de 750 cavaliers ; – d’un escadron de spahis ;
    – d’un escadron du Train de 10 000 indigènes, avec leur bête de somme, rémunérés sur la base de 2,50 francs par jour par convoyeur, ou « sokkar », et par bête, ces sommes sont versées au chef des convoyeurs, le « Bach Amar ». Cette armée est complétée par le Génie, l’Artillerie, la Cavalerie, les services de l’Intendance et d’un Bureau arabe ou Direction politique.