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jeudi, avril 25, 2024

Au moins 23 officiers auditionnés dans divers dossiers : le renseignement extérieur algérien noyé dans les scandales

La Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE), le renseignement extérieur algérien, peine encore une fois à se relever de tous les scandales qui le secouent depuis plusieurs mois. Pour preuve, au moins 23 officiers ont été auditionnés depuis le mois de septembre dernier dans le cadre des enquêtes diligentées par des juges d’instruction près le tribunal militaire de Blida, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. 

Ces officiers ont des rangs de colonels, commandants, lieutenants-colonels et capitaines de la DDSE, a-t-on pu confirmer. Ces officiers ont été tous cités dans le méga-scandale impliquant le général-major Mohamed Bouzit, l’ex-très discret conseiller d’Abdelmadjid Tebboune sur le dossier libyen, et ancien patron la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE). Ce dernier avait été arrêté le 10 septembre dernier par des enquêteurs du Centre principal militaire d’investigation (CPMI) de Ben-Aknoun qui dépend de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA).

Quelques jours plus tard, le général-major Mohamed Bouzit dit Youcef a été incarcéré par le tribunal militaire de Blida. Et dans son sillage, ces 23 officiers de la DDSE ont été placés sous enquête et au moins deux colonels ont été placés sous contrôle judiciaire après avoir été détenus pendant plusieurs jours au sein des locaux du CPMI. Il s’agit, comme il avait été précisé dans nos investigations, du lieutenant-colonel Ziad Boughaba, fils du général-major Rabah Boughaba, ancien patron de la 1er région militaire à la fin des années 90, décédé le 25 janvier 2021, ainsi que du lieutenant colonel Chérif Takurabth. Ces deux anciens officiers ont occupé des fonctions très sensibles au sein de la DDSE de 2014 jusqu’à 2020. Le lieutenant-colonel Ziad Boughaba était le chef du bureau de sécurité, à savoir le responsable du bureau de de la DDSE au sein du consulat d’Algérie à Bobigny dans la région parisienne de fin 2014 jusqu’à 2016. Ensuite, il avait été promu premier responsable du bureau de sécurité de l’Ambassade d’Algérie en France, à savoir le premier représentant des services secrets algériens à Paris, de 2016 jusqu’à 2018. Le lieutenant-colonel Chérif Takurabth a dirigé, quant à lui, le bureau de sécurité du consulat général d’Algérie à Paris de 2016 jusqu’à 2020.

Le très lourd dossier du général-major Mohamed Bouzit dit Youcef risque d’aboutir à des révélations fracassantes sur le fonctionnement opaque et ténébreux de la DDSE qui a été totalement dévoyée de ses missions sécuritaires névralgiques pour servir à la satisfaction d’intérêts purement personnels de ses plus hauts gradés.

Corruption, trafic d’influence et diffusion de fausses informations pour déstabiliser l’Etat, les pratiques sur lesquelles enquête actuellement la justice militaire au sein de la DDSE sont d’une extrême gravité. Malheureusement, ces pratiques n’ont pas disparu depuis l’incarcération du général-major Mohamed Bouzit. L’actuel patron du renseignement extérieur algérien, le général-major Mahfoud, de son vrai nom le général-major Nour-Eddine Mekri, est en train de léguer un autre héritage désastreux à son prochain successeur qui sera appelé à la remplacer.

Comme il avait été expliqué et analysé minutieusement lors de ses précédentes révélations d’Algérie Part, le général-major Mahfoud a manqué cruellement de charisme et de sens de responsabilité en déléguant plusieurs de ses prérogatives à des collaborateurs véreux et sulfureux ayant ruiné encore davantage la crédibilité de la DDSE qui fut naguère une institution respectable et respectueuse pour le dévouement de ses services en faveur de la protection de la sécurité nationale.

Affaibli par une maladie handicapante et son âge avancé, hospitalisé à maintes reprises depuis sa nomination à la tête de la DDSE, incapable de travailler une journée entière, le vieil homme qui fêtera bientôt ses 73 ans s’est retrouvé contraint de recourir régulièrement aux services d’un cercle restreint de proches collaborateurs abonnés aux vices et se démarquant pour leur immoralité avérée durant leur parcours chaotique.

Il s’agit du colonel Boualem Bendhina, du colonel Hocine Hamid alias Boulahya, du colonel Issam, du lieutenant-colonel Ramel alias Tarek Amirat, etc., tous ces officiers sur lesquels Algérie Part a fait de nombreuses révélations fracassantes ont aujourd’hui pris le pouvoir au sein d’une DDSE méconnaissable et affaiblie par autant de médiocrité et l’absence d’un Chef capable réellement d’imposer l’ordre et la discipline.

Aujourd’hui, les pratiques scandaleuses de l’équipe du général-Major Mahfoud ont fini par éveiller les soupçons de l’Etat-Major de l’ANP lequel a exigé des enquêtes approfondies pour apporter des éclaircissements sur les problèmes actuels constatés dans le fonctionnement d’une DDSE qui fournit un piètre travail sur des opposants exilés à l’étranger sans être aucunement capable de fournir des informations sensibles stratégiques au haut commandement militaire de l’ANP et à la Présidence de la République sur les agissements des lobbys ou puissances étrangères hostiles aux intérêts stratégiques de l’Algérie.

A la suite de cet énième désastre, des têtes commencent à tomber. Le lieutenant-colonel Ramel, alias Tarek, Amiat a été finalement dégradé et radié de la direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE), le renseignement extérieur algérien, l’une des principales branches des services algériens, comme il avait été rapporté par Algérie Part.

Cette décision a été prise à la fin du mois de septembre dernier par le ministère de la Défense Nationale à la suite des vérifications qui ont été entamées pour s’assurer du bien-fondé des éléments factuels fortement détaillés et rapportés dans les révélations d’Algérie Part au cours de plusieurs enquêtes dévoilées au grand public depuis juillet dernier. Pour éviter la radiation, Tarek Amirat avait multiplié les interventions au plus haut sommet de l’Etat algérien allant jusqu’à inciter sa propre mère, la Moudjahida Zoubida Amirat, de supplier certains hauts responsables du haut commandement militaire du pays pour « quémander » un sursis au profit de son fils infortuné.

Des vaines tentatives qui ont valu à leur auteur un échec cuisant, voire humiliant. Mais, désormais, des enquêtes judiciaires seront bientôt déclenchées par le tribunal militaire de Blida et Tarek Amirat devra être prochainement convoqué. L’officier déchu supplie une nouvelle fois sa mère d’intervenir pour lui éviter une présentation fatale devant les magistrats du tribunal militaire car il sait pertinemment qu’il échappera difficilement à la détention et rejoindra ainsi à la prison militaire de Blida son ancien supérieur hiérarchique, Mohamd Bouzit dit Youcef. En attendant le début des auditions ordonnées par la justice militaire,le colonel Boualem Bendhina, du colonel Hocine Hamid alias Boulahya, du colonel Issam, les acolytes de Tarek Amirat, continuent de faire l’objet d’une enquête interne commanditée par l’Etat-Major de l’ANP et le ministère de la Défense nationale. Ces officiers de la DDSE risquent eux-aussi d’être prochainement déchus et radiés en raison de leur implication dans des conduites immorales ayant violé toutes les lois en vigueur dans le pays. Le général-major Mahfoud va laisser derrière une DDSE totalement déstructurée et noyée dans les scandales successifs. Son remplacement est à l’ordre du jour. Mais juste après son départ, il n’échappera pas lui-aussi à la descente aux enfers car il devra payer pour le prix de ses actes inconséquents.

 

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9 تعليقات

  1. Y a sammar t’as pas honte ,tu n’as même pas un petit article sur ma chèvre , elle a faillit se noyer avec la pluie qui est tombée à Alger, heureusement que des braves lui ont donné a manger de la batata et oui de la batataaaaaa pour se faire un peu de force et pour aussi grossir,la batataaaaaa c’est un bon féculent.

  2. Les généraux vont finir par s’entretuer en plein reunion de l’état major… pegazus est passé par là, l’étau se ressere sur la junte pressee comme un citron par la diaspora et la France qui les lâchent et s’attaque même contre leurs intérêts en France… pauvres généraux il y a plus d’echappatoire, vos jours et ceux de votre entourage sont désormais comptés !

  3. Voilà des caporaux autoproclamés généraux, se chamaillent à couteaux tirés entre eux, et ils veulent faire la guerre au voisin Marocain. C’est une situation qui n’existe nulle part ailleurs. Ce qui est aberrant, c’est que certains ignorants défendent cette armée de pacotille ! !!!????

  4. A toutes les mouches à khra de Chengriha lboual et son vagin Taboune cocaïne, votre décharge Alkherie n’est qu’une immense prison à ciel ouvert, des milliers de haragas partent chaque jour fouillant la misère, la famine, la soif et surtout la répression des caporaux mafieux et sanguinaires qui ont massacré un demi million d’algériens durant la décennie noire à leurs têtes, le caporaux Chengriha , Mjehed et l’actuel chef des renseignements qui enlevaient les gens de leurs domiciles et les excuter sommairement à bout portant dans les rues d’Algér ,Ghilizane, Oran et autres villes et régions du pays . Ce régime qui vous gouverne n’est qu’une bande de bouchers criminels de guerre qui ont tué, violé, exterminé et décimé des centaines de milliers d’opposants durant la décennie noire, je disais ce régime est toujours là entrain de siphonner les rentes pétrolières et du coup affamant son peuple et se bomber le torse contre le voisin Marocain en essayant de faire croire aux ignorants Algeriens que leur tas de ferrailles russes préhistoriques sont capables de vaincre l’armée Chérifienne, voici ce qui j les attends et leur putaine APN en cas conflit armé avec le Maroc
    https://youtu.be/EFNrWeIq-nY

  5. Encore une fois regardez la photo. Toujours instructif les photoS de la dictature algérienne. Toujours tout de maUvais goût qui suinte l’inculture. La nappe de la table EST demesurée. On a retiré à la hâte un drap dans une chambre de passe de la caserne pour la jeter sur cette pauvre table pour cacher la misère.Ou Sans doute cacher Vangelis en train de tailler en vain une pipe à Chengriha impuissant.