Le ministre de l’Intérieur, Salah-Eddine Dahmoune, n’a pas attendu le mardi 3 décembre pour défrayer la chronique en insultant les algériens de la manière la plus crasseuse et indigne. L’actuel ministre de l’Intérieur a fait une entrée fracassante dans l’univers du scandale lorsqu’il dirigeant le célèbre hôpital spécialisé en maladies infectieuses « El Hadi Flici ». Un établissement stratégique dans le secteur de la santé en Algérie qu’il avait dirigé de 1993 à 2003.
Et au cours de cette longue période, de nombreuses pratiques de corruption ont été dénoncées par de nombreuses sources anonymes qui n’ont pas cessé d’alerter le ministère de la Santé. Des enquêtes diligentées par l’inspection générale du ministère de la santé ont abouti à des conclusions démontrant une proximité immorale et très douteuse entre Salah-Eddine Dahmoune avec de nombreux fournisseurs des produits pharmaceutiques et des médicaments. Cette proximité a permis à de nombreux opérateurs privés et étrangers de remporter des marchés onéreux avec l’hôpital « El Hadi Flici », l’un des établissements les plus importants de tous les hôpitaux algériens.
Il est à signaler que Salah Eddine Dahmoune a occupé durant de nombreuses années des postes stratégiques au sein du secteur de la Santé. Il était effectivement directeur de l’administration générale au Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière (2003-2005) et directeur des finances et des moyens au Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière (2005-2010). Lors de ce passage à la tête de ces directions, Salah Eddine Dahmoune a laissé derrière lui des bilans douteux, controversés et de nombreux soupçons de corruption. Algérie Part poursuit ses investigations et reviendra sur ce dossier avec de nouvelles révélations.
