Abdelouahab Boukrouh, chargé de mission à la Présidence de la République, et l’un des piliers du service de communication du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, est impliqué depuis 2015 dans plusieurs affaires d’harcèlement sexuel. Les victimes sont des jeunes femmes journalistes de la chaîne de télévision privée Numidia TV que le sieur Abdelouahab Boukrouh a dirigé durant deux à trois mois en 2015.
Ces jeunes femmes ont été intimidées par l’actuel conseiller à la Présidence de la République qui voulait abuser de son pouvoir pour les contraindre à des rapports sexuels illicites. Ces victimes infortunées ont dénoncé ouvertement ces intimidations et harcèlements sexuels. Plusieurs de leurs collègues hommes à Numidia TV ont apporté leurs témoignages accablants à l’encontre de celui qui fut un directeur fruste et frustré. A la suite d’une grève générale et d’une vive protestation de tous les travailleurs de Numidia TV, Abdelouahab Boukrouh fut contraint par les actionnaires de cette chaîne de télévision privée de quitter ses fonctions. En parallèle, les services de sécurité qui ont été alertés par les plaintes des victimes de ce « bourreau » ont commencé leurs investigations pour vérifier les faits accablants qui sont reprochés à Abdelouahab Boukrouh.
L’enquête a trainé pendant une longue période et certains victimes ont été contactées par des amis et proches de Boukrouh pour les convaincre de retirer leurs plaintes. Mais depuis janvier 2020, date à laquelle Abdelouahab Boukrouh a été nommé conseiller à la Présidence de la République comme chargé de mission, les services de sécurité ont entièrement fermé ce dossier affligeant. Abdelouahab Boukrouh avait multiplié les interventions auprès de la DGSN afin que sa « réputation » soit préservée des suites de ces scandales de moeurs.
Aujourd’hui, Abdelouahab Boukrouh s’est imposé comme conseiller à la Présidence depuis le 9 janvier 2020 et principal cerveau du circuit “informel” de communication entre le Palais Présidentiel d’El-Mouradia avec les titres de la presse algérienne.
Abdelouahab Boukrouh, ancien militant islamiste, ancien journaliste licencié du quotidien arabophone Echorouq et de la chaîne de télévision Numidia TV, faisait partie de l’équipe de campagne de Tebboune lors de la dernière campagne électorale. Or, contrairement à qu’il prétend, Abdelouhab Boukrouh n’est pas le conseiller économique d’Abdelmadjid Tebboune. Au palais présidentiel d’El-Mouradia, il assure une sale besogne digne des mercenaires les plus lâches : rédiger anonymement des articles calomnieux à l’encontre des opposants algériens qui dérangent le nouveau pouvoir algérien. Des articles qu’il fait parvenir ensuite à tous les titres de la presse algérienne en leur communiquant “l’instruction” de les publier intégralement, ou de les traduire pour les quotidiens francophones, sans changer un iota de leur contenu diffamatoire et immoral.
Abdelouahab Boukrouh fait ce sale boulot en se cachant derrière sa “fonction” au Palais Présidentiel d’El-Mouradia. Aux patrons de la presse algérienne, il leur fait croire que ses articles sordides ont été “commandés” par le Président de la République. “Du délire irréel”, assurent des sources bien introduites au sein du sérail algérien à Algérie Part. En vérité, Abdelouahab Boukrouh travaille tout simplement sous la coupe du porte-parole de la Présidence algérienne, Belaïd Mohand-Oussaïd, un autre apparatchik islamiste qui détourne ses fonctions pour des “fins politiciennes” et des “intérêts purement partisans”, a-t-on effectivement constaté au cours de nos investigations.
Tous les gens placés par le président sont intouchables .