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jeudi, avril 25, 2024

Ce que nous apprend la nouvelle victoire d’Algérie Part devant les tribunaux français

La très récente victoire judiciaire de notre rédacteur en chef, Abdou SEMMAR, à Poitiers en France, victime d’une plainte fallacieuse, fait clairement ressortir qu’il y a dans ce monde, 2 catégories de justiciables.

1- Les plus chanceux, étant ceux qui sont jugés dans un état de droit, par des juges dignes, incorruptibles et professionnels. Ceux-là savent que s’ils sont innocents, ils ressortiront libres du tribunal.

2- Les moins bien lotis, étant ceux qui sont jugés dans un état de non droit, là ou la justice ne s’applique pas. Ceux-là (les pauvres), savent que même s’ils sont innocents, ils seront jugés coupables, à moins que par miracle, le téléphone du juge ne sonne en leur faveur.

Si Abdou SEMMAR est toujours sorti victorieux des batailles judiciaires qu’il a du subir en Europe, suite à des plaintes pour « diffamation et/ou calomnies », émises par des oligarques et des proches d’oligarques Algériens, c’est tout simplement parce que Abdou SEMMAR informe ses lecteurs à partir de sources authentiques et irréfutables, sans jamais diffamer ou calomnier.

Après 3 plaintes pour diffamation qui aboutissent à 3 acquittements, il me semble logique de conclure que jusqu’à preuve du contraire, AlgériePart est une source d’information crédible et équitable.

Ceux qui avant Kahina BOUCHAREB, avaient porté plainte contre Abdou SEMMAR devant les tribunaux Français et je citerai Mohamed Laid BENAMOR et Anis RAHMANI, sont aujourd’hui en prison, c’est bien un signe ?

Je viens d’écrire ce 1er paragraphe en tant qu’universitaire Algérien exilé en France depuis 30 ans et sans aucune relation avec Mr Abdou SEMMAR que je ne connais pas personnellement, mais que je lis avec beaucoup d’intérêt depuis quelques temps déjà. A présent, je vais m’exprimer au sujet de l’article qu’Algérie Part avait publié il y a environ 18 mois. Car la plainte de Melle Kahina BOUCHAREB à Poitiers, contre Mr Abdou SEMMAR mais aussi contre son propre frère Karim BOUCHAREB, a été la conséquence de l’article qu’AlgériePart avait publié il a 18 mois.

Il se trouve en effet qu’en mai ou juin 2019, AlgériePart avait publié un article qui étalait au grand jour, un exemple de l’injustice et de l’oppression qui prévaut en Algérie. Cette affaire concerne une grave injustice commise par la justice Algérienne lors d’une procédure de succession (Frédha). Ainsi, une sœur (Kahina Bouchareb) avait engagé en 2013 ou 2014, au tribunal de Birmandreis, une procédure d’exclusion de la Fredha, visant son frère et sa sœur pour … apostasie.

Ainsi, sans la moindre preuve, la justice avait procédé à l’exclusion de la fredha de son frère et de sa sœur. Les victimes, ont ainsi été contraintes après avoir fait appel, d’apporter les preuves que l’accusation était fausse, sans fondement et mieux, ils ont prouvé à la « justice » que l’apostasie ne se trouvait pas la ou la « justice » avait été orientée.

Connaissant bien les détails de cette affaire qui concerne un ami du lycée (Karim BOUCHAREB), je ne pouvais rester silencieux. Pour avoir lu et relu l’article d’AlgériePart, je peux témoigner la conscience tranquille, que tout ce qui a été écrit par Abdou SEMMAR preuves à l’appui, est la fidèle retranscription de faits authentiques.

Dans cette affaire, la justice Algérienne s’est soit rendue coupable d’incompétence, soit elle s’est rendue coupable d’iniquité, ce qui est beaucoup plus grave. Le traitement infâme de cette affaire par la justice Algérienne est un scandale et une honte.

Pourtant, tout n’a pas été dit ou écrit s’agissant de cette monstrueuse affaire qui a par ailleurs révélé qu’il existait malgré tout, au sein de la justice Algérienne, des Procureurs, des Juges et des avocats respectables et intègres, des femmes surtout.

Pour conclure, j’adresse modestement à AlgériePart et à tous les Algériens qui activent pour libérer notre pays des brigands, mes meilleurs vœux de succés.

Par M. TOUATI

PS : En faisant des recherches sur internet pour trouver d’éventuelles informations concernant le jugement de cette affaire à Poitiers, j’ai découvert qu’il y a exactement 6 siècles, soit 6 siècles avant l’Algérien Abdou SEMMAR, Jeanne d’ARC avait elle aussi comparu à Poitiers.

 

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