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jeudi, avril 25, 2024

Confidentiel. Abdelghani Hamel risque de subir le même sort que Moussa Benhamadi

Panique et frayeur à la prison d’El-Harrach à Alger. L’état de santé de l’ancien patron de la DGSN, à savoir la police algérienne, Abdelghani Hamel, s’est détérioré très sérieusement hier dimanche 09 août. Pour preuve, souffrant d’un malaise dont les causes précises n’ont pas encore été déterminées, il avait été transporté sur une civière jusqu’à l’infirmerie de la prison d’El-Harrach.

Des sources proches de la famille Hamel ont confié à Algérie Part que l’ex-patron de la DGSN souffre de tous les symptômes graves du coronavirus COVID-19. Mais, à la prison d’El-Harrach, l’administration pénitentiaire ne prend pas du tout au sérieux le risque sanitaire très élevé auquel est confronté Abdelghani Hamel. En contact avec plusieurs détenus ayant contracté le virus du COVID-19, Abdelghani Hamel a été placé récemment, pendant le mois de juin, en isolement. Mais n’avait pas été soumis à un test de dépistage PCR et n’a pas été transféré vers un hôpital public équipé d’une unité COVID-19 pour qu’il bénéficie d’un diagnostic complet et rigoureux à travers lequel les médecins peuvent mesurer l’ampleur de son infection à la COVID-19.

Abdelghani Hamel est resté à la prison d’El-Harrach changeant régulièrement de cellules sans bénéficier de la moindre prise en charge médicale. Mais depuis hier dimanche, le malaise dont fut victime l’ex-patron de la DGSN a relancé les inquiétudes de ses proches. Ni la justice ni l’administration pénitentiaire ne veulent lui permettre d’être transféré vers un hôpital pour subir des soins intensifs.

Après le laisser-aller et les déficiences qui ont entouré la mort brutale et tragique de l’ex-ministre de la Poste et des Télécommunications, Moussa Benhamadi, plusieurs sources judiciaires craignent un nouveau drame avec la situation actuellement très préoccupante de Hamel. Ce dernier fait l’objet, assure nos sources, d’un traitement très hostile de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires qui veulent à tout prix l’empêcher de jouir de ses droits fondamentaux de détenu comme l’accès à des soins vitaux pour la préservation de sa santé. Depuis la sortie médiatique fracassante de Hamel lors de son procès en appel devant la chambre pénale près la cour d’Alger le 30 juillet dernier, les autorités judiciaires et pénitentiaires font preuve d’un acharnement inédit à son encontre. Le régime algérien veut-il abandonner Abdelghani Hamel à son triste sort pour le “liquider” définitivement ?

 

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