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mardi, avril 23, 2024

Corruption dans la filiale du montage des véhicules neufs : Sellal accuse Bouchouareb et s’en lave les mains

Après Ahmed Ouyahia, c’est désormais Abdelmalek Sellal qui se lève du banc des accusés pour répondre aux questions des juges du tribunal de Sidi M’hamed à Alger où se déroule depuis ce mercredi matin les premières audiences du méga-procès de corruption impliquant des oligarques richissimes et des dirigeants politiques. 

Et de prime abord, Abdelmalek Sellal, l’ex-premier ministre, a nié toute responsabilité dans les dossiers de corruption qui ont été découverts par les services de sécurité lors de leurs enquêtes sur les projets de la filiale du montage des véhicules neufs. En revanche, Sellal a ouvertement accusé Abdesslam Bouchouareb, l’ex-ministre de l’Industrie limogé de son poste en mai 2017, d’avoir été le principal artisan du cahier des charges régissant le secteur du montage des véhicules neufs. Sellal a fait savoir lors de son témoignage qu’il avait instruit « verbalement » des 2014 Abdesslam Bouchouareb de procéder à l’élaboration d’un cahier de charges conforme aux lois algériennes.

Concernant les dossiers présentés par certains oligarques algériens pour bénéficier des privilèges fiscaux et parafiscaux octroyés par le Conseil national de l’investissement (CNI) présidé à chacune de ses séances par le Premier-ministre, Abdelmalek Sellal a expliqué que tous ses avantages ont été accordés suivant les dispositions inscrites dans le cadre réglementaire de l’Agence Nationale du Développement de l’Investissement (ANDI).

Il est à rappeler enfin que l’ex-ministre de l’Industrie Abdesslam Bouchouareb s’est exilé en France où il réside à Paris et refuse toujours de répondre aux convocations de la justice algérienne. C’est ce qui explique son absence aujourd’hui mercredi aux audiences de ce méga-procès au tribunal de Sidi M’hamed.

 

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