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jeudi, avril 18, 2024

COVID-19. Durant tout le mois de juillet, l’Algérie n’a même pas pu prendre en charge 500 patients en réanimation

Face aux ravages de la 3e vague de COVID-19, les hôpitaux algériens se sont distingués par leurs moyens très rudimentaires et archaïques pénalisant ainsi la prise en charge convenable des cas les plus graves qui nécessitent une admission en réanimation pour survivre aux symptômes les plus graves de l’infection à la COVID-19.  Preuve en est, durant tout le mois de juillet, au plus fort des effets désastreux de la 3e vague, l’Algérie a été capable de prendre uniquement en charge à peine 500 patients dans les services de réanimation de tous les hôpitaux publics du pays. 

Ce sont les données officielles de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) qui le confirment. L’INPS est  un organisme scientifique relevant officiellement du ministère de la Santé. Un organisme chargé de mener des enquêtes sanitaires de terrain pour cerner l’évolution des épidémies qui peuvent menacer dangereusement la santé publique en Algérie.

Cette source nous apprend ainsi que le nombre des patients en réanimation a pratiquement plus que doublé au cours du mois de juillet passé. Mais la capacité réelle des hôpitaux algériens est si limitée et dérisoire qu’à peine 500 patients gravement atteints de COVID-19 ont pu être ainsi soignés en réanimation au cours du mois de juillet dernier.

Le nombre moyen de patients dans les unités de soins intensifs est de 217,3 – 276,1 – 337,9 – 391,1 et de 467,6 respectivement entre le 26 juin et le 02 juillet, entre le 03 et le 09, entre le 10 et le 16, entre le 17 et le 23 et, entre le 24 et le 30 juillet.

Jusqu’à la fin du mois de juillet, les hôpitaux algériens n’ont pas pu prendre en charge plus de 468 patients dans les services de réanimation. C’est un chiffre insignifiant qui traduit le sous-développement des services de réanimation du pays. Et pourtant, une très forte demande a été exprimée par les patients gravement atteints d’insuffisance respiratoire pour bénéficier des soins de réanimation. Des listes d’attente ont été confectionnées dans de nombreux hôpitaux algériens et des patients ont été refoulés faute de place ou de lits dans les services de réanimation. D’autres sont quasiment décédés parce qu’ils n’ont pas été soignés ou admis dans ces services de réanimation qui jouent un rôle incontournable dans la lutte contre les effets désastreux de l’infection à la COVID-19.

La réanimation est nécessaire en cas d’état de choc, de coma, d’insuffisance rénale, de maladie cardiaque ou infectieuse, d’hémorragie, d’intoxication, d’insuffisance respiratoire ou encore de traumatisme grave. Le monitoring est essentiel après la réanimation : surveillance de l’état clinique, de la respiration, du cœur et des analyses. Un service de réanimation doit disposer d’une équipe de soignants spécialisés qui se relayent jour et nuit pour surveiller les patients. Cette équipe médicale est unique et parfaitement adaptée à la prise en charge des pathologies engageant le pronostic vital.

Un service de réanimation nécessite également de nombreux équipements techniques et des moyens sophistiqués permettant d’assurer la surveillance et la sécurité des patients, qui peut se faire grâce à différentes techniques d’assistance (respiration artificielle, dialyse, sonde gastrique, perfusions, cathéters, scope…) et des dispositifs de surveillance continue permettant de suivre l’évolution des grandes fonctions de l’organisme et l’état du patient.

Malheureusement, force est de constater que l’Algérie manque cruellement de moyens et d’équipements sophistiqués pour se doter de services de réanimation digne de ce nom ou conformes aux exigences médicales. C’est pour cette raison que le pays n’a pas pu admettre plus de 500 patients souffrant de COVID-19 dans ses services de réanimation peu développés et rudimentaires.

Soulignons enfin qu’entre le 24 et le 30 juillet, plus du quart des patients en USI (28,1 %) sont hospitalisés dans une des structures hospitalières de la wilaya d’Alger alors que les patients hospitalisés hors réanimation représentent 13,1 % du total des hospitalisations en médecine. Les autres wilayas avec un nombre moyen de patients supérieur à 15 sont par ordre décroissanttre Chlef (26,1), Jijel (22,3), Bejaïa (21,3), Bouira (19,6), Sétif (19,3), Constantine (17,4), Tlemcen & Annaba (17,0 chacune) et Ouargla (15,9).

 

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1 تعليق

  1. sacré menteur ce Zemmar, Monsieur fake news, oiseau de mauvaise augure
    Nous en sommes à plus de 14 mille patients sous oxygène à haut débit », a affirmé ce jeudi le Pr Riad Mahyaoui, chef de service réanimation au CNMS et membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie de Covid-19.
    Oui 14.000 personnes en soins intensifs en Algérie….l’élan de soldiratié national et international a été exceptionnel
    Les algériens sont un peuple solidaire et réactif…on gagnera cette bataille si tous les citoyens acceptent les gestes barrières et le port du masque…5 millions de vaccins ont été livré en juillet et chaque mois l’Algérie en recevra la même quantité…et l’usine de Constantine démarrera la production de 2,5 millions de vaccins inchangés allah grâce à nos compétences et le soutien de nos partenaires chinois et russe …on dit merde à l’Europe aux usa et aux autres pays qui ce sont partagé toute la production mondiale et qui ont empêché leurs laboratoires d’honorer leurs contrats