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vendredi, avril 19, 2024

Confidentiel. Un projet algéro-américain de fabrication des équipements pétroliers tombe à l’eau à cause des bêtises du PDG de Sonatrach

Peu d’Algériens savent que leur pays s’était engagée depuis novembre 2017 dans un ambitieux projets industriels en partenariat avec un important groupe américain pour la création d’une société commune spécialisée dans la fabrication, l’assemblage et la maintenance de divers types d’équipements de contrôle de pression tels que les têtes de puits qui sont des équipements stratégiques pour le secteur,  importés toujours par Sonatrach à plusieurs centaines millions de dollars par an. 

Ce projet devait voir le jour grâce à la société Algerian Petroleum Equipments Company (APEC) créée en novembre 2017 par Baker Hughes General Electric (BHGE) et Sonatrach. Il était question de mettre en place une usine de fabrication de 20 000 m2 dans la zone industrielle d’Arzew à Oran, qui fournira des capacités parmi les plus performantes de fabrication en Algérie et en Afrique du Nord et permettra un renforcement de la position de l’Algérie sur l’activité amont du marché pétrolier et gazier afin de répondre à la demande locale.

Le projet s’est appuyé sur la vaste expérience de BHGE dans la fabrication d’équipements pétroliers et tire profit de son expérience à l’échelle mondiale et locale pour atteindre les objectifs de production dès son inauguration opérationnelle qui était prévue fin 2019. Malheureusement, les évènements politiques qui ont ébranlé l’Algérie tout au long de l’année 2019 et l’instabilité ayant régné sur Sonatrach au cours de 2019 jusqu’à 2020 ont retardé le lancement de ce projet.

Mais, aujourd’hui, ce projet a été entièrement saboté par l’homme qui dirige Sonatrach depuis février 2020, à savoir Toufik Hakkar. Ce dernier a décidé tout bonnement, et sans faire de bruit, d’abandonner ce projet de dissoudre l’APEC, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations. Cette décision chaotique a suscité une onde de choc dans le milieu des investisseurs dans le secteur des hydrocarbures.

Ce projet était à un stade très avancée et les partenaires américains ont beaucoup insisté pour le maintien de ce projet industriel qui devait permettre de réduire la dépendance vis-à-vis des importations et le développement de PME qualifiées et certifiés. L’annulation de ce projet et la dissolution de cette société sont restées inexpliquées pour le moment. Elles interviennent à la suite d’un malentendu entre Toufik Hakkar et les partenaires américains. Depuis son arrivée à la tête de Sonatrach, Toufik Hakkar s’est distingué par une politique hostile aux intérêts des compagnies américaines ou anglo-saxonnes dans le but de les remplacer par d’autres partenaires beaucoup plus malléables et moins intéressés par le contrôle de la transparence financière des groupements ou partenariats conclus avec Sonatrach.

 

 

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6 تعليقات

  1. « Mais, aujourd’hui, ce projet a été entièrement saboté par l’homme qui dirige Sonatrach depuis février 2020, à savoir Toufik Hakkar. Ce dernier a décidé tout bonnement, et sans faire de bruit, d’abandonner ce projet de dissoudre l’APEC, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations. Cette décision chaotique a suscité une onde de choc dans le milieu des investisseurs dans le secteur des hydrocarbures. »
    C’est tout à fait normal
    Quand on fabrique en Algérie on achète pas à une société étrangère en devises donc pas de commissions
    Je le dis pour la Nieme fois toute la SONATRACH est pourrie ce qui ne volent pas savent et connaissent ce qui vole et ne disent rien

  2. Alger: des millions de personnes seront privées d’eau à partir de mars

    Plusieurs communes de la capitale algérienne font face à une pénurie d’eau depuis le 9 février 2021. Au lieu de parler de l’impossibilité à produire l’eau potable, par une étonnante pirouette, la Société des eaux et d’assainissement d’Alger (SEAAL) évoque une sur-consommation des Algérois.

    Les Algérois ont encore en mémoire les coupures d’eau qui avaient gâché l’année dernière, la fête de l’aïd el-Kébir. Ils risquent d’être à nouveau confrontés aux mêmes difficultés d’ici peu. En effet, selon le site d’information Tout sur l’Algérie, les coupures seront bientôt de retour dans plusieurs communes de la capitale.

    « Selon des informations en notre possession », écrit cette source, « la capitale pourrait être confrontée en effet à une grave crise d’eau à partir de mars ». Il s’agit de coupures dont la durée n’est pas connue, qui concerne beaucoup de communes de la mégalopole et qui serait liées à un déficit de production. Mais évidemment, la Société des eaux et d’assainissement d’Alger préfère voir le verre à moitié plein et parle d’un « niveau de consommation en eau exceptionnellement élevé ».

    En réalité, le déficit hydrique a déjà commencé pour beaucoup d’habitants de la capitale. En effet, depuis le 9 février dernier, il est impossible de s’approvisionner correctement à Djisr Kasentina, alors que les résidents de Chéraga, Dely Brahim, El Achour et Draria n’ont plus accès à l’eau courante depuis le 16 février. Les habitants de Douera, quant à eux, sont confrontés à cette même pénurie depuis hier, mardi 23 février.

  3. Djisr Kasentina ! Tu parles d’un toponyme qui reflète la grande aliénation des Algériens à qui les araboislamistes font avaler n’importe quoi ! On peut l’appeler Kasentina, Konstantinos, El Qonstontinia ou Djozor Konstantinof ce sera toujours un rappel de l’Empereur Constantin, un romain dont les légions ont exploité et massacré des milliers de nos ancêtres.
    Malgré tout ça on continue à pérenniser le nom d’un colonisateur romain, comme avec tous les oppresseurs turcs dont les noms sont conservés sur les frontons d’édifices et même à un sous-marin.
    C’est dire jusqu’à quel point nous ne sommes point fiers de notre patrimoine, bafoué avec des Kasentina, Pacha, Agha, Dey etc.
    A titre d’exemple une discussion entre une mère de famille avec un de ses garçons :
    – Wine kount ya wlidi ?
    – Ya yemma kount fi Djasr Kasentina.
    – Ya wlidi wach dak l’Ksemtina ?
    – Lala ya yemma machi Ksemtina, kount fi Djasr Kasentina !
    – Wachnou hadha Djesret Ksemtina, 3amrou babak ma bder hadh leblad !
    -Machi blad ya yemma, hadhi Houma qriba lel Harrach !
    – Hemmala hadh El Houma bnawha gedida ya wledi…

    Parlant de l’eau potable qui manque, on va dire à l’exemple du petit dialogue ci-dessus, on ne va pas ouvrir la boîte de Pandore, comme dit sagement le dicton populaire : Khelli l’bir b gh’tah !