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vendredi, mars 29, 2024

Avec une retraite de 60 mille Da, un douanier algérien possède deux… appartements en Espagne : Cherchez l’erreur…

ADJADJ OMAR est un officier des douanes algériennes dont le parcours illustre parfaitement le processus de l’enrichissement illicite des fonctionnaires algériens. Aujourd’hui, en 2020, Adjadj Omar vit avec une retraite de 60 mille Da.Ce montant a été calculé naturellement sur la base des années de travail et de labeur de ce douanier algérien originaire d’Oran. 

Mais, le douanier algérien, en dépit de sa retraite dérisoire en dinars algériens, est tout de même propriétaire de deux… appartements en Espagne. Un premier appartement à Alicante, et un deuxième à Crevillente toujours dans la province d’Alicante. Il est naturellement impossible d’acquérir deux appartements en Espagne avec une simple retraite en dinars algériens.

Il faut savoir que le sieur Adjadj Omar a fait sa carrière de douanier au niveau du Port d’Oran. En 2004, il faisait partie de toute une brigade d’une dizaine de douaniers suspendus et inculpés officiellement de corruption. Après presqu’une année de détention provisoire, Adjadj Omar bénéficie d’un non-lieu car lui et ses coéquipiers se sont entendus pour tromper la justice et sacrifier un seul de leur camarade. Le plan machiavélique fonctionne à merveille et l’officiers des douanes du Port d’Oran quitte la prison.

Les douanes algériennes le réintègrent, mais l’envoient former des futurs douaniers à Ecole nationale supérieure des Douanes d’Oran. Quel bel exemple de probité et de professionnalisme pour les jeunes douaniers algériens.

L’homme restera au niveau de cette école de 2005 jusqu’à 2016. Pendant ce temps-là, Adjadj Omar a eu tout le loisir d’établir son titre de séjour en Espagne grâce à ses propriétés immobilières dans ce pays européen très prisé par les riches algériens en raison de sa douceur de vie.

Après sa retraite, le douanier heureux créé une entreprise au nom de son fils. Cette société s’appelle Chadoran. Il s’agit d’une société de travaux publics. Mais le douanier retors et expérimenté va recourir à une autre société intermédiaire basée à Oran avec laquelle il va importer des engins de travaux publics. Sauf que ses engins sont payés à 70 mille euros en Europe. Or, aux services des douanes du port d’Oran, ils sont déclarés à 4000 euros. De la sous-facturation pour ne pas payer les taxes douanières. Une pratique occulte et illicite qui provoque des pertes financières considérables pour le Trésor public de l’Etat algérien. Ce trafic a duré de 2006 jusqu’à 2008. Et depuis cette date-là, notre douanier bienheureux se la coule douce grâce à une véritable fortune constituée illicitement et, en bonus, une retraite de 60 mille Da…

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