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jeudi, avril 25, 2024

Alger menace Paris et qualifie l’émission de France 5 « d’attaques contre le peuple Algérien et l’ANP »

L’Algérie est énervée, touchée et exaspérée par le contenu des émissions des médias français. Le ministère des Affaires Etrangères algérien vient officiellement de convoquer son ambassadeur algérien à Paris pour protester de la manière la plus forte contre la France qu’elle accuse de mener une campagne de diffamation et de dénigrement à travers des émissions de télévision comme le documentaire diffusé mardi soir sur France 5. 

Dans un communiqué officiel diffusé ce mercredi en fin de journée par le ministère des Affaires Etrangères, la diplomatie algérienne dénonce des « attaques contre le peuple Algérien et ses institutions, dont l’Armée nationale populaire ». Le même communiqué du ministère des Affaires étrangères va encore plus loin et déplore le « le caractère récurrent de programmes diffusés par des chaînes de télévision publiques françaises, dont les derniers en date sur France 5 et la Chaîne Parlementaire, le 26 mai 2020, en apparence spontanés et sous le prétexte de la liberté d’expression, sont en fait des attaques contre le peuple Algérien et ses institutions, dont l’ANP et sa composante, la digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) ».

« Cet activisme où l’inimitié le dispute à la rancœur, dévoile les intentions malveillantes et durables de certains milieux qui ne souhaitent pas l’avènement de relations apaisées entre l’Algérie et la France, après 58 ans d’indépendance, et ce dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts qui ne sauraient faire l’objet de concession ou de marchandage », ajoute encore le communiqué. « Pour ces raisons, l’Algérie a décidé de rappeler immédiatement en consultations son ambassadeur en France », conclut le communiqué du MAE. C’est la première que l’Algérie réagit aussi violemment à des émissions diffusées par des chaînes de télévision française. Même pendant la décennie noire, lorsque des médias français colportaient la thèse du « qui tue qui » ou remettaient en cause la version officielle du régime algérien concernant les évènements de la guerre civile, le régime algérien n’a pas adopté une décision diplomatique aussi radicale.

 

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