Le controversé patron de l’aéroport d’Alger, Tahar Allèche, tente une nouvelle fois d’échapper à la justice algérienne et de « sauver sa peau » de toutes les affaires de corruption dans lesquelles il est impliqué en entrant en contact avec un haut responsable de la Présidence de la République, le général Abdelaziz Medjahed, le conseiller du Président Tebboune, chargé des questions sécuritaires et militaires.
C’est un certain Chakib Berrah, chef du département d’exploitation au niveau de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (
Cette tentative désespérée s’explique par la récente décision judiciaire qui lui a été parvenue jusqu’à son bureau à l’aéroport d’Alger. Tahar Allèche a été une nouvelle fois placé sous interdiction de quitter le territoire national (ISTN) car l’instruction judiciaire dont il fait l’objet depuis le printemps 2019 a été relancée après avoir été bloquée depuis l’été 2019 à la suite de l’intervention musclée de plusieurs de ses protecteurs comme le général Wassini Bouazza, l’ex-patron de la DGSI des services secrets, ou Khelifa Lounissi, l’actuel patron de la police algérienne.
Cette fois-ci, Tahar Allèche tremble de peur et sait pertinemment qu’il risque de ne plus échapper à une véritable inculpation pour corruption, abus de fonctions, trafic d’influence et octroi de privilèges illicites. Algérie Part a publié de nombreuses enquêtes sur les agissements illicites et pratiques de corruption de l’actuel patron de l’aéroport d’Alger. Nous y reviendrons dans nos prochaines publications.