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samedi, avril 20, 2024

Confidentiel. L’ancien chef de la sûreté de wilaya d’Alger Noureddine Berrachedi réhabilité discrètement par la DGSN

Après avoir « séjourné » en prison pendant plus de deux ans, l’ancien chef de la sûreté de wilaya d’Alger, Noureddine Berrachedi, a été officiellement réhabilité par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), à savoir la Police algérienne. Algérie Part a pu confirmer effectivement au cours de ses investigations que Noureddine Berrachedi a été réintégré très discrètement au sein de l’inspection régionale de la Police du centre à Blida. 

Nourredine Berrachedi pu également conserver son rang et grade de contrôleur de Police. L’ancien patron des policiers de la wilaya d’Alger retrouve ainsi des fonctions importantes au sein de la DGSN en dépit de sa terrible déchéance depuis 2019. Nourrdine Berrachedi avait été placé en détention au début de juin 2019. Il avait été impliqué dans plusieurs affaires de corruption, d’abus de fonctions et d’abus de pouvoir aux côtés de son ancien mentor et patron, le général Abdelghani Hamel, l’homme qui avait dirigé d’une main de fer la Police algérienne de juillet 2010 jusqu’à fin juin 2018.

Cependant, Nourredine Berrachedi a été remis en liberté à la fin du mois de novembre 2021 à la suite de son acquittement dans l’affaire liée à Kamel Chikhi, dit “El Boucher”, le principal suspect du fameux scandale de la cocaïne du Port d’Oran. 

Le 7 novembre 2021, la Cour de justice de Blida avait rendu son verdict qui innocentait Nourredine Berrachedi lui permettant ainsi de retrouver sa liberté. Ce procès avait ouvert en appel le 24 octobre 2021 après deux reports successifs, notamment pour l’absence d’un témoin principal, à savoir l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh. L parquet avait requis l’augmentation de la peine à 7 ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 DA et, subsidiairement, la confirmation de la peine de 4 ans de prison ferme prononcée en première instance, en juin 2020, par le tribunal de Blida.

Il était reproché à l’ancien chef de la sûreté de la wilaya d’Alger d’avoir poursuivi d’enquêter, en dehors du cadre légal, sur “une affaire de blanchiment de fonds publics d’une valeur de 125 000 millions de dinars et le financement de groupes terroristes”, impliquant Kamel Chikhi, dit “El Bouchi”, après sa présentation devant le la justice, au lendemain de l’éclatement de l’affaire des 700 kg de cocaïne, saisis au port d’Oran. Mais les juges de la Cour de Blida avaient rejeté ces accusations les jugeant infondées et avaient décidé d’acquitter Nourredine Berrachedi.

Ce dernier a pu ainsi retrouver ses fonctions au sein de la Police algérienne et peut espérer rebondir après une incroyable traversée de désert. Mais son retour ne fait pas l’unanimité au sein de la DGSN et fait d’ores et déjà grincer des dents en raison de son ancienne forte proximité avec le controversé Abdelghani Hamel.  

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1 تعليق

  1. « …blanchiment de fonds publics d’une valeur de 125 000 millions de dinars… ». Vous voulez dire 125 milliards de dinars? En centimes c’est 12.500 milliards. Des chiffres à donner le tournis. Quand une simple policière de Tlemcen (tien, tiens, comme un certain ex-général Hamel) cache sous son matelas 6 milliards de centimes en cash, rien ne doit étonner, désormais. On a comme l’impression que toutes les histoires d’horreur liées à la corruption et l’abus de fonction sont l’oeuvre de généraux et autres officiers supérieurs d’horizons divers (armée, police, douanes, gendarmerie, etc.). Ceux-là même censés protéger les biens du peuple. Autres temps, autres (sales) moeurs!