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samedi, avril 20, 2024

Au moins 7 % des mineurs migrants pris en charge par les autorités judiciaires françaises sont des algériens

Les algériens représentent au moins 7,18 % des migrants migrants isolés et non-accompagnés (MNA) identifiés et pris en charge par des dispositifs relevant des autorités judiciaires françaises. C’est du moins ce que nous apprend un rapport spécial préparé par le Sénat français et publié le 29 septembre 2021. 

Ce rapport confirme ainsi que les migrants mineurs algériens représentent au moins 7 % des mineurs non-accompagnés étrangers pris en charge dans le cadre de la mission Mineurs non accompagnés (MMNA) du ministère français de la justice. Ce dispositif s’appuie sur les ordonnances et les jugements de placement auprès de l’aide sociale à l’enfance (ASE) concernant des personnes déclarées mineures non accompagnées. Il faut savoir que pas moins de 23 461 mineurs non accompagnés étaient ainsi pris en charge par les autorités françaises au 31 décembre 2020, après 31 009 fin 2019 et 28 411 fin 2018.

Le même rapport révèle également que le nombre de MNA en provenance de pays du Maghreb (Algérie, Tunisie et Maroc) est demeuré stable en 2020, si bien que leur proportion a augmenté (de 10,6 % des jeunes reconnus MNA en 2019 à 18,4 % en 2020).

Globalement, le nombre de MNA intégrant les dispositifs de protection de l’enfance en France avait fortement augmenté en quelques années, en triplant notamment entre 2014 et 2017. « L’année 2020 a été une année particulière marquée par la pandémie de covid-19, qui s’est notamment traduite par des restrictions de déplacement et la fermeture de frontières internationales ; le nombre d’admissions dans le dispositif MNA a diminué en conséquence. Toutefois, le nombre d’entrées de MNA avait déjà connu une légère baisse de 1,5 % en 2019 », signale encore ce rapport du Sénat français selon lequel les MNA doivent obtenir une carte de séjour une fois leur dix-huitième anniversaire passé.

« Alors que 93 % des demandes de titre de séjour reçoivent une réponse positive, la procédure d’obtention de ce titre n’est pas toujours aisée et se trouve retardée, dans une part non négligeable des cas, par les vérifications de l’authenticité des documents étrangers d’état-civil du jeune. Quelques mesures d’expulsion prises contre des jeunes bien intégrés socialement et investis dans un parcours professionnel ou académique surviennent et peuvent alors toucher l’opinion publique », souligne en dernier lieu la même source.

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