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jeudi, avril 25, 2024

Confidentiel. Jeux Méditerranéens d’Oran : la compagnie chinoise MCC réclame 64 millions d’euros supplémentaires aux autorités algériennes à cause de la chute de la valeur du dinar

Le torchon brûle entre la compagnie chinoise China Metallurgical Group Corporation (MCC), en charge de la réalisation du complexe sportif olympique à Oran, et les autorités algériennes. L’ambassadeur de Chine à Alger ne cesse de réclamer des audiences aux membres du gouvernement algérien pour leur exposer les protestations officielles de son pays concernant les mauvais traitements dont est victime MCC de la part du maître d’ouvrage des infrastructures dédiées aux épreuves des Jeux Méditerranéens d’Oran.

Algérie Part a pu confirmer au cours de ses investigations qu’un paiement de plus de 10 milliards de Da, à savoir l’équivalent de 64 millions d’euros, est au coeur des tensions qui opposent en ce moment la compagnie chinoise MCC aux autorités algériennes. Ces 64 millions d’euros supplémentaires ont été exigées par MCC depuis 2020 pour couvrir ses « pertes de change » qu’elle avait enduré à cause de la chute continue de la valeur du dinar algérien et la politique de dévaluation menée sciemment par le gouvernement algérien depuis 2020. Il faut savoir qu’une perte de change est l’écart constaté entre le cours d’achat ou cours de vente et le cours de clôture d’une devise ayant un impact négatif sur le résultat de l’entreprise.

Depuis 2019, MCC avait été chargée par le maître d’ouvrage du complexe sportif olympique d’Oran, à savoir la wilaya d’Oran à travers la Direction des Equipements Publics de la wilaya d’Oran, d’importer depuis l’étranger la majorité des équipements, y compris les sièges du nouveau stade de football d’Oran, composant les outils matériels indispensables au fonctionnement des structures sportives mobilisées pour accueillir les épreuves des futurs Jeux Méditerranéens d’Oran.

La compagnie MCC s’est acquitté de sa part du contrat en procédant aux importations prévues dans le cadre de ses prestations contractuelles la liant aux autorités algériennes. Cependant, l’effondrement de la valeur du dinar a aggravé les coûts de ces importations en devises rendant ainsi les factures beaucoup plus salées par rapport à ce qui était prévu initialement. MCC fait valoir son droit à des indemnisations pour couvrir ces pertes de change d’autant plus qu’il s’agit de la coquette somme de… 64 millions d’euros. Les chinois ont estimé, à juste titre faut-le le souligner, qu’ils ne sont aucunement responsables de la dévaluation du dinar algérien et qu’ils ne peuvent pas assumer seuls les coûts exorbitants des importations des équipements sportifs depuis l’étranger.

Appuyée par le forcing diplomatique de l’ambassadeur de Chine à Alger, la compagnie MCC obtient gain de cause et les autorités algériennes se sont engagés de lui verser ses 10 milliards de Da au titre des pertes de change au cours de cette année 2021. Cependant, jusqu’à aujourd’hui encore, aucun versement n’a été opéré et les chinois s’impatientent face à ces lenteurs qui s’apparentent à des manoeuvres indélicates tentant de torpiller les termes d’un accord conclu officiellement avec l’Etat algérien. Et cette mésentente ne cesse d’inquiéter l’ambassade de Chine à Alger d’autant plus qu’elle risque de retarder dangereusement l’avancée des travaux du complexe sportif olympique d’Oran car la compagnie MCC affirme avoir besoin cruellement de cet argent pour payer ses charges de plus en plus élevées et couvrir ses pertes financières occasionnées par la chute de la valeur du dinar algérien.

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5 تعليقات

  1. Ya zmar tu parle dans le vide et comme toujours pour dénigrer l’Algérie par tes pensées d’incapable.

    Dans les activités internationales, les entreprises qui y opèrent, se couvrent des risques de change dans le marché à terme des devises par divers moyens, des changes à terme, des swaps des calls et des caps pour éviter justement ces pertes potentielles de change.

    Si les chinois ne s’étaient pas couverts sur cet aspect là, c’est leur problème pas celui de l’Algérie qui ne s’intéresse pas de la gestion des sociétés chinoises ou du Zanzibar.

    Votre laïus encore une fois est un tissu de mensonges. A oublier car jeté à la poubelle, il pourrait la salir vu que c’est une m@!de.

    Au morpion HMARocain axis7, caches toi, tu n’es qu’un parasite, le dirham HMARocain n’est pas mieux loti. Soit disant il flotte sur le marché des changes mais les banques HMARocaines ne font que recevoir les devises envoyées par les HMARocains mais interdisent d’en exporter au delà de 8000 $. Les transferts de HMARocains Résidents à l’Etranger couvrent 30 % des besoins du HMAROC à la grande satisfaction de bouffi sex peut importe que cela provienne de la drogue, de la prostitution ou encore du vol. Des mécréants qui veulent donner des leçons aux autres.

  2. Des surcoûts , il y’en a toujours quand un pays organise une manifestation sportive internationale avec des dizaines de disciplines : il faut non seulement un nouveau village olympique, un stade olympique , la piscine olympique, le centre hippique , les terrains de tennis…

    Le Japon avait évalué le coût des jeux olympique à 12,6 milliards de $ en 2019
    Cela a couté en réalité 28 milliards de dollars