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vendredi, mars 29, 2024

COVID-19. 11 wilayas demeurent un foyer actif et explosion des nouveaux cas au sud du pays

Attention, l’épidémie de la COVID-19 a repris sa dynamique en Algérie. Le dernier rapport de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique officiel chargé par le ministère de la Santé de mener des enquêtes de terrain sur la situation sanitaire de la population algérienne, met en exergue la nouvelle forte circulation du virus dans plusieurs wilayas en Algérie. 

Le dernier rapport de l’INSP confirme que pas moins de 11 wilayas enregistrent un taux d’incidence des cas confirmés supérieur à 300 cas pour 100 000 habitants. Ces wilayas sont les foyers les plus actifs de l’épidémie sur le territoire algérien. Il s’agit notamment de la wilaya de Batna qui a terminé le mois de janvier 2021 avec 303,82 cas infectés pour 100 mille habitants alors que ce chiffre était de de  300,67 pour 100 mille habitants le 21 janvier dernier. Nous avons également les wilayas de  Tipaza (304,77 vs 300,67), Tizi Ouzou (322,93 vs317,89), Aïn Temouchent (331,38 vs 324,22), Bouira (332,78 vs 330,45), Constantine (334,86 vs 329,40), Bejaïa (429,91 vs 428,45), Alger (436,38 vs 426,70), Jijel (439,38 vs 435,39), Oran (589,18 vs 569,38) et Blida (590,67 vs
580,50 cas pour 100 000 habitants).

Mais les taux d’augmentation des nouvelles infections a connu une explosion au cours de la dernière semaine du mois de janvier dans les wilayas du sud. Le dernier rapport sanitaire de l’INSP parle d’une augmentation de 70,9 % des nouveaux cas contaminés pour la région du Sud. La moyenne de nouvelles contaminations au sud algérien était de 21,7 nouveaux cas entre le 22 et 28 janvier dernier marquant ainsi une augmentation dépassant effectivement les 70 %.

Le dernier rapport de l’INSP souligne également qu’entre le 22 et le 28 janvier, 1 758 nouveaux cas confirmés ont été notifiés alors que 1 725 nouvelles infections ont été signalées entre le 15 et le 21 du même mois. « C’est la première augmentation enregistrée depuis la semaine du 27 novembre au 03 décembre », avertit enfin l’INSP qui met en garde contre les dangers de cette « première augmentation enregistrée depuis le pic de novembre ».

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