Nouveau scandale à Air Algérie. Des hauts responsables à la division commerciale de la compagnie battant pavillon national ont écarté dans des conditions troublantes l’agence de voyages Ifriquia située à Oran en la spoliant tout bonnement de « son quota de sièges » prévus dans le cadre de l’organisation de la Omra pour l’année 1443 Hégire, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations.
Et pourtant, cette agence de voyages est reconnue pour sa probité et pour son professionnalisme. Elle a rencontré de nombreuses entraves qui lui ont été dressées par Air Algérie afin de l’empêcher de proposer à ses clients habituels des séjours de qualité et des billets d’avion à des prix raisonnables en prenant en compte les exigences formulées par le cahier de charges fixant l’organisation de l’activité de la Omra pour cette année 2022. Ces exigences ont été élaborées par l’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO).
Selon nos investigations, c’est le directeur régional d’Air Algérie à Oran, Chentouf Fouad avec la complicité de son mentor et supérieur hiérarchique à Alger, BOUTEMADJA SAMY, qui ont sciemment refusé d’octroyer le quota de sièges à cette agence privée en guise de vengeance contre son propriétaire qui a refusé de céder aux exigences mercantiles de ces deux hauts responsables de la compagnie aérienne nationale ayant voulu à tout prix « négocier » cette opération commerciale pour tirer profit illicitement de ce marché dans le seul but de s’enrichir personnellement.
Le propriétaire de l’agence de voyages Ifriquia a protesté vigoureusement contre ce « chantage » immoral auprès de la direction générale d’Air Algérie. Son dossier a été même passé au peigne fin lors d’une réunion d’arbitrage organisée au niveau du siège d’Air Algérie à Alger. La légalité et le bien-fondé de la réclamation de cette agence privée ont été reconnues puisque des documents ont été présentés pour démontrer l’abus de pouvoir exercé par des hauts responsables d’Air Algérie.
En dépit de ces preuves, la divisionnaire commerciale d’Air Algérie, Mme ZEBAIER SIHEM, n’a guère réagi pour arrêter ces pratiques scandaleuses. Pis encore, elle ne semble pas du tout inquiète par ces dérives qui portent un lourd préjudice à la crédibilité de la compagnie. Cette dirigeante d’Air Algérie se concentre uniquement sur son projet personnel : réclamer un détachement à l’étranger pour obtenir un titre de résidence et un poste rémunéré en devises dans un pays huppé loin du vacarme harassant de la direction générale à Alger.
