Alors que la situation était plutôt tranquille et calme au niveau des hôpitaux algériens, l’épidémie de la COVID-19 semble reprendre une certaine vigueur et menace à nouveau la santé publique en Algérie. Preuve en est, les cas hospitalisés ont augmenté au cours des deux dernières semaines du mois de mai. C’est du moins ce qu’affirme le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique officiel relevant du ministère de la Santé qui a pour mission de mener des enquêtes sanitaires au sein de la population algérienne afin de déterminer les dangers potentiels des nouvelles épidémies contre la santé publique.
Cette source autorisée et officielle nous apprend ainsi que l’Algérie assiste à une « augmentation du nombre de patients hospitalisés pour Covid-19 dans les structures de
santé au cours des deux dernières semaines » du mois de mai. Ainsi, la moyenne quotidienne est de 1 670,3 – 1557,3 – 1 608,4 et 1 817,9 respectivement entre le 01 et le 07, entre le 08 et le 14, entre le 15 et le 21 et, entre le 22 et le 28 mai. De ce fait, au cours de la dernière semaine du mois de mai, les hôpitaux algériens ont enregistré +13,0 % des admissions des cas les plus graves de COVID-19.
Une augmentation qui doit nous interpeller et appeler à faire preuve d’une énorme vigilance car l’Algérie n’est pas à l’abri d’une détérioration soudaine des indicateurs sanitaires.
Le rapport de l’INSP indique enfin qu’au moins dix wilayas à travers le pays ont observé une augmentation inquiétante et importante des nouvelles hospitalisations de COVID-19. Ces wilayas sont Tizi Ouzou (de 115,6 à 143 patients), Alger (de 265,0 à
289,6 patients), Bejaïa (de 40,0 à 62,6 patients), Constantine (de 56,9 à 76,7 patients), Blida (de 154,4 à 173,7 patients), Oran (de 34,1 à 48,6 patients), Djelfa (de 56,0 à 69, patients), Bordj Bou Arreridj (de 25,4 à 38,4 patients), Skikda (de 20,1 à 31,7 patients) et enfin Aïn Temouchent (de 11,7 à 23,1 patients).
