COVID-19. Le nombre des cas graves en réanimation augmente depuis de le mois janvier en Algérie

Durant le mois de janvier de la nouvelle année 2021, le nombre des cas en réanimation ou soins intensifs pour Covid-19 a augmenté sur l’ensemble des hôpitaux algériens, nous apprend ainsi le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique officiel chargé par le ministère de la Santé de mener des enquêtes de terrain sur la situation sanitaire de la population algérienne. 

Le dernier rapport de l’INSP note que la moyenne quotidienne des patients admis en Unités de Soins Intensifs (USI) est de 252,8 avec un minimum et un maximum de 229 et de 293 patients hospitalisés en réanimation durant tout le mois de janvier passé. L’INSP reconnaît également que la moyenne des patients en USI est en augmentation aujourd’hui et elle représente pratiquement 10,7 % du nombre de l’ensemble des cas hospitalisés en Algérie pour des formes graves de l’infection au COVID-19.

La même source indique que ce nombre des patients en réanimation ou en soins intensifs est « plus élevé qu’en période épidémique » comme au mois de novembre et de décembre 2020. Pourquoi ?  « Cela est dû au fait que le nombre global d’hospitalisés diminue mais que les cas graves nécessitant en particulier un soutien d’organes sont obligatoirement pris en charge en USI ; cela traduit également un nombre de lits en USI qui ne peut être augmenté de manière importante lors des épisodes épidémiques du fait des particularités de la réanimation », a expliqué à ce propos l’INSP.

D’après cette source scientifique officielle, l’Algérie peine à augmenter ses capacités de prise en charge au niveau des services de réanimation au moment même où la baisse des cas hospitalisés ne signifient pas, pour autant, la baisse des cas les plus graves qui nécessitent de soins de réanimation pour avoir la vie sauve.