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vendredi, mars 29, 2024

Au moins 26 % des Algériens ont perdu un proche et membre de leur famille à cause de l’épidémie de la COVID-19

L’épidémie de la COVID-19 a fait des ravages en Algérie. Des ravages beaucoup plus graves par rapport à ce qui est affirmé ou dit quotidiennement dans les bilans officiels communiqués par les autorités algériennes. Preuve en est, au moins 26 % des Algériens déclarent avoir perdu un proche ou un membre de leurs familles à cause de l’épidémie. 26 % des Algériens déclarent également compter des personnes ayant été contaminés par le coronavirus COVID-19 sein de leurs familles. 

C’est ce que vient de révéler une enquête d’opinion internationale qui a été réalisée par Arab Barometer, un organisme indépendant partenaire de l’Université de Princeton aux États-Unis, qui a interrogé plus de 25 000 habitants dans 7 pays – le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, le Liban, la Jordanie et l’Irak – de mars à avril 2021. Cet organisme mène des enquêtes d’opinion publique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis 2006. Il est réputé pour être un réseau de recherche non partisan qui donne un aperçu des attitudes et des valeurs sociales, politiques et économiques des citoyens ordinaires à travers le monde arabe.

Arab Barometer est piloté essentiellement par des chercheurs affiliés au Centre d’études stratégiques de l’Université de Jordanie à Amman, le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les enquêtes à Ramallah, le Social and Economic Survey Research Institute de l’Université du Qatar à Doha et One to One for Research and Polling à Tunis. De plus, deux des chercheurs principaux du projet, Amaney Jamal de l’Université de Princeton et Mark Tessler de l’Université du Michigan, sont membres du comité directeur. Les opérations quotidiennes sont gérées par le directeur de projet Michael Robbins et une équipe de spécialistes basée aux États-Unis.

Selon les extraits dévoilés de l’enquête d’opinion annuelle menée entre mars et avril 2021, 26 % des Algériens déclarent effectivement déplorer la mort d’un proche, d’un parent à cause de l’épidémie ainsi que la contamination par le virus ravageur d’un membre de leur famille.

Au mois de mai 2020, cette proportion des Algériens ayant souffert directement des conséquences sanitaires désastreuses de la pandémie de la COVID-19 était d’à peine 22 %, indique la même source. Dans le monde arabe, les Algériens se situent tout de même sur la troisième place du podium des peuples ayant enduré les plus graves conséquences de la pandémie. En effet, seul le Liban avec 55 % des personnes ayant perdu un proche ou subi la contamination d’un membre de leur famille par le COVID-19, et la Tunisie avec 30 % de la population endeuillée ou frappée par les symptômes de la COVID-19, font pire que l’Algérie.

Soulignons également que la Libye enregistre la même proportion des habitants touchés de plein fouet par l’épidémie à savoir 26 % des libyens déplorent la mort d’un parent ou la contamination d’un proche.

C’est dire enfin que l’épidémie n’est un évènement banal en Algérie comme veulent le faire croire certains dirigeants algériens et des médias nationaux inconscients face à la menace sanitaire. Les Algériens ont ressenti dans leur chair l’impact de cette pandémie mondiale qui continue de représenter un danger pour des millions de personnes fragiles à travers la planète.

 

 

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7 تعليقات

  1. Il se dit plus c’est gros plus ça passe….Plus rien ne l’arrêtera vu qu’il a tout perdu…et en bon borderline il se dit que l’Algérie doit s’effondrer comme lui l’est…
    C’est insupportable pour lui les bonnes nouvelles ou tout simplement les faits objectifs…
    Donc il les invente les grossit ou les pervertie pour que cela aille dans son sens… C’est sa raison d’être.

    Sans oublier qu’il est rémunéré par le makhnaz et les résidus de la Issaba Bouteflika…Il a aussi des comptes à rendre et des torchons à pondre chaque jour… Quelle vie de merde quand même…. ahhahahahahahaaahah….

    Blague à part j’espère qu’il ne remettra jamais les pieds en Algérie. Il ne mérite pas ce pays.
    C’est un Harki pleinement assumé et un pyromane haineux

  2. 26 % des algériens ont déclaré avoir perdu un proche par Covid-19 soit environ 11 000 000 de personnes, à supposer qu’en moyenne une famille compte 10 personnes, ce qui nous donne 11000000/10=1 100 000 familles ayant perdu un membre, soit 1 100 000 morts à comparer au chiffre officiel déclaré « 3213 », voir lien suivant :
    https://fr.statista.com/statistiques/1101324/morts-coronavirus-monde/
    La différence de (1 100 000 – 3213) = 1 096 787 morts !!! est supérieur au deux pays réunis (Brésil+Inde) parmi les plus touchés et qui se chiffrent à 927 471 décès !!! Cherchez l’erreur !!!
    Cet « Arab Barométer » a fait comment pour toucher les 26% d’algériens, on aimerait savoir qu’elles sont les méthodes utilisées, tellement ça paraît invraisemblable !!!

  3. Au moins 26 % des Algériens ont perdu un proche et membre de leur famille à cause de l’épidémie de la COVID-19

    Le moins que l’on puisse dire est que cette évaluation et la manière d’en rendre compte ne sont pas très clairs. Et ce pourcentage n’apporte en rien des éclairages sur l’impact de cette épidémie sur notre population.

    Sachant qu’une grande partie de la population de notre pays souffre spécialement d’autres «épidémies» qui sont la tension artérielle et le diabète, une enquête sur les manières dont ont été pris en charges ces malades particulièrement fragiles, par le système hospitalier, eut été la bienvenue.

    En effet, les patients diabétiques présentent des vulnérabilités à l’égard du Covid-19. S’ils n’ont pas plus de risque d’être contaminés que les autres citoyens, en tant que malades chronique, ils sont en revanche susceptibles de voir leur pathologie se déséquilibrer, en cas de moindre surveillance. En outre, les patients diabétiques non équilibrés ou présentant des complications semblent plus à risque de développer, en cas d’infection, des formes graves du Covid-19.

    On estime qu’entre 20 et 30% des patients décédés avec COVID-19 souffriraient de diabète. Estimation établie à partir de données relevée dans différents pays européens et aux Usa. En outre, une statistique montre que 1 diabétique sur 10 meurt dans les 7 jours de son hospitalisation.

    D’après ces évaluations précédentes et l’estimation, qu’en 2019, plus de 5 millions d’Algériens sont atteints du diabète, on peut raisonnablement supposer que cette épidémie a causé de nombreux décès parmi notre population. Sans parler des malades souffrants de tension artérielle.

    Mais à ce jour, personnes n’est honnêtement en mesure de donner un nombre plausible de décès dû à la covid pour la simple raison qu’il n’a pas été mis en place un outil d’évaluation crédible.
    En vérité, il n’est pas dans notre culture de faire des évaluations et d’en tirer des conséquences pour apporter des améliorations éventuellement. C’est d’autant plus irréalisable que dans notre pays nombre de personnes âgées sont décédées à leur domicile sans qu’il y ait eu de tests pour s’assurer qu’il s’agissait de la covid. Et si l’on considère que nombre de personnes ont été renvoyées de l’hôpital dans leur foyer sans que l’on sache ce qui leur est advenu, on ne peut pas dire que nous sommes bien informés
    .
    De toutes les façons, vu la manière dont a été gérée cette épidémie par la gouvernance passée, on peut retenir, qu’heureusement, les soignants ont fait ce qu’ils ont pu avec les moyens qu’on leur a donnés. Quant aux nombre de victimes, il fera l’objet de discussions. Ce qui nous permettra d’oublier que notre système hospitalier mérite d’être amélioré.