Ce mardi 21 juillet, la direction générale de Sonatrach a confirmé les informations révélées par Algérie Part il y a de cela plusieurs jours concernant les raisons de l’arrêt du complexe de liquéfaction du gaz naturel situé à Skikda (GL1K).
Dans un communiqué rendu public, la direction générale de Sonatrach a confirmé qu’à l’origine de l’arrêt de ce complexe stratégique, il y avait un « incident survenu le 21 février dernier, sur une turbine parmi les quatorze (14) contenues dans ce méga train. Le remplacement de cette turbine complète nécessiterait des délais dépassant les 18 mois ».
« Face à cette situation, le management de l’entreprise a pris la décision de réparer la turbine et de remplacer les pièces endommagées par d’autres neuves afin de remettre en service la turbine dans les plus courts délais », indique encore le communiqué de Sonatrach d’après laquelle la production du complexe de GNL de Skikda a pu redémarrer enfin et ce depuis le 16 juillet dernier. « Durant cet arrêt majeur, les équipements et appareils soumis à la réglementation et dont la durée de service arrive à terme, des visites et épreuves, ont été intégrés également dans l’étendue des travaux de l’arrêt », précise également la Sonatrach.
Cependant, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a fait croire dans ce communiqué que les volumes de production de GNL n’ont pas été impactés par l’opération de maintenance du complexe GL1K de Skikda. Ce qui est totalement faux puisque l’office national des statistiques (ONS) a lui-même reconnu que la production du GNL a baissé de 11,9 % au cours du premier trimestre de l’année 2020, période pendant laquelle le complexe de Skikda était fermé, par rapport à la même période de l’année 2019, indique l’indice de la production industrielle du 1er trimestre 2020 publié récemment par l’ONS. Les assurances présentées ainsi par Toufik Hakkar sont donc un pur mensonge.
