L’épidémie de la COVID-19 reprend un rythme d’activité inquiétant dans les wilayas de l’est et du centre du pays, nous apprend ainsi le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique officiel relevant du ministère de la Santé qui a pour mission de mener des enquêtes sanitaires au sein de la population algérienne afin de déterminer les dangers potentiels des nouvelles épidémies contre la santé publique.
Selon les dernières données recueillies par l’INSP, « au cours de la dernière semaine, on observe une augmentation non négligeable des taux d’augmentation des nouvelles contaminations ». L’INSP rapporte que l’inquiétude plane sur les wilayas du Centre et l’Est du pays. « Ces taux passent respectivement de 0,5 % entre le 14 et le 21 mai à 37,7 % entre le 21 et le 28 mai et de -2,9 % à 19,2 % », indique ainsi l’INSP qui tire la sonnette d’alarme et appelle plus que jamais à la vigilance.
Dans les wilayas de l’Ouest algérien, la situation est également préoccupation puisque les experts de l’INSP ont relevé une augmentation de 40,4 % des nouveaux cas contaminés de la semaine du 14 au 21 mai et de 45,5 % au cours de la dernière semaine du mois de mai passé.
Le rapport de l’INSP souligne enfin que les taux d’augmentation des nouvelles contaminations sont supérieurs à 5,0 % dans au moins dix-sept wilayas dont douze d’entre elles ont les taux les plus élevés. Ces wilayas sont Saida avec 11,9 %, le taux d’incidence passe de 28,40 à 31,76 cas pour 100 000 habitants entre le 01 et le 28 mai, Constantine (9,7 % ; 382,04 – 418,99), Tlemcen (8,9 % ; 229,63 – 250,06), Ouargla (8,7 % ; 328,30 – 356,86), Tizi Ouzou (7,9 % ; 378,54 – 408,62), Annaba (7,6 % ; 290,50 – 312,47), Alger ( 7,3 % ; 521,75 – 559,72), M’Sila (7,3 % ; 297,31 – 318,88), Biskra (6,8 % ; 269,74 – 285,86), Bechar (6,5 % ; 114,15 – 121,60) et El Tarf (6,2 % ; 201,44 – 213,99).
