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vendredi, mars 29, 2024

Confidentiel. Le général Noureddine Gouasmia va revoir toutes les décisions du général-major Arrar

Un grand remue-ménage va bientôt commencer au sein des rangs de la gendarmerie algérienne. Algérie Part a appris de plusieurs sources sûres et concordantes que le nouveau patron de la gendarmerie nationale, le général Noureddine Gouassemia va revoir entièrement la liste des nouveaux commandants des groupements de la gendarmerie nationale sur l’ensemble des wilayas du pays. 
Cette remise en cause des décisions du général-major Arrar intervient à la suite de plusieurs dénonciations qui sont parvenues au ministère de la Défense nationale concernant le versement de pots-de-vin par plusieurs lobbyistes affairistes qui sont intervenus auprès de l’ex-patron de la gendarmerie nationale dans la seule optique d’obtenir la nomination de « leurs poulains et protégés » à des postes clés et stratégiques.
Nos sources indiquent que le général-major Arrar utilisait un certain Kaibiche Fethi, promoteur immobilier à Oran et résident à Mostaganem. Kaibiche Fethi  est lié au général-major Arrar depuis qu’il était commandant de groupement à Relizane. Une liaisons qui se transformera en une vicieuse amitié puisque Kaibiche Fethi devient petit à petit  « l’homme de main » du général Abderrahmane Arrar.
Durant le dernier mouvement opéré récemment dans les rangs du corps de la gendarmerie nationale, Kaibiche Feth  aurait collecté une dizaine de milliards de centimes de pots-de-vin au profit de son mentor général Abderrahmane Arrar. Pour chaque promotion, un prix était fixé ! Et les montants des pots-de-vin variaient de 600 millions de centimes jusqu’à 1milliard de centimes en prenant en compte l’importance de la wilaya.
A titre d’exemple : le nouveau commandant du groupement de Mascara a versé 600 millions de centimes. Celui d’Oran a versé 1milliard de centimes. Celui de M’sila a versé un pot-de-vin de 600 millions de centimes et celui de Tizi-Ouzou a versé 400 millions de centimes pour s’assurer de son maintien dans ses fonctions.
Une corruption à très large échelle et généralisée à tous les niveaux. C’est dire que les pratiques du général-major Abderrahmane Arrar n’étaient guère différentes de celles du corrompu général Ghali Belkecir, l’ex-patron de la gendarmerie nationale en fuite à l’étranger depuis la fin de l’été 2019.
En plus des pots-de-vin versaient pas des hauts gradés de la gendarmerie nationale soutenus par des « alliés » businessmans et des potentats locaux dans les wilayas de l’intérieur du pays, le général-major Arrar a protégé savamment ses poulains et ses acolytes à l’image de l’inspecteur principal du 2e commandement régional à Oran, un certain lieutenant-colonel Tami Mohamed.
De son côté, le promoteur Kaibiche Fethi a joué le rôle d’intermédiaire pour obtenir le maintien du chef de compagnie de Mostaganem, le commandant  Moudaa Yazid. Ce dernier se distingue par un train de vie princier en conduisant sa Mercedes 2019 immatriculée 31 et possédant un appartement haut standing au niveau de la résidence Hasnaoui à Oran. Et lorsque le commandant de la gendarmerie algérienne s’ennuie à Oran ou Mostaganem, il part se reposer dans sa villa à …Ain Temouchent. Jamais, au grand jamais, la corruption n’a aussi profondément rongé le corps de la gendarmerie nationale. Et cette gangrène de la corruption est en train de « pourrir » l’ensemble des services de la gendarmerie algérienne depuis l’arrivée au pouvoir d’un certain général Ghali Belkecir. Et le général-major Abderrahmane Arrar a finalement alimenté encore davantage ce fléau de la corruption au lieu de le combattre. Affligeant !
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